Fausto repensa au livre de Chatwin sur les Aborigènes d'Australie, qui utilisaient des chants plutôt que des cartes. Dans le chant de Santorso, il y avait tout ce qu'il croisait sur le chemin, un rocher avec une forme étrange, un arbre solitaire, le champ d'un paysan, et en le mémorisant le voyageur mémorisait du même coup la piste. Santorso chantait la route jusqu'à rentrer chez lui, la chanson de sa vallée.
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