J'aimais cette période de l'année où l'été commençait à céder la place à l'automne, puis à son long hiver. Le brouillard enveloppait le sommet des arbres telles d'immenses toiles d'araignées , l'air sentait le bois et la terre humide. Maman trouvait le climat anglais déprimant. Ce devait être très ennuyeux de ne pas être témoin du cycle de la nature, de ne pas voir ces mains magiques et invisibles transformer le vert émeraude des feuilles de bouleau en un bronze doré et chatoyant.