Jamais un écrivain ouvrier n'a cherché à décrire la médiocrité.
La littérature ouvrière n'a jamais eu pour but de glorifier la platitude. Son but est même tout autre. Elle tend démontrer que le peuple a aussi son élite, que les métiers ont eux aussi leur beauté, que l'âme populaire n'est pas sans noblesse, qu'elle a ses espoirs et ses haines, une volonté collective, et qu'elle tend à devenir.