AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Delestret (88)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le dernier quai (BD)

Quand on arrive à l'hôtel du dernier quai, ce n'est pas vraiment bon signe. On se situe dans un voyage entre la vie et la mort. Il s'agit de régler ce qu'on n'a pas pu de notre vivant. Bref, il faut être prêt pour l'ultime voyage ce qui n'est pas donné à tout le monde.



Il y a bien un tenancier de cet hôtel qui paraît un homme au-dessus de tout soupçon. Cependant, il s'avère que cet homme, Emile, est confronté à ce que ses clients doivent accomplir pour pouvoir partir sereinement vers l'au-delà. Parfois, on peut être rattrapé par les démons intérieurs qui nous consument. C'est assez explicite dans cette oeuvre qui dévoile l'âme humaine dans toute sa profondeur et sa complexité.



Bref, c'est un véritable voyage ésotérique que propose cette BD joliment mise en image avec des couleurs assez éclatantes et circonstanciée. Le purgatoire est un joli lieu sur une île entourée de marécages dangereux.



Le dernier quai réserve bien des surprises pour échapper à la routine quotidienne. C'est un voyage psychologique au fond de l'âme et de notre culpabilité où l'on doit faire face à ce qu'on a voulu oublier dans un profond déni de réalité. Cela paraît très intéressant comme lecture pour établir une sorte d'introspection !
Commenter  J’apprécie          750
Le dernier quai (BD)

Émile est gérant d'hôtel. Ses jours sont parfaitement rythmés selon une routine monotone mais rassurante. Il enfile son beau costume après sa toilette puis descend en bas préparer le petit-déjeuner pour les nouveaux arrivants, notés méticuleusement sur son registre, qu'il accueille à l'arrivée du train. Ses clients ne sont pas ordinaires, c'est le moins que l'on puisse dire, puisqu'ils sont tous morts. Émile est là pour leur signifier leur séjour ici, à savoir affronter leurs souvenirs et leur permettre de faire face à leurs derniers regrets, des objets ayant été disposés dans leur chambre afin de les aider à se souvenir. Certains réussissent et peuvent ainsi rejoindre l'autre monde. Ceux qui ne font pas face à ce qui les ronge deviennent l'ombre d'eux-mêmes et vont hanter la forêt sombre, un endroit qu'Émile met en garde de ne pas approcher. Consciencieux, le gérant échoue rarement dans sa mission mais un matin, c'est la panique. Il n'entend pas son réveil et est surpris de découvrir dans l'hôtel trois nouveaux arrivants. Étonnamment, il n'y a pas de souvenirs dans leur chambre...



Cet hôtel, dont s'occupe si bien Émile, est pour le moins particulier, comme une sorte de purgatoire. En effet, l'on y séjourne pour mettre de l'ordre dans sa vie passée, faire face aux regrets et aux remords, se réconcilier avec nous-mêmes et se pardonner. Mais les derniers arrivants vont donner du fil à retordre à Émile. Sans objet dans leur chambre ni souvenir de leur vie passée, Hitomi, Bégonia et Mathias ne comprennent pas ce qu'ils font là, Émile non plus d'ailleurs, ce qui le chamboule mais qui va, au fil des événements, l'amener à se questionner sur son statut et les raisons de sa présence dans cet hôtel. Nicolas Delestret, avec cet album, convoque, tout en subtilité, les thèmes du deuil, de la culpabilité, des regrets, du pardon, du poids des souvenirs et nous offre un album au final très touchant. L'intrigue des premières pages, prenante et mystérieuse, déroule, peu à peu, un récit à l'ambiance inquiétante, voire angoissante, notamment avec cette forêt qui regorge d'âmes tourmentées pour finalement nous surprendre et nous émouvoir dans les dernières pages. Peuplé de personnages énigmatiques, cet hôtel sera le théâtre de rebondissements et de révélations inattendues. Graphiquement, la rondeur et la finesse du trait apporte de la douceur, de même que la palette de couleurs, même si parfois elle revêt des tons beaucoup plus sombres.

Un album mystérieux, aussi sombre que porteur d'espoir...
Commenter  J’apprécie          540
Adieu monde cruel !

Au crépuscule, auprès d'une statue immense, une jeune femme attend. Elle appelle son banquier pour annuler son rendez-vous du matin lorsqu'un jeune noir, la capuche vissée sur la tête et un pétard au coin des lèvres, sort de la gare, se dirige vers sa voiture et toque à la fenêtre. Sans un mot, il s'installe à l'arrière. Un homme plus âgé, arrivé sur un vélib', vient occuper la place du passager. Une limousine, emplie de belles filles en petites tenues, s'approche à grands bruits et un jeune homme blond en descend. Lui aussi s'installe à l'arrière. Le vieil homme confisque tous les portables et les jette dans la poubelle. La voiture démarre enfin. Direction Fontainebleau. En pleine forêt, le vieil homme branche un tuyau au pot d'échappement. Il n'y a plus qu'à attendre que le gaz fasse son effet. Malheureusement, avec un pot catalytique, ça risque d'être long !





Ces quatre-là ne se connaissent pas. Mais tous ont la même envie : mourir. Pour ce faire, rien de tel que de passer à l'acte à plusieurs. Évidemment, les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. La faucheuse se fait attendre. Rien de pire que de rater sa mort après avoir raté sa vie ! Même si le sujet de cet album peut paraître morbide, il n'en est rien. Car nombre d'événements cocasses vont mettre à mal ce suicide collectif. Et l'on découvre ainsi les raisons pour lesquelles chacun veut en finir. Stéphane Massart et Jean Rousselot nous offrent un album drôle, enlevé, au ton léger et aux personnages touchants, maladroits et pas si déprimants que cela. Graphiquement, la mise en page dynamique et les couleurs vivantes de Nicolas Delestret apportent légèreté à ce drame qui n'en est pas un.
Commenter  J’apprécie          500
Le dernier quai (BD)

Club N°53 : BD non sélectionnée

------------------------------------



Une image du purgatoire, sous forme d'hôtel où l'on attend.



Où l'on essaie de faire face à ses regrets et ses remords.



Où l'on se pardonne.



L'idée est plutôt captivante.



Par contre, le dénouement laisse une impression de déjà vu.



C'est dommage.



Virginie

------------------------------------



J'aime bien cette idée d'hôtel, un passage pour "se pardonner", si on y arrive.



SirTitou

------------------------------------



Malgré une fin un peu convenue, l'idée de départ est originale et joliment illustrée.



Samuel

------------------------------------

Commenter  J’apprécie          440
Le dernier quai (BD)

Emile est majordome dans un hôtel bien particulier. Son petit monde est soumis à une routine bien huilée, qui lui permet d’accueillir ses pensionnaires sans qu’aucun détail ne fasse obstacle. Le registre est correctement rempli des noms des nouveaux arrivants. Les chambres sont propres et ornées de souvenirs personnels des nouveaux résidents. Le petit-déjeuner est prêt, avec café à volonté.

Tout est prêt ! Emile peut se diriger vers la gare pour accueillir ses nouveaux hôtes. Nouveaux hôtes qui ont bien du mal à comprendre pourquoi ils sont là. Et c’est bien normal, Emile leur explique qu’ils sont morts et de passage dans l’hôtel pour faire le point avec leurs souvenirs et leurs regrets. Petit ménage personnel et intérieur à entreprendre avant le dernier voyage, sinon ils risqueraient fort de traîner longtemps comme des âmes en peine.

Tout se passe en général plutôt bien, car Emile est consciencieux et fait son maximum pour leur venir en aide. Tout. Enfin jusqu’au jour où un trio inattendu débarque et bouleverse le quotidien si minutieux d’Emile…



Alors si j’ai aimé cette histoire qui n’est pas sans me rappeler le film Ghost (avec Patrick Swaize et Demi Moore), et la tournure particulière qu’elle prend lorsqu’Emile est confronté à un dérèglement intérieur et extérieur, la fin reste elle assez convenue et donc sans réel suspense. Mais, je dois reconnaître à l’auteur (texte et dessins sont de lui) qu’il a parfaitement abordé des thèmes difficiles comme la mort, le deuil, le rapport aux souvenirs et aux autres, le poids de la culpabilité.

Quant aux dessins, très agréables et tout en finesse, ils reflètent parfaitement les émotions et atmosphères différentes. Les personnages ont parfois un petit côté manga, façon Chihiro, tout en rondeur, ce qui les rend immédiatement sympathiques.



Un voyage vers l’au-delà qui questionne sur les liens que nous entretenons ici bas.

Pas si simple.
Commenter  J’apprécie          447
Le dernier quai (BD)

Des voyageurs qui séjournent dans un hôtel, cela n'a rien de particulier, si ce n'est que ces voyageurs là ont des soucis de mémoire, aucun ne sait ce qu'il fait ici et pour cause, ils viennent de mourir et cet hôtel n'est que la première étape du reste de leur long voyage dans l'au-delà.

Emile leur hôte est là pour les aider à accepter cette mort et aussi ce qu'à été leur vie, avec son lot de bons et de mauvais moments.

Mais un jour, rien ne va se passer comme prévu et Emile va se retrouver confronté à une situation tout à fait inattendue.

J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée colorée, poétique et intelligente.

L'humanité qui se dégage de ces pages fait du bien au moral, sans être mièvre ni dégoulinante de bons sentiments pour autant.

Le pardon est au coeur de cette histoire, celui qu'on accorde aux autres, mais aussi celui qu'on devrait s'accorder à soi-même car les remords nous rongent souvent aussi profondément qu'un cancer.
Commenter  J’apprécie          314
Le dernier quai (BD)

J'ai beaucoup aimé l'univers graphique du Dernier Quai ainsi que l'idée de départ de la B.D. : un mystérieux hôtel qui servirait de sas entre la vie sur terre et l'au-delà, le temps de laisser ses derniers regrets derrière soi.

Le personnage principal, Emile, qui gère cet hôtel à part, s'est révélé très attachant. Pointilleux, attaché à sa routine et encore plus désireux de venir en aide à ses hôtes, il est complètement perturbé lorsque des choses inhabituelles se produisent à l'hôtel, à commencer par l'arrivée de trois invités imprévus...

J'ai donc passé un bon moment même si l'histoire est quand même un peu morbide.

Commenter  J’apprécie          290
Le dernier quai (BD)

Le dernier quai raconte une histoire de passage entre la vie et la mort. Émile tient un hôtel un peu particulier, c’est un lieu où les morts récents viennent en transit, entre le train et le bateau, pour venir régler un dernier point avant de partir définitivement. Derrière ce thème morbide, on découvre une histoire douce amère avec des personnages touchants, une intrigue bien construite, bien menée, on se prend au jeu. Mais malheureusement j’ai trouvé cela un peu trop lisse et formaté, dans le graphisme, élégant mais très académique, sans grande personnalité, et dans l’intrigue, pas si originale malgré l’idée de l’Hôtel, avec toujours les regrets, le déni, le pardon, on retrouve toujours un arrière goût de film “Ghost”, l’enfer le paradis, je sature un peu de l’effet “Ghost”.

C’est une bonne bande dessinée pour un public jeune, mais personnellement, je n’y ai pas trouvé mon compte.
Commenter  J’apprécie          260
Le dernier quai (BD)

C’est un hôtel tout biscornu et plutôt curieux où débarquent des passagers qui n’ont pas choisi cette destination. Ils sont chaleureusement accueillis par Émile vêtu de noir et ganté de blanc qui cumule les postes de réceptionniste, concierge, groom, valet de chambre…bref il est le seul employé et il s’occupe de tout. Il n’y a qu’une interdiction, c’est de s’approcher du marécage où gémissent des ombres horribles.

On comprend vite que ces personnages ont quitté la vie et s’acheminent vers la mort. Mais avant de terminer leur dernier voyage, ils doivent retrouver des pans de leur vie passée et se défaire de cette culpabilité enfouie au plus profond d’eux, et ce grâce à des objets qui doivent leur rappeler ces souvenirs douloureux.

Émile les aide mais qui est-il vraiment ? On va le découvrir peu à peu.



Le dessin est superbe, il est très évocateur d’un univers entre deux mondes. L’aspect psychologique est raconté avec des symboles et, malgré quelques passages confus, l’histoire se lit bien.

Un bon moment de lecture

Commenter  J’apprécie          230
Le dernier quai (BD)

Le dernier quai est un magnifique roman graphique signé Nicolas Delestret.

Émile est majordome dans un grand hôtel.

Ponctuel, organisé, pointilleux, maniaque, efficace.

Une perle.

La clientèle est choyée.

Il faut dire que ce sont des clients particuliers.

Ils effectuent là leur dernier voyage.

Le train qui les amènent jusqu'à Émile est toujours à l'heure.

Émile a une mission, au delà de l'accueil, il doit les aider à trouver la paix.

Mais un jour, toute cette petite mécanique bien réglée s'enraye.

Rien ne va plus.

Que se passe-t-il ?

Bienvenue dans le royaume des morts.

On a entendu toute sorte de légende sur l'après.

Délestret nous offre sa vision.

Pas de danse macabre, même si certaines âmes sont égarées.

Il donne vie aux défunts.

Ce n'est pas triste.

Il faut se faire une raison, pas de retour en arrière possible.

Juste faire ce qu'il faut pour partir léger.

On est donc pas dans un sinistre manoir.

Et, hormis pour les âmes perdues, la couleur est de rigueur.

C'est là aussi toute l'intelligence de l'auteur.

Ne pas rendre plus triste ce qui l'est déjà.

Il y en a des personnages attachants.

À commencer par le principal qui va devoir à son tour affronter les fantômes... du passé.

C'est touchant, avec une pointe d'humour pour adoucir le voyage.

Une belle réussite.
Commenter  J’apprécie          230
Le dernier quai (BD)

Cette BD au graphisme très moderne et attrayant déçoit cependant par son scénario vu et revu et un tantinet moralisateur. Pourtant le concept est excellent : les défunts se retrouvent sur le dernier quai, pour un tout dernier voyage consistant à régler les non dits et les regrets de leur vie. Ils sont accueillis par un majordome scrupuleux qui met un point d'honneur à tous les sauver de la forêt toute proche qui garde les âmes de ceux qui n'ont pas tout réglé à temps.



Dommage !
Commenter  J’apprécie          130
Le dernier quai (BD)

Chaque jour, c'est la même routine pour Emile, gérant de l'hôtel du dernier quai. Passerelle pour les âmes avant le dernier voyage. Son but : apaiser celles et ceux qui arrivent et leur faire accepter leurs regrets pour partir en paix. Jusqu'au jour où tout part en cacahuète.



J'ai beaucoup aimé ce roman graphique. C'est touchant, ça nous fait réfléchir sur le sens de la vie, sur nos rapports aux autres, sur nos regrets, sur la responsabilité de ce qui nous arrive, etc. L'aspect fantastique est intéressant car il met en image les pensées mentales des gens torturés. C'est bien amené.

Commenter  J’apprécie          110
Le dernier quai (BD)

Le dernier voyage.



Émile accompagne des morts dans leurs derniers jours sur Terre en les aidant à faire la paix avec eux-mêmes.



Pour cela, il tient un hôtel où arrivent ceux qui doivent encore vaincre leurs derniers regrets. Des objets symbolisent les souvenirs à réanimer pour passer l'étape et tenter de partir sereinement.



Parfois cependant, leur séjour s'éternise et la magie n'opère pas. Ces échecs sont difficiles pour le majordome qui décide alors que cela ne se reproduira plus. Mais est-ce possible ?



Un récit qui amène le lecteur à s'interroger sur la fin de vie et la trace que nous laissons. De manière plus large, il montre la nécessité d'affronter les conséquences de nos actes.



Une bande dessinée qui utilise réellement les illustrations pour faire corps avec le texte. Émile, en noir et blanc, est le passeur. Les touches de couleurs symbolisent bien la vie et ses aléas.



Au milieu de l'ouvrage, l'histoire se transforme en offrant un focus sur un personnage en particulier et en déployant, à la manière d'un tiroir, un récit plus intimiste.



Un album entre poésie et réalisme, philosophie et action, bien et mal, qui pousse le lecteur à s'intéresser à toutes les parcelles d'humanité que nous rencontrons.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
Commenter  J’apprécie          110
Le dernier quai (BD)

Voilà une bande dessinée bien intéressante sur le jugement dernier. Oh, pas celui d’un dieu dans le ciel. Ici, il s’agit plutôt de la dernière occasion de régler nos derniers conflits intérieurs. Au moment de notre mort, nous serons nous pardonnés nos culpabilités ?



L’histoire d’un majordome dans le dernier hôtel, au dernier quai du dernier train. L’hôtel où on laisse ses derniers bagages.



Un album au dessin léger et sympathique, pour une thématique qui aurait peut-être été mieux mise en valeur par un trait moins enfantin
Lien : https://www.noid.ch/le-derni..
Commenter  J’apprécie          100
La maison aux souvenirs

Quelle drôle de famille que voilà ! Une sœur mère de famille Eléonore va rejoindre son grand frère qu'elle n'a pas revu depuis 17 ans qui lui apprend que le père est toujours en vie alors qu'elle le croyait mort. Le frère vient de racheter la maison familiale qui est remplie de souvenirs. Il se trouve que son fils Théo est une sorte de voyant qui arrive à voir les différents bribes du passé pour reconstituer un puzzle et percer les secrets de cette famille. Voilà pour le pitch.



J'aime bien le dessin même si les contours et les couleurs font assez enfantins. Il s'agit d'un récit plutôt étrange dont le thème est les petites cachotteries ayant plus tard un impact psychologique. J'avoue ne pas tout avoir compris à savoir pourquoi un père s'enfuit du jour au lendemain en abandonnant ses deux enfants. Il y a des choses qui me paraissent pas très crédibles dans la réalité et qui sont noyés sous un flot d'informations parfois inutiles.



Pour autant, la lecture a été assez sympa grâce à une construction parfois dynamique et un graphisme assez avenant.

Commenter  J’apprécie          90
L'homme qui rit, tome 1 : La mer et la nuit

Je me faisais une joie de découvrir cette adaptation sous forme de BD de L'homme qui rit de Victor Hugo alors que je ne connaissais que de nom ce classique.

J'avais eu l'occasion de découvrir le travail de Jean-David Morvan dans Irena et j'avais beaucoup apprécié, aussi je pensais éprouver le même plaisir avec cette BD.

Je n'avais pas vu en l'achetant que cette BD était en plusieurs tomes et que ce n'était que le premier, donc surprise un peu décevante de ce côté là.

J'avoue avoir été très déçue car cette bande dessinée m'a paru bien hermétique, j'ai eu du mal à la comprendre et il a fallu que je cherche un résumé de l'œuvre originale et encore, entre cette adaptation et le classique, je n'ai pas retrouvé beaucoup de points communs.

Quant au texte en lui-même, lui aussi est difficile à comprendre, les "compracheros" (voleurs d'enfants) parlent un mélange d'anglais, d'espagnol et de français. Les planches elles, sont réalisées dans des couleurs très sombres et je n'ai pas été séduite non plus par le graphisme.

Bref, je n'emprunterai pas les deux autres tomes de cette série qui ne m'a pas convaincue, à mon grand regret.
Commenter  J’apprécie          90
Le dernier quai (BD)



Cette bande dessinée m'intriguait beaucoup, j'en avais pas mal entendu parler à sa sortie. J'ai donc sauté dessus quand la médiathèque a eu la bonne idée de l'acquérir ! Ni une, ni deux, je l'ai lue, et si ce n'est pas un coup de cœur, je trouve que l'histoire est bien pensée.



Émile travaille à l'hôtel du dernier quai. Son rôle : accueillir les personnes qui viennent de décéder, et les aider à se débarrasser des regrets et de la colère de leur vie passée. Si tout se déroule bien, ils poursuivent leur chemin, mais parfois, la colère les consume et ils viennent hanter la forêt derrière l'hôtel. Mais un jour, trois hôtes se réveillent à l'hôtel, sans aucun souvenir de leur vie passée. Tout semble dérailler...



***



Le pitch de cette bande dessinée est pour le moins original. Derrière cette façade colorée, le scénario aborde la question du deuil, des traumatismes à surmonter, ceux de sa vie passée, mais pas que. Il nous invite à laisser derrière soi remords et regrets, et à continuer à avancer.



Si je ne suis pas fan des graphismes, les couleurs sont vibrantes et le rendu est intéressant. L'intrigue, simple au début, prend ainsi un tournant inquiétant, énigmatique. Les émotions explosent. La fin ne m'a pas totalement surprise, mais elle est bien amenée.



Une lecture touchante, et qui fait réfléchir !

Commenter  J’apprécie          80
Le dernier quai (BD)

Émile est tenancier d'un hôtel tout particulier : Un train amène des voyageurs entre la vie et la mort jusqu'à lui. Un passage obligatoire tel un purgatoire pour faire le point sur les choses qu'on aurait pas forcement eu le temps de faire de son vivant.



Émile est tel un automate dans cette routine bien rodée. Il accueille à la même heure les nouveaux arrivants, leur prépare le gîte et le couvert et les guide à l'aide de précieux souvenirs pour qu'ils puissent faire la paix avec eux-même.



Pourtant si Émile ne semble pas concerner par ce dernier voyage, un grain de sable peut facilement faire dérailler tout un quotidien bien huilé. Alors quand d'étranges visiteurs débarquent à l'hôtel, Emile va devoir revoir ses plans et s'adapter.... Il y a des déni plus profonds que d'autres. Êtes vous prêt à embarquer pour le dernier quai ?
Commenter  J’apprécie          80
Le dernier quai (BD)

Un roman graphique touchant sur un thème délicat et mystérieux que l’auteur aborde avec douceur et sensibilité.

Je me suis d’abord demandé dans quel genre d’histoire j’avais embarqué, les premières pages me laissant un peu perplexe. Puis, comme le héros, j’ai été totalement surpris par le retournement de situation totalement inattendu, moi qui pensait simplement lire l’histoire d’un majordome serviable aidant ses clients à faire le bilan de leur vie. Mais les péripéties du héros m’ont mis face à ses doutes, ses peurs, ses blessures et sa fragilité et quand j’ai compris où le scénario de l’auteur nous emmenait, j ai adhéré et cherché à savoir moi aussi, à l’instar de ces résidents, le mystère que cachait cet « hôtel du dernier quai » qui accueille les trépassés avant la poursuite de leur voyage.

Un conte plein de spiritualité, c’est ce sujet de l’après-vie qui m’avait attiré en premier lieu, Illustré par des dessins tout en rondeur, ce qui accroît la finesse et la délicatesse du récit, même si les tons plus sombres et noirs rappellent aussi qu’au crépuscule d’une vie, les souvenirs coupables des peines passées, des regrets et des erreurs remplissent aussi les valises du voyageur inquiet et tourmenté par ce qui l’attend. Mais les ombres qui entourent le « dernier » quai ne peuvent retenir indéfiniment l’envol d'un être qui incarne l'amour de la vie et des autres. Surtout lorsqu’il est guidé et entouré des personnes qui ont compté dans son existence et qui continuent à l’accompagner sur son chemin.

Une histoire tissée d’humanité et de bienveillance sur l’essence même de l'existence, sur la résilience et la survivance de l’âme, centrée symboliquement sur ce dernier quai, ce lieu de repos et de réflexion entre les états de vie et de mort et qui n’est finalement qu’une étape vers une autre forme de voyage. De quoi aussi rassurer et donner de l’espoir à celles et ceux embarqués dans le rythme effréné et parfois effrayant du train de la vie.
Commenter  J’apprécie          80
Le dernier quai (BD)

Un roman graphique étonnant qui m'a plongée dans un monde entre la vie et la mort, où les âmes des défunts viennent se réconcilier avec leur passé avant de poursuivre leur voyage vers l'inconnu. L'auteur m'a transportée dans un hôtel mystérieux où règne une atmosphère à la fois calme et intrigante.



Émile, l'hôte bienveillant de l'hôtel du dernier quai, guide les nouveaux pensionnaires dans un rituel de bilan de vie. Certains parviennent à trouver la paix intérieure et la résilience dont ils ont besoin pour continuer leur évolution, tandis que d'autres restent prisonniers de leurs regrets et de leurs peurs, connaissant un sort peu enviable.



L'histoire se corse lorsque des pensionnaires arrivent sans aucun souvenir de leur vie passée. Comment les aider à faire le point sur leur existence lorsque même eux-mêmes ne savent plus qui ils sont ? C'est un défi de taille pour Émile et cela met à l'épreuve toute l'organisation bien huilée de l'hôtel.



Malgré un concept original et des messages profonds sur la rédemption et la nécessité de se confronter à son passé, "Le dernier quai" souffre d'une exécution moins convaincante. Le rythme parfois lent et les dialogues peu naturels peuvent rendre la lecture laborieuse à certains moments.



Les thèmes abordés sont intéressants, mais l'histoire aurait peut-être gagné à être plus dynamique et mieux développée. Une lecture en demi-teinte.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nicolas Delestret (407)Voir plus

Quiz Voir plus

1984 - Orwell

Comment s'appelle le personnage principal du roman ?

Wilson
Winston
William
Whitney

10 questions
2294 lecteurs ont répondu
Thème : 1984 de George OrwellCréer un quiz sur cet auteur

{* *}