Muriel Lecou Sauvaire

Un roman particulier, troublant, qui nous tient en haleine jusqu'au bout.



J'ai trouvé ce roman vraiment étrange, un peu psychédélique, mais aussi vraiment prenant. On y suit Marianne, une mère de famille dont la fille a disparu il y a dix ans. Suite à un appel téléphonique qui lui redonne de l'espoir, elle se rend seule dans la maison familiale, là où les terribles événements sont arrivés. A son arrivée, elle tombe sur une jeune fille qui ressemble étrangement à sa fille perdue...



On suit pas à pas cette mère de famille totalement déboussolée qui survit plus qu'elle ne vit, aiguillonnée sans cesse par une douleur insupportable. Comme elle, on a parfois l'impression de perdre la tête, de ne plus comprendre l'histoire. J'ai dû relire certains chapitres, tant l'auteure à le don de nous mettre à la place de son héroïne. Jusqu'au bout le suspense est intenable, on bout littéralement de savoir ce qui est arrivé à cette petite fille, ou si même il lui est arrivé quelque chose. On se perd totalement dans les méandres des souvenirs de Marianne, dans ce jardin et ces rêves qui rendent le tout si improbable. Comme elle et ses proches, on ne sait pas ce qui est vrai ou ce qui est inventé.

Et ce n'est qu'aux toutes dernières pages que l'on a l'explication et les révélations qui nous éclairent enfin.



Pour conclure : un roman troublant, mais passionnant.
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J’ai eu besoin de laisse passer quelques jours avant de pouvoir écrire une critique, émettre un jugement sur ce roman troublant.

Au départ, j’ai pensé que cette histoire m’échappait complètement. Une mère de famille revient dans le village où a disparu sa fille Rose, dans de mystérieuses circonstances, dix ans auparavant. Elle y rencontre des personnes que l’on croirait plus folles les unes que les autres, ou alors serait ce cette mère en détresse qui perdrait totalement la raison ? Elle rêve de sa fille, voit sa fille, s’entretient avec sa fille, difficile de la suivre. J’ai eu du mal à suivre et comprendre le lien entre toutes ces rencontres successives. Difficile à suivre comme il est difficile d’envisager le deuil d’une mère quand elle ignore totalement ce qui a pu arriver à sa fille, qui ne sait même pas si celle-ci est morte ou en vie quelque part.

Au cours de ce parcours que je qualifierai d’initiatique, Marianne alterne entre rêves et visions, et sombre régulièrement dans de longues phases de sommeil.

Et moi lectrice, je me demande où veut nous emmener l’auteur… Je me suis posée des questions, quelque chose m’aurait-il échappé ? J’ai eu tellement de mal à suivre Marianne dans cette quête.

Et quel est le rôle de ses lettres écrites par le père de Rose qui apparaissent ici et là entre deux chapitres ?

Et toutes ces fleurs, ces roses bleues ou blanches disséminées ici et là ?

L’auteur nous emmène loin dans ce roman psychologique en explorant les méandres du psychisme, de la spiritualité dans laquelle pourrait se perdre chaque mère qui a vécu un traumatisme.

La fin est subitement limpide, bien sûr, comment n’ai-je pas compris plus tôt ?

Finalement, à peine ce livre refermé, je me dis que je devrais le relire, je verrai évidemment cette histoire d’un tout autre œil.

Une belle réussite pour un premier roman.

Première fois que je lis un comte revisité.

JJ'avais aimé l'homme indigo de cette auteur donc c'était l'occasion.

Je ne connais pas le conte" le joueur de flute enchanté"

Ce livre est agréable à lire et donne envie de découvrir le conte mais peut -être pas dans l'immédiat.

Les rats envahissent Paris et par miracle vont disparaitre.

La terreur qu'inspire ces rats est apaisee par la douce musique de notre jjoueur de flûte.

Ce livre m'a donné aussi l'envie de lire cette nouvelle étiquette 'conte revisité"

je lis des petits romans juste pour des challenges ou pour aménager mon temps car beaucoup de temps pour lire.

Comme certains lecteurs à priori j ai pensé ne pas comprendre cette histoire

Il a fallu attendre les derniers pages pour que le mystère s elucide

Si je vous raconte l histoire vous n aurez pas besoin de lire ce petit livre

Alors rien à rajouter ce livre vaut le detour

Mon avis est mitigé pour ce livre.

J'ai beaucoup aimé le style très poétique .

La façon de parler des différentes couleurs.

L'île de Bréhat ne peut-être qu'une source d'inspiration.

Quel contraste avec la noirceur du personnage d'Elsa

Est elle vraiment folle que cache se personnage?

Un roman bien onirique, où le lecteur se retrouve plongé dans une atmosphère cotonneuse et un peu floue. Les trames du drame qui s'est joué sont dévoilées assez rapidement mais il faudra attendre la fin du roman pour avoir une vision plus claire de la situation concrète (je ne peux en dire plus pour ne rien spoiler).

Si j'ai eu du mal avec la première moitié du livre, me demandant où l'auteur souhaitait me conduire, tout s'est ensuite progressivement éclairé, me faisant passer d'un avis prudent à un "bien joué".

Un petit roman qui se lit assez vite et qui vaut le détour, même s'il ne restera pas dans mes coups de coeur.

Tout d’abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Pygmalion de m’avoir envoyé ce livre. J’ai d’abord été attirée par la couverture aux couleurs très douces. Puis quand j’ai vu que c’était une réécriture du Joueur de flute de Hamelin, j’ai eu très envie de lire ce livre, étant une grande fan des contes.

L’histoire se passe de nos jours. Paris est soumis à des crues violentes et les rats envahissent les habitations. Personne n’est épargné, la tension est au maximum. Les parisiens, hyper connectés, sont accros aux moyens de communication et aux réseaux sociaux et vivent chacun dans leur bulle. Ils déversent leur frustration sur le web. Audrey, jeune bibliothécaire, est loin de tout cela…. J’ai trouvé son personnage du coup caricatural et convenu, et oui une bibliothécaire, ça ne s’intéresse pas aux réseaux sociaux, ça passe ses week-end dans la résidence de personnes âgées de son père puisque ça n’a pas vraiment d’ami et ça fait des claquettes, forcément… Puis arrive Stéphan, un musicien mystérieux en qui Audrey va tout de suite s’enticher… Pourtant, on ne sait quasiment rien de lui, il change de version à chaque fois qu’il raconte son passé, il n’a quasiment pas d’effets personnels et est très peu bavard. Quand Audrey lui demande de lui parler de lui, il lui répond qu’il aime regarder le ciel en se levant et boire du thé, mais seulement celui provenant des bonnes herboristeries. Ok donc la fille est naïve et lui prétentieux ! Je n’ai pas réussi à changer mon opinion sur ces deux personnages de tout le roman. Du coup, difficile d’aimer une histoire quand on n’apprécie pas ses deux personnages principaux. Le personnage de Stéphan m’a particulièrement tapé sur les nerfs avec ses grandes phrases philosophiques, ses leçons sur la vie et son côté exagérément énigmatique.

J’ai trouvé également que les personnages secondaires étaient assez peu développés. Chacun a son rôle défini et ne sort pas de sa case. Il n’y a pas de nuance apportée aux personnages et cela donne au tout un aspect caricatural et pas fini. Dommage !

A travers ses personnages, l’auteur nous fait la leçon sur le cyber harcèlement, sur le caractère fragile et les ravages de l’opinion publique et fait un parallèle entre les rats et les rumeurs qui se propagent sur le web. Bonnes idées à la base mais tellement rabâchées qu’elles plombent le rythme de l’histoire.

Ce livre a donc été une grande déception pour moi à cause de ses personnages, de son manque d’action et de sa morale trop simpliste.

Inclassable et captivant ouvrage entre thriller et parcours initiatique d’une mère endeuillée . Un auteur à suivre ...

Cyril interne en réanimation néonatale à Paris retourne dans le village de son enfance en Bretagne pour l’enterrement de sa mère, Elsa, veuve mystérieuse semblant indifférente à tout même à la haine des habitants de son village pour des raisons obscures à son fils Il découvre avec stupeur un carnet que sa mère a tenu, un journal intime où elle relate la vie de son fils en se mettant dans sa peau et en exprimant à sa place les sentiments qu’il ressent vraiment et qui commence ainsi « J’ai dix ans, je m’appelle Cyril. Je démarre ce cahier pour me sentir moins seul. Je m’invente un ami. C’est ma mère qui me l’a conseillé. Ce qui veut dire, bien sûr, qu’elle n’a pas envie d’entendre mes secrets ce qui veut dire aussi qu’elle sait que je suis seul »



Qui était sa mère, qu’a-t-elle commis d’impardonnable aux yeux des habitants qui, la prenant pour une sorcière, la craignent.



La rumeur gronde en silence dans ce village comme si les raisons pour lesquelles ils la haïssent ne pouvaient être exprimées à ceux qui les ignorent et notamment à son fils qui ne vit plus au village. Tous contre une. Une fois Elsa morte, cette haine qui rassemblait les habitants risque en disparaissant de briser cette concorde communautaire et faire surgir d’autres haines.



Cyril finira par connaître le secret de sa mère... et de son père qui, à la fin de sa vie haïssait aussi son épouse. Il sera aidé dans sa quête par Odile, une amie d’enfance, amoureuse de lui que soudainement il a fui. Elle était une des seules avec sa mère Brigitte à bien aimer Elsa.



Ce roman m’a beaucoup émue, je l’ai lu très vite tant j’étais pressée de découvrir le secret d’Elsa. L’écriture est simple (pas de mots inutiles) mais belle. J’ai beaucoup apprécié les descriptions des paysages colorés, lumineux de cette Bretagne littorale des côtes d’Armor. En lisant, j’ai eu l’impression d’y être, de sentir le vent marin, celui qui vous mouille d’embruns.



J’ai refermé ce livre avec regret. Même si on peut deviner dans l’épilogue ce que sera la vie de Cyril après avoir percé le secret de sa mère, j’aimerais tant qu’il y ait une suite pour savoir comment va-t-il se reconstruire après cette révélation.
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Beaucoup d’éléments étaient prometteurs dans ce nouveau livre de Muriel Lecou Sauvaire, en sachant qu'il s'agit en plus d'une histoire inspirée de faits réels. Ce fut une bonne lecture, mais peut-être que l'autrice est trop restée sur la véracité des faits, car pour moi, il manque beaucoup de profondeur et d'explications à tout. Le fameux secret d'Elsa n'est pas très surprenant et on ne va pas assez au fond des choses. Au final, on se retrouve frustré car les bases sont présentes et sont bonnes.
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Un roman bouleversant et envoûtant.On le lit sans pouvoir le quitter , on est happe par le secret de famille.

L histoire ,les personnages,Elsa,l atmosphere,la Bretagne nous suivent au

dela des pages.

Un livre qu on garde près de soi pour le relire.L emotion est toujours la .Et chaque arc en ciel nous le rappelle.

Suis-je devenue trop vieille pour apprécier les contes ?

Suis-je trop bête pour en comprendre le sens ?

Suis-je plus cartésienne que je ne le pensais ?

J'avoue que ce roman m'a laissée de marbre et frustrée. impossible pour moi d'entre dedans.

Si l'auteure a voulu faire passer un message, je ne l'ai pas compris. Du moins, en dehors de certaines évidences, comme le fait que les Hommes sont égoïstes, ingrats, manipulateurs.

Qu'a voulu raconter l'auteure ?

Le pire est que je reste sur ma faim car peu de choses sont expliquées et qu'elles ne sont même pas suggérées. Qui est le joueur de flûte , qui est Véra ? Stefan est-il un rêveur idéaliste ou un dangereux psychopathe ?

Que vient faire dans l'histoire un ornithophile pervers et manipulateur ?

Je n'aime pas ne pas comprendre.

C'est décidé, je retourne à mon gros coup de coeur en matière de contes modernes, à savoir Mathieu Malzieu.

Une écriture intimiste qui nous emmène dans la quête de sens d'un fils en deuil. Comme toujours l'auteur nous tient en haleine jusqu'aux dernières pages que l'on referme avec nostalgie et une furieuse envie de partir (re)découvrir la Bretagne. A lire d'une traite sous sa couette ou à l'ombre d'un arbre.

Un très beau moment. Une fois commencé je n'ai plus pu m'arrêter. On s'attache tant aux personnages. Ca parle des amours ... de couple, d'amis, de parents, d'enfant.... de bretagne, d'absolu, de lumière, de couleurs, de la betise humaine aussi. Un grand merci Muriel.

Je remercie Babelio et la maison d’édition Pygmalion de m’avoir permis de découvrir un aussi beau roman, s’agissant tant de l’objet que de son contenu. Rien que l’illustration de sa couverture est un appel à l’apaisement et la contemplation.



Muriel Lecou Sauvaire nous conte l’histoire d’une femme faisant face à la disparition de sa fille avec une délicatesse, une pudeur et une poésie incroyables. Les lettres adressées à Marianne et écrites par le père de Rose m’ont déroutée. Je me suis demandé quel en était le but… cependant, là aussi, l’auteur nous plonge dans les méandres des pensées et des sentiments de ce personnage discret.



Le style est juste et précis, il déstabilise le lecteur afin de lui faire ressentir l’égarement de Marianne, son questionnement, sa confusion. Le mélange de rêves et de souvenirs ponctue le cheminement de cette femme en quête de réponses.



Cela fait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman aussi subtil dans l’expression des sentiments des protagonistes. J’envisage d’ailleurs de le relire plus tard pour en apprécier chaque détail…

J'ai reçu "A l'heure où parle la rose" grâce à l’opération Masse Critique. C'est un premier roman très réussi, tout en sensibilité. Au déballage, j'ai été conquise par la couverture et son vernis sélectif : vraiment joli. J'ai directement eu envie de lire les premières lignes.

Le livre alterne le récit et les lettres du père de Rose, petite fille disparue, dont on suit les deux parents en quête de vérité. Les premières pages du livre commencent avec une des lettres du père. Elle est magnifique et poignante. Pour moi, c'est la plus belle qu'il écrira. Un début qui capte donc totalement. J'avoue avoir très vite compris ce qui se passait, donc la révélation de la fin est un peu tombée à l'eau. Cela n'empêche pas Muriel Lecou Sauvaire d'avoir très bien traité la douleur du deuil dans son roman. Une belle lecture qui remue le coeur.

Cela m'a aussi permit de découvrir les éditions Pygmalion. Ils ont plusieurs autres livres qui ont l'air très intéressants et aux jolies couvertures (cela peut paraître un détail aux yeux de certains, mais je pense que beaucoup, comme moi, y accorde une grande importance).
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Je lis ce livre dans le cadre d'une critique de masse sur Babelio, merci beaucoup et je remercie également les éditions Pygmalion de m'avoir envoyé le livre.



Par quoi ai-je été attirée pour choisir ce livre ?



Tout d'abord la couverture m'a plu, j'aime le bleu, puis ça parle de Paris et enfin le fait que ce soit une nouvelle vision du joueur de flûte de Hamelin a éveillé ma curiosité.

Alors tout commence un peu comme dans le conte, la ville de Paris est envahie de rats, ils sont vraiment partout et ça commence à devenir gênant. Un mystérieux garçon s'installe au dessus de l'appartement d’Audrey, il joue merveilleusement bien de la flûte et il n'y a qu'elle qui peut l'entendre. C'est un jeune homme énigmatique, on ne connaît pas grand chose de son passé et ce que l'on en connaît est-ce la vérité ? Toujours est-il qu'il attire la foule et c'est là que l'effet de masse commence à agir, avec internet tout va si vite, ce nouveau fléau qui peut parfois détruire des vies ...

Il est clair que l'auteur veut passer un message, je l'ai senti et compris ensuite pendant ma lecture mais ce message je ne l'ai pas ressenti suffisamment fort pour que ce livre soit un coup de cœur, j'ai néanmoins apprécié ma lecture.

J'ai découvert à la fin du livre que les éditions Pygmalion avaient créé une nouvelle collection qui s'appelle "Il est une fois" où l'on peut trouver comme ici d'anciens contes mais à la sauce d'aujourd'hui. Je renouvellerai peut être un jour l'expérience ...
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J'ai acheté ce livre parce que je suis tombée sous le charme du premier roman de l'auteur, par sa plume et par sa poésie. Le registre ici est très différent et très original. Le conte de fées du Joueur de flûte de Hamelin est revisité en version contemporaine. Avant d’entamer le livre, on se demande comment l’auteur va s’y prendre pour transposer cette histoire et l’adapter à notre monde actuel. Et c’est une vraie réussite, tout y est, le caractère mystérieux et fascinant du joueur de flûte, le fléau qui ravage notre monde (les rats ou les réseaux sociaux ?), les charmes de Paris et ce délicat va-et-vient entre réel et irréel. On tourne les pages de ce livre avec beaucoup de plaisir, pris dans la tourmente parisienne déclenchée par cet intrigant joueur de flûte et curieux de savoir quelle va être la chute finale…

Les romans ne sont pas vraiment mon fort. Souvent dès les premières pages ils me tombent des mains. " A l'heure ou parle la Rose " m'a littéralement aspiré. Déjà le titre, la couverture et ses couleur, la Colombe et la Lune qui se parlent en continu ... fluides comme le la composition et le style qui suivent de la première à la dernière ligne. Marianne a surement trouvé dans l'écriture une sorte de puissant réconfort, une façon de vivre avec un chagrin éternel, celui d'une maman happée par la disparition de son enfant pourtant tellement toujours présente ... le récit, les lettres, la poésie ... comme le geste qui sauve. Pygmalion semble savoir ou sont l'inspiration et le talent.

magnifique ! bouleversant, j ai adoré!