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Critiques de Moyashi Fujisawa (27)
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Burn the House Down, tome 1

C'est vrai que voir sa maison brûlée totalement quand on est une petite fille, cela marque forcément. Le plus grave est de voir sa mère sombrer dans la désespérance au point de devenir totalement amnésique. La cause de tout cela ? Une amie de sa mère, très jalouse, qui va tout lui prendre par la suite : maison et mari compris.



Bien des années après, notre héroïne qui était gamine au moment des faits, est bien décidée à se venger afin que sa mère puisse retrouver non seulement la mémoire mais sa vie. Il s'agit bien d'une histoire de vengeance assez élaborée qui se poursuivra sur 8 tomes. Nous voilà prévenus !



Le pire est que dans ce climat assez malsain, on prend fait et cause pour notre héroïne tant la rivale est perfide et méchante. Elle réussit à se faire embaucher comme femme de ménage dans la demeure de cette matriarche intrigante.



Il est vrai que le récit ne dévoile pas toute ses cartes au premier abord et qu'il y aura des rebondissements assez intéressants qui vont corser les choses dans ce plan assez machiavélique. La tension va monter assez progressivement pour nous tenir en haleine. C'est vraiment bien construit au niveau du scénario.



Par ailleurs, j'ai bien aimé le graphisme au trait assez féminin qui donne de l'élégance et qui permet un bon confort de lecture.



Bref, c'est un titre qui va plaire surtout aux femmes désireuses de se venger entre jalousie et petits secrets. Manipulation dans un climat d'affrontement psychologique seront au rendez-vous pour faire des étincelles !
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Burn the House Down, tome 1

Club N°55 : Manga sélectionné ❤️

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13 ans après l'incendie de leur maison, deux sœurs mènent une enquête pour tenter d'innocenter leur mère.



Les différents protagonistes dissimulent tous des secrets, le suspens est bien mené !



Gwen

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série terminée en 8 tomes au Japon.



3 publiés en France.



Série avec une intrigue qui donne envie de savoir qui de quoi et pourquoi ?



Camille

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Burn the House Down, tome 4

Comme dans un drama à succès, l’autrice continue de jouer avec nos nerfs, temporiser, développer des lignes annexes vers lesquelles elle part, tout ça pour mieux nous piéger dans sa narration. On la voit venir et pourtant on ne peut s’empêcher de tomber dans le panneau.



Lecture toujours aussi addictive, Burn the House Down en reste cependant chez moi au stade du divertissement. Je ne peux m’empêcher de trouver la narration grossière, dans le sens qu’elle utilise trop de grosses ficelles et un ton surjoué me rappelant trop les séries TV. Je sais que c’est souvent le cas dans bien des thrillers japonais mais là, ça se pose là quand même quand on voit l’exagération des sentiments des personnages. On en perd toute finesse.



C’est d’autant plus dommage qu’il y a une dimension psychologique intéressante mais que la narration charge trop, ce qui lui fait perdre en crédibilité. L’histoire de Kichi par exemple est dramatique. Enfant issu d’une famille pauvre, avec une mère qui craque complètement, harcelé au lycée puis tellement mal dans sa peau qu’il s’enferme volontairement pendant 10 ans. Les moments où il tente de ressortir, tout comme ceux où Anzu tente de le secouer, nous prennent à la gorge. Pas la peine d’en faire des caisses comme ici, juste ça, c’est suffisant. C’est dommage un manque de justesse sur de tels développements.



Parce que c’est justement ça, cette nouvelle relation, qui fait vivre l’intrigue, l’enquête étant à l’arrêt pour le moment. On a bien une petite poussée avec l’autre frère qui se met à tourner autant d’Anzu qu’il suspecte, mais ça meurt dans l’oeuf. Il y a également une nouvelle piste avec des blogs en ligne tenues autrefois par les mères de nos héros, mais c’est une nouvelle direction sortie un peu du chapeau et assez maladroite. Seule la fin, nous remet un coup de boost avec ce stress intense ressenti lors de cette confrontation inattendue, qui devrait relancer les rivalités dans le prochain tome. Pour le reste, c’est le statu quo complet.



Pour autant, malgré un ton trop mélodramatique et surjoué, la lecture reste prenante, addictive même. Anzu se retrouve de plus en plus et dévoile son vrai visage, ce qui la rend encore plus intéressante à suivre, même si ça nous sort de ce huis clos qui était l’originalité de l’oeuvre aussi. Le rendu devient plus classique mais en même temps, je ne voyais pas comment tenir 8 tomes sans sortir de là et élargir le propos. L’autrice a donc eu raison et tant pis pour l’originalité.



Burn the house down reste donc un thriller familial des plus recommandable, surtout pour les fans de séries télé asiatiques qui en retrouveront le ton, l’ambiance et le sens du rythme ici, dans une narration qui semble calquée dessus et nous réserve toujours des surprises. Avec le renforcement d’une nouvelle relation, la série offre de nouvelle promesse et la surprise finale a aussi son petit effet. Alors malgré des maladresses, on a envie de se jeter sur la suite.
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Burn the House Down, tome 3

Thriller terriblement addictif, Burn the house down entame une nouvelle phase avec ce tome d’une grande violence où un nouveau personnage vient se mêler de près de l’enquête d’Anzu.



Si j’aime toujours autant la narration de Moyashi Fujisawa pour nous conter ce drame humain et l’enquête à couteau tiré qu’Anzu mène en fouillant chez sa belle-mère et en l’espionnant, je trouve parfois que l’autrice manque cruellement de finesse et en fait trop. C’est le cas ici où le personnage du fils ermite de Mme Mitarai est dépeint de manière totalement excessive au point qu’on frôle le ridicule. C’est bien d’être percutante et de faire frissonner, mais encore faut-il que le danger soit crédible, ici on va trop loin dans la mise en scène choisie et ce pendant longtemps.



En effet, ce tome n’est qu’une suite de scènes où Anzu se fait méchamment menacer par un Kiichi totalement fou. Si je trouve intéressant qu’il découvre ce qu’elle fait et qu’il tente de la faire chanter, la façon dont s’est fait ne me plaît guère. L’autrice en fait des tonnes et part un peu dans tous les sens avec les agressions sexuelles qu’il lui fait subir et le récit de ce site putaclik dont il est le propriétaire et auquel il l’oblige à participer. Elle mélange un peu tout ici, pas besoin d’en faire autant. Je trouvais que la menace de la dénoncer était déjà bien suffisante.



C’était plaisant de voir une Anzu encore plus en danger parce que cela l’a poussée à évoluer et changer de stratégie, ce qui relance l’histoire. Celle-ci était un peu restrictive au début, maintenant elle s’ouvre avec l’ajout notamment de sa soeur dont elle accepte l’aide après bien des péripéties, puis de Kiichi finalement quand il reprend ses esprits. Anzu n’est plus seule à enquête ce qui ouvre de sacrées perspectives. On a ainsi droit à une rencontre avec le père des filles, à une présence plus accrue du frère de Kiichi et aux souvenirs de ce dernier, autant de pièces qui pourraient compléter ce puzzle.



Thriller déjà addictif à lire, l’autrice ajoute une dimension humaine dans ce tome qui a su m’émouvoir. Pas quand Anzu était en danger, on a déjà vu que c’était surjoué donc pas possible pour moi. Non, c’est quand elle va rendre visite à sa mère, moteur de l’histoire, qu’il se passe quelque chose. Anzu tombe le masque et avec le souvenir de leur relation passée à elles 3, sa mère, sa soeur et elle, l’émotion nous submerge, pure et puissante. C’est pour ce genre de moment que je lis la série.



Là où certains chercheront peut-être l’emballement et la tension montante, c’est dans l’émotion que le titre me plaît le plus. Je me moque un peu de voir l’héroïne cernée dans sa terrible enquête, je m’intéresse plus au moment où elle tombe le masque et redevient une petite fille que cette implacable dénicheuse de vérité. C’est plus la motivation que la résolution finale qui me touche. Alors ce tome m’a partagée, j’ai vécu un grand moment avec sa mère et un vrai calvaire dans l’enchaînement des scènes surjouées de son enquête tournant au fiasco. Espérons que la suite ne tombe pas du mauvais côté.
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Burn the House Down, tome 1

Après nous avoir sorti l'excellent Utsubora, Akata a renouvelle l'expérience avec un nouveau thriller qui promet d'être de haute volée : Burn the house down.





Avec ce titre, l'éditeur s'inscrit dans une vague de polar dénonciateur des hypocrisies de notre société, comme c'était le cas avec Utsubora, mais c'est fois ce sera avec une série plus longue, plus punchy et moins arty, plus classique aussi. Première série aussi longue de son autrice, le titre fut publiée dans le magazine japonais Kiss, que j'apprécie énormément et qui est une valeur sûre pour moi. En plus, alors qu'elle travaille depuis près de 10 ans, la mangaka a développé une veine sociétale dans ses oeuvres d'après l'éditeur français, ce qui ne peut que titiller mon intérêt.



Avec une entrée en matière fort efficace, l'autrice nous entraîne dans un huis clos intimiste et inquiétant entre une jeune employée de ménage et son employeur, toutes deux liées, sans que cette dernière le sache, par un drame survenu des années plus tôt : l'incendie de la maison d'Anzu. Avec une ambiance un peu à la Almodovar, nous allons nous retrouver à suivre Anzu qui se fait passer pour une Shizuka et qui va se faire embaucher par celle qu'elle pense responsable de cet incident : la nouvelle femme de son père. Un jeu de dupes fort stressant.



Tout repose sur le jeu de chat et de souris dans lequel se lance l'héroïne. En s'immisçant dans la vie de la nouvelle femme de son père pour trouver des preuves dénonçant ce qu'elle a fait autrefois, elle met le doigt dans un terrible engrenage. On sent qu'Anzu/Shizuka est quelqu'un de foncièrement gentil, avec le coeur sur la main, mais elle se retrouve acculée et va se retrouver piégée dans cette situation sous le regard impuissant de sa jeune soeur et celui hagard de sa mère...



L'autrice a parfaitement su mettre en scène cette tension qui va progressivement monter au fur et à mesure qu'Anzu/Shizuka va tomber sur des détails de sa vie d'avant et qu'elle va nous révéler aussi bien dans le présent que le passé le vrai visage de sa belle-mère. Celle-ci a pris la vie son ancienne meilleure amie et est désormais une influence en puissance sur les réseaux sociaux, ne vivant ainsi que pour les apparences. C'est une critique percutante que Moyashi Fujisawa fait de notre société à travers elle, car nous allons découvrir la réalité derrière le joli visage qu'elle expose et ce n'est pas très beau à voir... Mère abusive, épouse menteuse et manipulatrice, amie en carton pâte, cette Makiko est horrible. Mais en même temps, je sens venir une certaine nuance dans son portrait à travers la mise en scène de la folie qui la gagne, elle qui était autrefois pauvre. Je suis attrapée, je suis intriguée.



La mangaka est vraiment douée pour alpaguer le lecteur avec ses mystères. Il y a d'abord la question de l'incendie bien sûr, puis la façon dont Makiko a fini dans les bonnes grâces au père d'Anzu, mais aussi les secrets de cette maison, lieu central de l'intrigue. Alors que je me demandais comme elle allait faire tenir son histoire sur 8 tomes dans ce seul lieu, elle a su me surprendre avec un rebondissement certes un peu vu et revu mais efficace et pertinent ici dans la critique faite de cette société hypocrite qui ne vit que pour les apparences. Elle met cela en scène avec une jolie utilisation des noirs et des regards pesants et inquiétants comme dans tout bon thriller où l'âme folle des personnages passe par leurs yeux.



Burn the house down, bien que moins saisissant que l'artistique Utsubora, fut une lecture fort efficace au premier tome scotchant, qui démarre sur un mystère classique mais parfaitement orchestré et mené par une autrice qui a un message à nous délivrer : stop cette société d'apparence qui pousse les gens au pire et fait souffrir les victimes conjointes. Akata a encore fait une belle trouvaille pour sa veine polar et sa veine sociétale. Bravo.
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Burn the House Down, tome 2

Même si les ressors sont gros, impossible de lâcher à nouveau les pénibles aventures d’Anzu et sa soeur dans cette quête vengeresque à hauts risques !



J’avais quitté Anzu sur un premier danger, ceux-ci s’enchaînent dans cette suite sous tension pour Moyashi Fujisawa se plaît à faire sans cesse monter la tension et à mettre son héroïne en danger. Sauf que là où elle était seule dans le tome 2, elle se voit entrer en relation avec plusieurs autres personnages ajoutant encore à la tension ambiante.



La narration de la mangaka est on ne peut plus classique, pourtant elle est aussi ravageusement efficace. Que ce soit avec l’espèce de relation de dépendance affective qui se noue entre Anzu et le fils de sa patronne, ou avec les interventions secrètes et non voulues de sa soeur, ou encore avec le piège et contre-piège tendu entre elle et sa patronne, tout est écrit avec de gros sabots et pourtant tout passe et nous passionne. On tremble à chaque avancée d’Anzu, à chaque désir exprimé d’un plan qu’on sent bien mal ficelé. Il y a plein de trous dans la raquette mais c’est ce qui rend à la fois cette lecture addictive et proche de nous dans un certain sens, car elle est humaine derrière ce plan rocambolesque.



Cependant nous ne sommes qu’au tome 2 et l’autrice s’en garde énormément sous le coude. On se concentre donc sur la passion pour les tenues vestimentaires et accessoires de Mme Mitarai dans ce tome, pour chercher ainsi des indices sur ce qu’elle a fait autrefois. Cela prend pas mal de temps, on fait pas mal de détours. Le rythme se promet donc d’être assez lent, avec régulièrement des embûches venant compliquer les choses. Celle de la fin de ce tome ne me paraît donc pas insurmontable en cela et je reste curieuse de voir comment ça va évoluer.



Avec ces fils d’intrigues assez classiques, l’autrice tisse la toile d’un thriller efficace où tout ce qui peut sembler surjoué passe bien au final car c’est prenant et addictif. La prévisibilité ajoute au charme et rend la série plus humaine derrière ses éléments plein d’exagération mis en avant dans la narration. On est donc happé par cette quête de vengeance aux dangers omniprésents et régulièrement réels et impossible de lâcher tant que ces deux soeurs n’auront pas obtenu justice.
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Burn the House Down, tome 2

"Burn the House Down" aborde tous les codes du thriller et nous tient totalement en haleine, tout en mettant en avant la famille, et également des réflexions percutantes. Mais attention ne relâcher jamais votre garde, restez bien attentif, car cette histoire jouera avec vos nerfs de nombreuses fois et à bien des égards. Tous les personnages sont intéressants et ont des éléments à apporter à l'histoire.

Il se démarque aussi en n'en faisant pas une revanche à n'importe quel prix et en nous faisant réfléchir à pas mal de thématiques importantes, actuelles, entre autre celle des réseaux sociaux, des like, du nombre d'abonnés, et cette image (fausse) entretenue, ici justement à travers le personnage de Makiko Mitarai. Son regard, les airs qu'elle peut avoir sont également bien capturés, tout comme cette ombre qui l'accule. Tout est plus complexe qu'il y paraît. Mais cet incendie a fait de sacrément dégâts dans bien des corps et des cœurs. Il a laissé une trace indélébile.

Il est quand même plus positif que d'autres et c'est sa plus grande force, car si cette recherche de la vérité doit être faite, il faudra quand même qu'ils avancent dans leurs vies.

Entre la lecture du tome 1 et celle du tome 2, j'ai dévoré le jdrama qui s'est montré à la hauteur, puissant, haletant du début à la fin, et vu que le manga développe un peu plus certains points tout en ayant un graphisme qui participe encore plus à notre immersion, il est encore plus puissant sous cette forme.

Une lecture fortement conseillé aux gens lisant des thrillers, je conseille aussi le visionnage du jdrama au passage. Et si c'est trop dur d'attendre, il faudra attendre que le manga soit sorti entier. En tout cas, ce tome nous laisse sur un cliffhanger terrible.

Makiko est obnubilée par son image. On lui propose d'aller encore plus loin, de se dévoiler plus. Elle est en grande hésitation, surtout qu'elle a beaucoup à cacher.

Kiichi, le personnage surprise du tome 1, continue à être fortement présent et prendre de plus en plus d'importance. Nous le voyons autrement mais pourquoi donc est-il ainsi ?

Il fait sursauter plus d'une fois notre chère Anzu, qui va avoir bien du fil à retordre avec Madame Mitarai le tout à cause d'un petit détail. Anzu est très impressionnante, pas seulement

par cette enquête qu'elle tente de mener, par son courage, par tout ce qu'elle a fait pour assurer leur indépendance, mais aussi c'est une très bonne conseillère. Et en ménage, elle se

débrouille fort bien. Elle a appris très jeune à faire les choses. Elle sait parler avec les gens, mais elle aussi un bel entourage. Son amie Claire qui pourra lui apporter des informations,

et sa petite sœur Yuzu qui aimerait l'aider. Leur mère n'est plus que l'ombre d'elle-même, ça fait de la peine.

Par moment, pour raccorder les éléments, nous voyons des instants du passé.

Prêt pour une enquête haletante et surprenante ? Attention, accrochez vous bien et restez bien attentif !
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Burn the House Down, tome 1

Avec Burn the house down signé Moyashi Fujisawa dont c'est la première longue série, les éditions Akata nous présentent un thriller acéré, un huit-clos dans un foyer familial où vient s'incruster? telle un parasite (pour reprendre le titre du dernier film de Bong Joon-ho), une jeune femme déterminée à se venger et à reprendre ce qui lui revient



Comme l'annonce la première de couverture qui joue délicatement avec les yeux de braises de son héroïne, l'intrigue de Burn the house down est une quête hantée par les flammes, celles d'un incendie qui a brisé la famille d'Anzu Murata des années plus tôt lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Désormais, la jeune femme peut préparer sa revanche. Elle se fait embaucher comme femme de ménage dans une riche demeure possédée par une belle matriarche, femme au foyer et mannequin à ses heures perdues.



L'infiltration peut commencer.



Ainsi, le scénario de Burn the house down m'a rappelé l'exceptionnel film de Bonh Joon-Ho, le multi-récompensé Parasite de par ce côté huit-clos familial avec des étrangers qui viennent s'incruster dans une bonne famille de bourgeois. En effet, on retrouve dans le manga de Fujisawa, une petite dimension sociétale, notamment à travers le personnage méprisable de la femme au foyer Makiko Mitarai qui a voulu progresser dans l'échelle sociale quitte à bruler les étapes... tandis qu'Anzu, propulsée dans une vie plus modeste, va tenter de reprendre ce qui lui appartient. Ce thriller s'avère aiguisée dans ses propos et la fausse douceur de ce premier tome qui introduit d'abord cette confrontation laisse présager de bons moments de suspense psychologique et un bon jeu de manipulation.



Pour renforcer cette tension prenante dans ce huit-clos, la mangaka opte pour un dessin plutôt épurée et ciselée qui joue sur les trames angoissantes et une bonne expressivité des personnages jouant agréablement avec des sentiments de faux-semblants comme les sourires en apparences d'Anzu et de Mikako. Il y a un jeu du paraitre que la mangaka arrive à bien mettre en valeur dans un premier tome qui ne va pas nouer de suite un climat de confrontation mais qui parvient à nous mettre en haleine.



L'écriture des personnages est plutôt fine comme notre héroïne qui cherche à se venger comme le montre son regard prédateur mais qui est loin d'être dénuée d'humanité. La matriarche est un personnage d'ambitieuse plus convenue mais qui peut réserver aussi quelques petites surprises par la suite, surtout quand on a connaissance de ses vraies origines sociales. Le manga joue beaucoup sur cet aspect-là et s'amuse à passer au vitriol l'ambition sociale de certains qui peut mener à de sérieux drames. La mangaka met aussi en valeur l'utilisation abusive des réseaux sociaux et de ce narcissisme omniprésent qui anime la matriarche, déterminée à faire toujours plus de vue sur insta. Par contre, bien que la matriarche en prend pour son grade, j'espère que notre héroïne sera aussi traitée avec un peu plus de nuance ... quitte aussi à basculer dans davantage de machiavelisme ce qui pourrait se révéler interessant par la suite.



Burn the house down promet d'être une série qui va jouer aussi bien sur les apparences dans le pur sens du thriller à travers ce jeu d'infiltration au cœur d'une famille de riche troublé par un sordide secret et une réflexion plus critique sur ce même désir d'apparence et d'ascendance social.



Au final, qui est la véritable menteuse dans ce thriller prometteur ?



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Burn the House Down, tome 1

« Burn the House Down » a une couverture magnifique, flamboyante, qui attire l’œil. On dirait que des flammes s’échappent des yeux de la femme sur la couverture. Ainsi c’est déjà très bien joué pour nous attirer. L’histoire est mystérieuse, intéressante, happante. Au fond c’est une histoire comme bien d’autres, elle est triste, mais nous avons également tout à y découvrir, et cela va se passer sur le temps, où en même temps une jeune femme se mettra en danger pour mettre à jour la vérité.

C’est un mélange de chronique sociale et de thriller, avec le tout fort bien dosé pour nous prendre aux tripes et nous surprendre. Il va mettre le feu !

Ce manga sort chez Akata. J’ai regardé les couvertures japonaises, elles sont sublimes. Nous savons aussi qu’il sera en 8 tomes. Il est de FUJISAWA Moyashi. Elle a un dessin beau, percutant, saisissant. C’est un peu particulier au tout départ, mais très vite nous sommes saisis. C’est très fluide à lire, et le découpage, la mise en scène nous percutent clairement de plein fouet.

Quand vous ouvrez le manga, vous voyez un homme et une petite fille devant une maison brûlée, avec une femme agenouillée à terre. Cette scène est très marquante. Mettez vous un seul instant à leur place, imaginez voire votre domicile brûlé. Sauf que littéralement cela a détruit encore bien plus, une véritable descente aux enfers pour cette mère et ces deux filles, qui ont tout perdu à ce moment là. Pour l’instant, ce n’est quand même pas totalement clair, elle se sentait responsable certes, mais il y aurait peut être anguille sous roche, mais cet homme, son mari qui l’a aimé, avec qui elle a fait des enfants, qu’a-t-il fait ? dit ? Pour l’instant, c’est le grand absent.

Nous retrouvons Anzu alors qu’elle a bien grandi, c’est une jeune femme maintenant. Elle vit avec sa sœur. Elles ont une belle complicité. Plusieurs fois nous replongerons dans le passé pour faire les différents liens, voir ce qu’elles ont vécu, comment elles l’ont perçu. Leur mère est très belle mais faible de santé, fragile.

Le métier d’Anzu est de faire des ménages, elle se fait appeler Shizuka Yamauchi, et va tout faire pour être embauché par Madame Mitarai dont elle scrute les moindres fais et gestes, notamment par ses réseaux sociaux, comme quoi encore une fois ils ne reflètent pas la réalité, le nombre d’abonnés et de « j’aime » non plus, et il y a un côté dangereux à s’exposer aussi.

Nous y voyons toute l’hypocrisie de la société. Cette femme joue les femmes parfaites, quitte à arrondir les angles, mentir. Elle a de grandes exigences et ambitions. Elle nous impacte directement et plusieurs fois. Elle est glaçante, mais la société, les rumeurs, les faux semblants, comment fonctionne certaines choses ce n’est guère mieux. Elle joue le jeu d’un système pourri, mais à quel point ?

Anzu sous une fausse identité compte bien percer ses secrets et découvrir la vérité. Mais elle risque également de se mettre en danger.

Ironiquement, le foyer de Madame Mitarai est encore plus éclaté qu’on ne le pense, mais que s’est-il passé pour tous les gens concernés ? Félicitations à FUJISAWA Moyashi qui joue vraiment bien avec nos nerfs, et distille très bien la peur d’Anzu d’être découverte, la difficulté de garder contenance lors de certaines scènes, la peur quand elle perçoit une ombre, les mystères, et bien d’autres choses. Nous n’avons qu’une hâte percer les zones d’ombres et révéler toute la vérité, mais également espérer une forme de bonheur pour ces 3 femmes qui gardent une belle complicité, mais la mère ne va pas bien du tout.



Mini avis : Très bonne lecture. La couverture attire et attise. Le graphisme est particulier sur le coup mais d’une grande force. La mangaka nous offre un mélange de chronique sociale sous fond de critique sociale et de thriller totalement savoureux. Tout est bien géré et raconté pour rester en permanence dedans et avoir de vives émotions. C’est le feu !!!



Vous l’avez repéré ? Il vous attire ? Comment trouvez-vous la couverture ?
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Burn the House Down, tome 3

La tension est constante et puissante dans ce tome, qui nous retourne totalement, avec quelques surprises au passage, ainsi que de puissantes réflexions.

Le tome nous montre la force physique d'un homme et combien elle peut être dangereuse, le côté diabolique des réseaux sociaux notamment le pouvoir de la rumeur qui s'amplifie avec internet, et pour finir les différentes visions qu'on peut avoir d'un même évènement.

Il apporte également une réflexion intéressante sur les relations toxiques.

Avec une nouvelle couverture de folie, ce tome met le feu et nous rend impatient de connaître la suite, mais d'abord remettons nous de nos émotions.

Le tome reprend exactement où nous en sommes restés et la peur se dégage littéralement des pages. Anzu s'est faite prendre au piège d'une manière sacrément imprévue, qui prouve encore une fois de rester sur ses gardes. La confrontation est dantesque, les paroles sont fortes. Un côté très oppressant se fait sentir sous voile de menaces physiques, de violence.

Anzu est totalement troublée, et elle a bien du mal à tenir son masque. Mais en même temps, il y a beaucoup de personnages qui ont plusieurs faces à nous offrir.

Le travail graphique participe très bien à l'ambiance glaciale qui peut s'instiller par moment.

Anzu ne veut-elle pas en faire de trop toute seule ? Tout cela amène à la famille, mais également aux différences de caractère. Une façon d'être peut aussi exaspérer une autre personne.

Le danger se fait plus que jamais sentir, mais la quête de la vérité continue. Dans quel but ?

Déjà il y a le besoin de savoir, de rétablir la vérité.

Celle-ci est justement souvent mise à mal à travers le côté faux des réseaux sociaux, qui montrent souvent qu'une partie, et finalement peuvent totalement nous tromper. Avec Makito, nous voyons leur danger, mais également la forme de dépendance qui peut naître. Makito se nourrit de like, d'abonnements, de commentaires qui la mettent en avant. Mais avec cela peut aussi venir des actions malveillantes.

C'est très fort à plusieurs niveaux. De mon côté, une chaude recommandation si vous lisez des thrillers. Et là, il a une belle touche en plus, mais il saura aussi vous glacer et jouer avec vos nerfs.
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Burn the House Down, tome 1

Un petit Josei qui se terminera en 8 tomes. C'est un manga psychologique, un drame avec un mystère que nous essayons d'élucider aux côtés de Anzu. Pourquoi et comment sa maison a t elle brûlé, qui est cette étrange femme hautaine et pourquoi Kyoko se fait elle engager en tant qu'aide ménagère là bas ?

Suspense, Vengeance et famille seront les maîtres mots de l'intrigue.



Personnellement, j'ai beaucoup aimé et j’ai si hâte de lire la suite ! L’autrice nous entraîne dans un huis clos intimiste et inquiétant, un jeu du chat et de la souris avec une protagoniste déterminé à connaître la vérité et à venger sa famille.

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Burn the House Down, tome 5

Alors que je pensais l’intrigue arrivée dans un cul de sac, Moyashi Fujisawa me surprend encore en relançant fort joliment son histoire dans des voies que je n’avais pas vu venir. J’aime cette surprise !



Depuis le début, ce thriller oscille entre drame psychologique plutôt bien mené et mise en scène un peu excessive faisant perdre de sa crédibilité à l’histoire. Cette maladresse reste présente mais je l’ai trouvé moins forte ici. Certes, nous avançons à coup de tours sortis du chapeau mais les réactions sont moins excessives et cela passe mieux. Peut-être aussi est-ce que tout simplement j’aime qu’on sorte de ce huis clos et que l’histoire se complexifie au fur et à mesure qu’on en élargit le nombre de protagonistes.



Dans ce nouveau tome, on s’intéresse ainsi non plus seulement au duo que formait les mères de nos héros, femme et ex-femme du docteur, mais également à la famille de ce dernier et c’est assez révélateur. L’autrice nous présente le portrait d’un homme totalement soumis au matriarcat de sa famille et qui a fait vivre un calvaire matrimonial à son ancienne femme à force de ne pas la défendre. Avec une telle personnalité, pas de surprise de découvrir autant de cadavres dans son placard, ce qui est parfait pour nous lecteurs pour venir titiller notre âme vengeresse.



Et de vengeance, on va sacrément en parler ici, l’autrice se joue bien de nous dans ce tome en nous faisant croire l’histoire terminée et la vengeance de nos deux soeurs percée à jour, quand Makiko découvre ce que mijote la plus jeune des soeurs. Mais heureusement ça ne s’arrête pas là et l’autrice ménage bien ses effets pour nous révéler ce qui relancera l’intrigue. C’est assez classique, totalement inattendu et improbable, mais jouissif. Nos deux soeurs se découvrent ainsi de nouveaux alliés de tous les côtés, qu’elles doivent aussi bien à la douceur de leur mère qu’à leurs propres qualités. Epaulés de ces nouveaux alliés, elles peuvent continuer à mener l’enquête au plus près de Makiko, ce qui va encore se révéler édifiant.



Pour autant, petite frustration dans ce tome, l’enquête avance fort peu. On avait eu la révélation du cardigan, puis de l’enregistrement et enfin du blog. Les deux premiers sont à oublier, percés à jour et effacés. Le dernier est une piste qu’elles suivent toujours et qui les a conduites à une nouvelle autour d’une mystérieuse influenceuse, mais pour le moment on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent. L’autrice semble temporiser et proposer plutôt un tome de transition ici.



D’ailleurs, elle temporise aussi du côté relationnel. Anzu n’a plus de relation avec les fils de Makiko. Elle sert juste de manager à Makiko désormais et on les voit peu échanger. C’est sa jeune soeur, Yuzu, qu’on voit plus ici dans ses tourments après avoir laissé échapper des informations à son père, qui a tout avoué à sa femme, ou encore dans ses regrets vis-à-vis de Shinji. Mais soyons honnêtes, ce n’est pas des plus intéressants. Ce sont des mécaniques vues et revues avec des personnages assez fades finalement. Le plus intéressant, c’est la façon dont elle décortique la relation toxique des parents d’Anzu et Yuzu, avec un père trop faible vis-à-vis de sa famille et une mère trop soumise, qui a tenté de se rebeller mais sans que ça fonctionne…



J’ai quand même pris énormément de plaisir à cette relance toujours aussi sombre de l’intrigue. L’autrice gère très bien les ambiances tendues de son récit, les petits coups de stresse, les peurs qu’elle instille. Il y a un petit côté m’as-tu excessif mais c’est aussi ce qui nous fait frissonner. Et quel bonheur de voir la galaxie des héroïnes s’élargir et ne plus les voir mener ce combat pour la vérité seule. Je suis très curieuse de suivre les prochains développements.
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Burn the House Down, tome 3

Anzu est en bien mauvaise posture : le fils de Mme Mitari, Kiichi, l’a reconnue et menace de la faire chanter si elle n’obéit pas à ses ordres. Dans le même temps, Yuzu s’est laissée convaincre d’aller voir son père. Elle y va de bonne grâce puisqu’elle tentera de s’emparer de la carte SD qui contient une vidéo tournée au moment de l’incendie.

Les 2 sœurs agissent en parallèle afin d’avancer dans leur enquête. Mme Mitarai prend un peu moins de place dans ce tome. Le scénario est toujours aussi prenant.

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Burn the House Down, tome 2

Dans ce second tome, Anzu fait son possible pour rester discrète et garder son travail. Mais quelques imprudences la mettront dans l'embarras. Dans le même temps, sa sœur tente elle aussi de faire sa part et d’approcher la famille Mitarai…



On avance petit à petit, des détails sont dévoilés et distillés ça et là. C’est toujours aussi plaisant à lire, d’autant plus que les différents personnages sont totalement imprévisibles.

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Burn the House Down, tome 1

Contre toute attente c’est pour le moment l’un de mes coups de cœur manga de l’année 2023, et pourtant les personnes qui me connaissent bien savent que le thriller est loin d’être ma tasse de thé. Burn the House Down c’est l’histoire d’une jeune femme prête à tout pour lever le voile sur la cause de l’incendie qui a détruit sa famille plusieurs années auparavant.



Aux côtés de Anzu, on fait la connaissance de l’inquiétante Madame Mitarai, qui semble avoir plus d’un secret à cacher au sein de sa demeure (à commencer par ses fils ou son usage narcissique des réseaux sociaux). L’histoire est ultra prenante et la tension bien présente au fur et à mesure des découvertes de l’héroïne sur l’hôtesse de maison.



Je ne m’attendais pas à autant aimer ce manga mais me voilà impatiente de découvrir la suite et le fin mot de cette histoire de vengeance.


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Burn the House Down, tome 2

Un deuxième tome tout aussi sympathique que le premier. Cela avance, est bien rythmé, arrive à sortir quelques surprises. Cette série est à conseiller à ceux qui apprécient les thrillers. Il faudra quand même une grosse surprise pour espérer accrocher d'autres lecteurs à mon avis. De plus, le dessin reste au même niveau, sans grande fulgurance malheureusement.

J'ai apprécié l'énergie dégagée par Yuzu, la sœur de notre héroïne. Vivement la suite !
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Burn the House Down, tome 1

Une bien jolie jeune femme en couverture, un titre qui intrigue, … sans compter le résumé qui en dit à la fois trop et pas assez. Quel est le lien entre le passé et le présent de Anzu ? Makiko Mitarai, indéniablement. Au fil des pages, les lecteurs noteront la presque obsession de l’aide-ménagère pour son employeuse. Il faut dire que si la maîtresse de maison ne reconnait pas la jeune femme à son service, il en va autrement pour Anzu qui a réussi à obtenir ce poste sous un nom d’emprunt. Car sous ses traits bienveillants, la réelle identité d’Anzu, avant le divorce de ses parents, n’est autre que Mitarai également !



Moyashi Fujisawa nous plonge dans un thriller en 8 tomes qui commence relativement bien pour les amateurs du genre. On donnerait, comme le dit le proverbe, « le bon dieu sans confession » aux deux antagonistes, alors que Madame Mitarai n’a rien de la ménagère qu’elle prétend être sur les réseaux sociaux et les magazines. De même, Anzu n’a pas fait son possible pour dégoter cet emploi sans arrière-pensée. Elle sent que la nouvelle épouse de son père n’est pas innocente au malheur de la famille. Makiko serait peut-être même l’instigatrice de l’incendie qui a scellé le sort des époux, divorcés peu de temps après la catastrophe.



Un drame qui aura marqué bien plus que Anzu, sa jeune sœur et leur mère. On découvre rapidement que tous les protagonistes ont leurs fardeaux à porter, dans un clan comme dans l’autre. Mais impossible de vous en dire davantage sans troubler le suspens mis en place. L’autrice peut donc se targuer d’avoir savamment manié son scénario, accompagné d’un dessin classique, aux personnages attractifs et aux décors minutieux, même dans le plus sombre couloir. De quoi se réjouir de voir poindre prochainement le deuxième tome !
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Burn the House Down, tome 1

Alors oui, le scénario de base peut sembler assez classique : une enfance traumatisée par un évènement qui entraîne une vengeance à l'âge adulte.



Mais. Cela est bien écrit, bien rythmé et arrive à être surprenant. Les lieux ne sont pourtant pas si nombreux pour le moment et on ne s'ennuie pas.



Le dessin, qui peut paraitre classique et sans charme particulier, prend toute sa force à travers différentes planches où on ressent une émotion d'une immense tristesse : Anzu devant la porte d'une chambre, Makiko devant cette même porte, entre autres.



J'espère que l'autrice va arriver à continuer de nous surprendre par la suite !
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Burn the House Down, tome 1

J'avais hâte de le lire et je ne suis pas déçue.



Le premier tome commence directement dans le vif du sujet. On a pas le temps de s'ennuyer, c'est très accrocheur. Par contre le dessin est pas génial, par moment j'ai eu un peu de mal à comprendre l'expression des personnages, ce qui peut être dérangeant pour comprendre leur émotions. Mais hormis ça j'ai hâte de lire la suite !
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Burn the House Down, tome 1

Lorsqu’elle était enfant, Anzu Murata a vu sa maison prendre feu et son père partir avec une autre femme qui s’était liée d’amitié avec sa mère. Depuis, sa mère est malade et persuadée d’avoir commis une erreur d’inattention qui aurait provoqué l’incendie.

Quelques années plus tard, Shizuka Yamauchi est embauchée pour faire le ménage chez Mme Mitarai, une femme au foyer modèle aux yeux de tous mais dans les faits dédaigneuse et autoritaire, qui fait souvent la couverture des magazines pour du mannequinat.

On apprend très vite que Shizuka (alias Anzu Murata) est là sous une fausse identité et qu’elle cherche à connaître la vérité sur l’incendie…



C’est un manga qui nous embarque dès les premières pages, il y a du suspense, des personnages qui ne laissent pas indifférents et une atmosphère qui m'a fait penser au film « Parasite » et à la série « The glory ». 8 tomes sont prévus et j’ai hâte de voir ce qui va s’y tramer !

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