Le poète est solitude. Il n'attend pas de ralliements. Mieux, il s'en effraie et s'en écarte.
Ce qui importe au poète, la seule chose, c'est d'écrire depuis son extrême rêve, avec tout l'irréductible de sa voix, avec tout ce qu'il est seul à pouvoir dire, avec tout ce qu'il a appris de son propre corps-à-corps avec la vie, et dans un dédain total de la conjecture sociale et des justiciers du moment (...).