La mondialisation était selon lui peu ou prou la continuation du modèle colonial. Les nations développées continuaient à se procurer des matières premières et de la main d'oeuvre à bas prix. Le consommateur final y trouvait son compte même s'il rechignait à l'avouer. Les biens de consommation étaient à moitié prix de leur vraie valeur; celle qui résultait d'un salaire juste.
Chaque chose ayant son revers, ce qu'on gagnait au niveau des prix, on le perdait au niveau de l'emploi, et la cohorte des chômeurs était grossie par une immigration à laquelle on parvenait difficilement à offrir une qualification.