C'est à l'université [et non à l'ENA] que devrait revenir la responsabilité de former les élites françaises, tout en garantissant l'égalité d'accès aux carrières publiques. C'est elle, et elle seule, qui peut ouvrir l'esprit critique aux étudiants qui aspirent aux fonctions publiques, et pas seulement l'esprit d'obéissance ou de servilité.