Ce one-shot de la saga Solo peut se lire indépendamment des autres, mais comme il est une sorte de préquel à un personnage important que l’on retrouvera ensuite dans la série, ce serait bête de ne pas lire les autres albums.
Bon, il faut aimer l’univers post-apocalypse et l’anthropomorphisme, puisque les animaux parlent, réfléchissent et mangent les humains…
J’avais commencé à lire la saga Solo il y a quelque temps déjà et j’avais arrêté, faute de temps et faute de trop à lire !
Ce one-shot était une bonne remise à l’étrier et j’ai pris du plaisir à découvrir ce récit shakespearien. Si, si, je vous jure, ça sent Hamlet, car il y a quelque chose de pourri dans le royaume des chiens.
La première chose qui scotche les yeux, ce sont les dessins de Juan Álvarez : magnifiques, dynamiques, lisibles, propres et détaillés. Bref, j’ai adoré les dessins autant que le scénario qui ne manquait pas d’action, de violences, mais aussi d’humanité, notamment dans le comportement de Origine, le chien qui tient la vedette dans ces pages. Origine est honnête, droit dans ses bottes et dans son clan, ce n’est pas très bien vu.
La précision des traits du dessinateur fait qu’il est impossible de confondre un personnage avec un autre et que tous les animaux ou autres créatures non pensantes que nous croiserons dans ces pages, sont bien esquissées et ont un air réaliste.
Une dystopie post-apocalyptique très bien mise en scène, même si le scénario shakespearien reste un grand classique (paraît que Caïn l’a fait). L’univers dans lequel se déroule l’histoire pimente les choses et la droiture et l’humanité du chien Origine, le futur père de "qui-vous-savez", ajoute un gros plus à ce récit ultra-violent et sanglant.
Bon, maintenant, si le post-apo n’est pas votre tasse de thé, vaut mieux oublier cette série…
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