La réalité est bien pire que le cauchemar, je le sais, je l'ai vérifié. Je vais dompter mon esprit et mon inconscient qui m'échappent la nuit. Je le peux.
C'est pour ça que j'écris, je bois, je fais l'amour si voracement. Je veux sentir le corps vivant et m'abandonner pour jouir de cet éclair d'oubli, de cette joie miraculeuse. Je veux croire que le temps passera, estompera, polira, et je continuerai de faire l'amour, à caresser la peau vive, en la chérissant avec mes mains, mon sexe, ma bouche, ma langue. Transpirer, embrasser, lécher, mais ne surtout pas rêver.