Lorsqu'il l'a installée dix ans plus tôt, j'ai d'abord cru que la balançoire était pour moi. J'avais le droit de jouer avec, mais c'est bien ma mère qui s'en servait. J'avais l'habitude de les regarder par la fenêtre de ma chambre, tard dans la nuit, mon père la poussant et la magie de leurs rires me donnant envie d'être avec eux. Mais je savais que dès qu'ils me verraient, la magie n'opérerait plus. Elle disparaîtrait.