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Critiques de Kate Mosse (484)
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Fantômes d'hiver

Hiver 1928, Freddie Watson tente d'oublier son passé douloureux : la mort de son frère lors de la Première Guerre mondiale annoncée comme "porté disparu" et jamais retrouvé depuis lors ; ses parents décédés il y a peu, mais obnubilés par la perte de leur premier enfant et ayant oublié d'aimer leur autre enfant. Pour cela Freddie, se balade au gré de ses envies dans la Sud de la France.Lors d'une de ces promenades, Freddie est pris dans une tempête de neige et son Austin jaune menace de tombé dans le ravin. Il arrive à s'extirper de l'habitacle et décide de chercher un refuge. Ses pas le conduisent à Néans, un village isolé et triste. Il trouve refuge dans une auberge où la propriétaire lui propose d'assister à une soirée. Une soirée des plus étranges ...





Quel superbe roman ou plus précisément conte. Ce petit livre est touchant par son intrigue et ses personnages. Une histoire de deuil de deux êtres à deux époques différentes. Les guerres ont beau évolué technologiquement, elles font des morts et laissent les vivants avec une douleur atroce.

Kate Moss arrive à distiller l'émotion requise sans tomber dans le pathos... même si au début, il faut reconnaître que le personnage de Freddie semble nombriliste au possible. Rapidement cependant, Kate nous dévoile au fil des pages les raisons de ce renfermement sur sa personne.





Le roman possède une simplicité trompeuse. En effet, le lecteur se laisse porter par ce récit quelque peu mystérieux pour sombrer dans les horreurs des guerres, notamment les guerres de religion au XIVe siècle.





Je ne connaissais pas cette auteur et je suis plutôt enchantée par cette belle découverte. Kate Mosse possède une plume douce et poétique avec un style captivant le lecteur.



À lire sans hésitation.😍

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La fille du taxidermiste

Je n'aime pas ces lectures ou je ne sors pas avec un avis tranché ou je reste sur ma réserve. J'aime les choses franche et bien marquée



J'ai apprécié l'écriture de l'auteur qui arrive a créer une atmosphère pesante avec quelques mots et une situation qui est étrange, angoissante. Elle sait garder le suspens. J'ai trouvé une certaine ressemblance dans cette atmosphère a celle qu'avait créé précédemment Mary Shelley.

Il faut reconnaître que Kate Mosse est particulièrement brillante pour décrire les étapes de la taxidermie… a la fois légère et angoissante, tout en gardant une touche de poésie.



Mais justement cette lourdeur a été pesante et a installé une lecture lente. Et pourtant j'avais envie de savoir. Je ressors donc mitigée de ma lecture. Disons que pour un premier avis sur cette auteure , il va le falloir lire d'autres romans pour réellement me faire une opinion et savoir si oui ou non c'est une auteure faite pour moi.
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La Cité de feu

Carcassonne, Toulouse, Puivert : ces trois cités (deux villes et un village) sont en flammes, en proie au feu des guerres entre catholiques et protestants, en proie au feu du pouvoir, de l’ambition, en proie au feu de l’intolérance et de l’Inquisition.

Et quand une sombre histoire d’héritage se greffe sur ce contexte, la haine éclate, le sang coule.



Marguerite surnommée Minou, la fille ainée du veuf Bernard Joubert, est envoyée à Toulouse avec son jeune frère Aymeric pour y parfaire leur éducation. La petite Alis reste seule à Carcassonne avec une très chère voisine, car Bernard Joubert doit lui aussi s’absenter. Tout, alors, peut arriver : l’amour comme la torture, le dévouement comme la cupidité.



Kate Mosse nous entraine dans une histoire bien rythmée et pleine d’actions mais aussi favorable à la réflexion. Le 16e siècle bouillonne dans ces pages sans temps mort. Et le Midi chante, malgré tout.

La Cité de Feu : un roman ardent !

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La Cité de feu

Quand on parle de guerres de religions, on sait que l'on peut en parler longtemps . L'autrice, Kate Mosse, a planté son décor et son intrigue dans le sud de la France où ont fait ravage ces guerres entre huguenots et catholiques, guerres qui ont malheureusement duré plus de trente ans. Toulouse, Carcassonne (oui on pense ici aux Cathares) et le village de Puivert seront les lieux qui porteront nos pas en ces années des plus inquiétantes. Bien documenté et juste , le ton de la narration et l'authenticité des personnages font en sorte que nous croyons à ce récit sous cieux troubles. Tout y est: romance, cupidité, pouvoir, concupiscence, bigotisme, hypocrisie, bonté, compassion, compréhension, amour, amitié. Les Inquisiteurs, les marchands d'armes, les Ducs De guise et autres aussi fanatiques et avides les uns que les autres sont bien présents dans ce premier tome. Cette histoire d'héritage et de famille nous mènera probablement jusqu'en Afrique en 1862 puisque le prologue présente une femme, un désert, une tombe.....À suivre
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La Cité de larmes

"La cité de larmes" est la deuxième lecture réceptionnée dans le cadre du Grand Prix des lecteurs Pocket 2022 et je remercie les éditions Pocket pour cet envoi. C'est un roman historique passionnant, suite de "La cité de feu" que j'ai lu il y a quelques jours et que j'avais également adoré. On se trouve à nouveau au plein cœur des guerres de religions en France.



Dans le premier tome, nous étions en 1562 avec les massacres des huguenots par les hommes du duc de Guise et nous suivions la rencontre et l'épopée de Piet et Minou sur les routes du sud-ouest.

Dans ce deuxième tome, nous sommes en 1572. Des festivités s'organisent à Paris. Catherine de Médicis prépare le mariage de sa fille Marguerite, qui deviendra la Reine Margot. Celle-ci s'apprête à épouser Henri de Navarre, le futur Henri IV. Henri est protestant, Marguerite est catholique. Cette union devrait apaiser les tensions et les guerres de religions qui sévissent depuis de nombreuses années.



En parallèle, nous retrouvons Piet et Minou. Ils sont mariés et installés dans le château de Puivert depuis dix ans. Ils ont deux enfants et vivent heureux au pied des Pyrénées. La famille est invitée à la cérémonie de mariage à Paris et, après mûres réflexions, Piet et Minou acceptent de s'y rendre avec les enfants. Mais...

Marta, leur fille de sept ans, disparaît dans les rues de Paris, dès le lendemain. C'est la nuit de la Saint-Barthélemy et des événements particulièrement violents se préparent.



Depuis la fin de ma lecture de "La cité de feu", j'avais hâte de retrouver les personnages de Piet et Minou tant je m'étais attachée à eux, suspendue à leur sort, espérant qu'ils survivent au massacre de 1562. J'ai adoré les découvrir dix années après, dorénavant parents et plus amoureux que jamais, toujours unis dans la vie comme dans les moments douloureux ayant marqué le passé.

Leur fille, Marta, un "feu follet" de sept ans, est une enfant curieuse, intrépide et surtout très drôle. Une vraie bouffée d'air frais au milieu des assassinats et des complots politiques. Lorsqu'elle arrive à Paris avec ses parents, c'est une enfant émerveillée autant par "le mariage de princesse" auquel elle assiste, que par la ville et les monuments qu'elle rêve de visiter.



Mais, les guerres entre les catholiques et les huguenots ont-elles vraiment cessées ? Paris, profondément catholique, est une bombe à retardement. Des complots, des attentats, des tentatives de meurtres se préparent. La capitale n'est pas sûre. Et beaucoup de familles protestantes sont invitées au mariage.



Entre événements historiques et fiction, on suit Catherine de Médicis, Margot et Henri d'un côté, puis Piet, Minou et Marta de l'autre. On retrouve le terrifiant Vidal, ancien acolyte et aujourd'hui ennemi juré de Piet. La nuit du 24 août 1572 est une des pires qu'a connu la France lors de ces guerres civiles. C'est celle de la Saint-Barthélemy, une nuit de chaos durant laquelle Paris est à feu et à sang. Une véritable prise au piège pour les huguenots présents. La ville est devenue "La cité de larmes".



Excellente lecture. Un véritable coup de cœur. Je n'ai pas vu passer les plus de sept cents pages que j'ai dévoré. Ce livre est une véritable pépite. L'histoire de France est rédigée d'une telle façon que l'on est vite dans l'ambiance des événements. L'écriture de Kate Mosse est addictive. Les personnages sont toujours aussi attachants et fascinants. J'ai vraiment hâte de lire la suite de cette saga époustouflante !

Je recommande vivement cette lecture mais je conseille de commencer par le premier tome afin de suivre la mise en place l'histoire ainsi que la rencontre des personnages.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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La Cité de feu

Je ne connaissais pas Kate Mosse avant de lire "La cité de feu".

Je fut agréablement surprise en découvrant ce roman historique ou la fiction s’emboîte parfaitement avec l'histoire.

Elle se déroule au 16ème siècle en France, très exactement à Carcassonne, Toulouse et Puivert. Les tensions entre catholiques et protestants sont très présentes.

Ce roman traite de la guerre de religion avec beaucoup de stratégies, de complots, de trahisons, de combats, de tortures, et d'héritage perdus.

Les personnages sont attachant, et ils combattent pour leurs idéaux et leurs familles.

J'attends avec impatience le tome 2.
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La Cité de feu

Kate Mosse bâti avec ce premier tome baptisé "La cité de feu", paru chez Sonatine, une saga virtuose qui va se tenir sur près de trois cent ans d'histoire, de la France du XVIème siècle à l'Afrique du Sud du XIXème siècle. "La cité de feu" a pour toile de fond historique, les tristement célèbres guerres de religions opposant de 1562 à 1598, les huguenots aux catholiques. Ces derniers sont majoritaires et sont menés par le duc de Guise qui persécutent le parti huguenot emmené par le prince de Condé. Je simplifie bien sûr des événements qui pesèrent sur le royaume de France et eurent des conséquences catastrophiques jusqu'à l'épilogue de la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV en 1685. Cette dernière entraîne l'exode des huguenots de France. L'histoire qui nous concerne ici se passe en 1562, au tout début du conflit religieux. Nous sommes à Carcassonne puis à Toulouse. C'est dans cette dernière, du 13 au 16 mai 1562, que des affrontements entre catholiques et huguenots firent quatre mille morts. Marguerite Joubert, surnommée Minou à 20 ans. Elle a un frère Aimeric et une soeur Alis. Bernard Joubert, son père, est un libraire catholique mais qui vend aussi des écrits huguenots. La mère de Marguerite, Florence est morte. Bernard est arrêté par l'Inquisition et torturé. Il parle sous la contrainte. Un secret pèse de tout son poids sur cet homme. Au même moment, au domaine de Puivert, la châtelaine Blanche de Bruyère voit son abominable époux succomber. Elle a un amant, Valentin ou Vidal, un haut dignitaire de l'Eglise catholique ambitieux et retors. Ce dernier recherche une relique catholique disparue. Piet Reydon, un huguenot est suspecté. S'en suivent des complots, des trahisons car Blanche recherche Marguerite Joubert. Une menace plane. Marguerite rencontre Piet. Ils deviennent inséparables. Les dangers sont partout. A qui faire confiance en ces temps troublés ? C'est un roman foisonnant, au style enlevé, avec du souffle. Le contexte historique est plutôt bien rendu quoique certains propos prêtés aux personnages de Piet Reydon et Marguerite Joubert paraissent un tant soit peu anachroniques. Ce pavé de 600 pages se lit avec plaisir. Il est efficace sans être révolutionnaire. On peut lui reprocher certaines longueurs dans sa seconde partie mais la troisième m'a totalement emballé. Une belle histoire, des personnages charismatiques notamment le duo Piet-Marguerite opposé aux Blanche et Vidal. Les femmes ont une grande place dans ce récit. Si comme moi vous aimez l'histoire, les rebondissements, l'action, l'amour, nul doute que la "Cité de feu" saura combler vos attentes de lecteurs/lectrices. Une saga qui s'annonce palpitante et dont j'attends avec impatience la suite.

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Labyrinthe

C'est après avoir vu la série télé que j'ai eu envie de découvrir le roman. J'avais aimé l'intrigue et surtout aimé redécouvrir Carcassonne et Montségur que j'ai visité, il y a une bonne dizaine d'années.



J'avais lu des livres de Kate Mosse précédemment et j'avais aimé les intrigues et le coté mystérieux, voir fantastique et avec Labyrinth (sans e car j'ai fait ma lecture en anglais) j'ai retrouvé les mêmes ficelles qui font un excellent romans.



Par contre je suis d'accord avec certaines critiques, il y a des passages un peu long, notamment des descriptions mais le mystère de l'intrigue rend le roman captivant. J'ai beaucoup aimé l'histoire d'Alais, découvrir sa vie et apprendre ou me remémorer des choses sur les Cathares.
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Labyrinthe

« Au centre du labyrinthe est l'illumination. Au centre du labyrinthe réside l'entendement. »

Le labyrinthe est un élément fort de la symbolique religieuse médiévale, que l'on retrouve sur le dallage de certaines cathédrales, comme à Chartres, pour guider les pas des pèlerins. Lien entre l'homme et le divin, il fut notamment l'expression de la perfection, du cosmos, du chemin spirituel, de la connaissance, du voyage, voire de l'errance, donc du mal...

Dans ce roman situé en pays cathare, le labyrinthe sert de fil conducteur à une énigme reliant le Moyen Âge et l'époque contemporaine, sur le thème de la quête du Graal. Selon un procédé assez répandu, la narration alterne entre les deux époques, chacune centrée sur une figure féminine : Alaïs Pelletier, habitante de Carcassonne au XIIIe siècle, dépositaire de secrets ancestraux, et Alice Tanner, archéologue amatrice qui fait en 2005 une mystérieuse découverte dans une crypte creusée dans les monts Sabarthès.



Il n'est pas surprenant d'apprendre que l'auteur britannique Kate Mosse habite Carcassonne : cela se sent dans la précision de son récit, émaillé d'expressions en langue d'Oc. L'intrigue exploite la richesse historique de la région et repose sur un des principes de la doctrine cathare, à savoir la métempsycose : l'âme enfermée dans un corps terrestre se réincarne au gré de morts successives. Ainsi pourra-t-on faire le lien entre les deux héroïnes du roman.

Pour ma part, J'ai préféré Alaïs à Alice, car le récit médiéval sonne plus juste que l'action contemporaine qui pâtit de "méchants" un peu trop caricaturaux. Et même si le secret du Graal pousse l'ésotérisme hors des limites de la vraisemblance, cette lecture m'a fait passer un très bon moment en ouvrant mon esprit à d'autres perceptions.



"Labyrinthe" n'est pas un dédale de mots. C'est un roman historique bien construit qui permet de rafraîchir ses connaissances sur les rites et croyances cathares, tout en donnant envie de (re)visiter Carcassonne et sa région.
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Sépulcre

Livre lu dans le cadre de la pioche de Juin 2016.



C'est en reprenant ce livre que je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'un livre reçu grâce à Soleney. Cela fait au moins deux ans qu'il était dans ma PAL, il fait parti des tout premiers livres échangés avec Soleney. Je remercie donc Dixie de me l'avoir fait sortir. Il s'agissait d'une totale découverte de cette auteur mais cela a été une réussite malgré un début et quelques passages laborieux.



Le début de ce roman est assez original, des phrases courtes, légèrement poétiques, à se demander dans quoi on est embarqué. Mais la dernière phrase de ce premier chapitre a su susciter ma curiosité et me donner envie d'en continuer la lecture : « Le livre d'images du Diable ». L'auteur va ensuite alterner 2 époques, Septembre 1891 et Octobre 2007, où des liens vont apparaître entre 2 personnages narrateurs, Léonie – jeune fille de 17 ans – et Meredith – jeune femme de 28 ans à la recherche de son passé. Les 2 histoires vont s'entremêler tout en suivant leur propre lancée dès que l'on revient à leur époque respective. Malgré des longs passages descriptifs de lieux, de personnages et de situations, les histoires sont très intéressantes plus on apprend à connaître ces 2 personnages mais il faut faire attention aux nombreux détails, quelquefois infimes, reliant les 2 histoires. Par ailleurs, en plus des 2 narratrices, nous avons de temps en temps des personnages masculins qui prennent la parole pour nous apporter un autre regard sur les évènements passés ou à venir. Une histoire très complexe qu'a donc réussi à nous tisser Kate Mosse, mélangeant également jeux de tarots, explications particulières des cartes (et leur visuel) à des mythes et légendes autour de la région de Carcassonne. Une histoire vraiment très prenante par bien des aspects et qu'il m'a été difficile de lâcher malgré certaines descriptions beaucoup trop longues.



L'écriture et le style de l'auteur sont très agréables à lire. On ressent qu'elle a fait d'énormes recherches sur les jeux de tarot, la région de Carcassonne et ses mythes et légendes ainsi que sur la civilisation wisigothe et sur les Pauvres Chevaliers du Temple de Jérusalem (autrement dit les Templiers). Le tout est très bien construit et très bien agencé pour nous donner une histoire très prenante mêlant réalité et mythes dans la recherche du passé et du présent pour nos 2 personnages principaux. Léonie est une jeune Parisienne qui s'ennuie et qui accepte l'invitation de sa tante à passer quelques jours à la campagne. Meredith est une jeune femme Américaine venant en France dans l'espoir de finir à temps sa biographie sur Claude Debussy en s'immergeant dans le passé et les lieux fréquentés par celui-ci. Elle est également à la recherche de son passé et de sa généalogie car les seuls éléments en sa possession sont quelques vieilles photos et une partition de musique.



Comme vous l'aurez compris, une excellente découverte a été au rendez-vous de ce roman et je suis bien contente d'avoir réussi à tenir jusqu'au bout car sinon je serais passée à côté d'un excellent roman et d'un auteur digne d'intérêt. Je remercie donc Soleney pour cet échange et Dixie pour cette pioche qui m'a ainsi permis de découvrir cette auteur anglaise. Il me semble d'ailleurs qu'un autre de ses romans m'attend dans ma PAL ; dès que je peux, je le lis. Si vous n'avez rien contre un mélange de mysticisme, d'histoires d'amour et de recherches généalogiques, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman très intéressant et très complet, où nous obtenons toutes nos réponses dans ce volume. Concernant les nombreux détails, faites abstraction de certaines longues descriptions et munissez-vous d'un calepin si vous avez peur d'oublier certaines informations essentielles. Pour ma part, je compte bien continuer à découvrir cet excellent auteur assez peu connue.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La fille du taxidermiste

Kate Mosse sait comment captiver ses lecteurs et surtout créer une atmosphère bien particulière dans ses romans. La fille du taxidermiste est encore une réussite et je l'ai dévoré.



On plonge au cœur de l'Angleterre du début du XXe siècle. Les conditions météo sont mauvaises, il pleut, il fait froid et gris. L'ambiance est inquiétante et l'on fait la connaissance de Connie qui vit dans une vieille maison avec son père. Ils sont taxidermistes.



Puis, on découvre un cadavre et c'est Connie qui va mener l’enquête et découvrir de nombreux secrets sur son passé. Si le roman est un peu long à démarrer, on est rapidement pris par le suspense et l'on tourne les pages rapidement pour connaître le dénouement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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La Cité de larmes

✨Ce que j’ai ressenti:



« Croyez-vous en la vertu inhérente de l’humanité, ou pensez-vous que nous sommes tous déchus? »



Sur les braises d’une cité de feu, un mariage se profile à l’horizon. La future Reine Margot et Henri de Navarre vont s’unir dans un contexte tendu de guerres de religions et autres jeux complexes de pouvoir…Les feux sont encore dans les esprits, les catholiques et les protestants se déchirent avec ardeur sur le sol français, mais ce mariage royal pourrait peut-être changer la donne…Dans ce conflit, les disparitions, les trahisons, les injustices, les vengeances et les séparations sont multiples…Il y eut aussi beaucoup d’amours perdus dans l’enfer de la Saint-Barthélémy et des tragédies qui marquent pas seulement l’Histoire, mais également, les cœurs à tout jamais…Kate Mosse nous fait revivre ces heures du passé, et c’est tout simplement grandiose! Son talent est tel que même en suivant, la vie d’une famille ordinaire, on ressent toute l’ampleur de l’atmosphère infernale de ces années sombres, tout en voyageant avec eux, au sein de leurs peines, jusqu’à La cité de larmes…



« Il n’est pas facile d’être une femme en temps de guerre, encore moins une fille. »



Ce que j’ai aimé, en plus de cette aventure passionnante dans l’Histoire de France, c’est cette volonté féminine qui transparaît. Les femmes font aussi l’Histoire, les femmes sont l’histoire et elles mènent leurs combats avec détermination, chacune à leurs manières…Bien sûr qu’elles pleurent, et en cela, le titre de ce deuxième tome porte bien son nom, mais elles ont une force en elles qui les poussent à se dépasser. A dépasser le chagrin, la perte, l’horreur…Et puis, il y a l’amour aussi, l’amour qu’elles portent en elles. L’amour pour une ville, pour une sœur, pour une fille, une reine, une famille, une cité…Qu’elles l’écrivent, qu’elles le crient, qu’elles le murmurent, qu’elles s’en fasse un but ultime, elles sont touchantes…Et c’est parce qu’elles s’efforcent de chérir ce qu’il leur reste, qu’elles deviennent, puissantes, malgré les blessures…Et à contrario, certains des personnages masculins manquent cruellement du sentiment d’être aimé, et ils se lancent alors dans des chimères pour essayer de combler ce vide. Quitte à dépasser certaines frontières sacrées, quitte à sombrer dans la déraison, quitte à y perdre même la vie…Et nous, lecteurs, on suit, à tous, leurs trajectoires personnelles en plongeant dans leurs enfers et c’est fou comme des fois, ça peut t’atteindre en plein cœur!



« Désormais, écrire était aussi vital pour elle que respirer. C’était une nécessité, une responsabilité. »



J’ai adoré me plonger dans cette fresque historique, et je suis absolument convaincue par la plume sensible de Kate Mosse. Ce deuxième tome est captivant, et retrouver les personnages de Piet et Minou, fut un grand plaisir. J’attends évidemment le troisième tome avec impatience…Pour l’heure, et comme il faut un temps pour tout, un temps pour le feu, un temps pour les larmes, un temps pour écrire…Je vais prendre le temps d’attendre le crépuscule, comme Minou…Il paraît que les fantômes d’été viennent parfois, et qu’ils nous aident à mieux comprendre le monde, l’humanité, la foi…Je vous écris donc, même si j’ai encore des larmes aux yeux et le cœur tout embrasé, que cette saga est tout simplement fabuleuse! Qu’attendez-vous pour prendre le temps de la lire?!…





Ma note Plaisir de Lecture 9/10


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La Cité de feu

En dépit de l'édit de janvier 1562 permettant aux protestants de pratiquer leur culte à l'extérieur des cités, Guise, François le père aidé de son frère le cardinal de Lorraine, profitant d'un rassemblement huguenot dans la cité de Vassy, massacrent tous les protestants, hommes, femmes et enfants.



La famille Joubert vit à Carcassonne, le père, veuf, Bernard est libraire, il est aidé par sa fille, Marguerite dite Minou, Aymeric, le cadet et Alis la petite dernière.

Bernard a été arrêté et torturé par l'inquisition sous prétexte de vente d'ouvrages défendus et notamment d'autres religions que catholique.

Sorti vivant il n'est plus que l'ombre de lui même. Sentant venir l'orage il envoie Minou et Aymeric à Toulouse chez sa belle soeur dont le mari à pignon sur rue, proche d'un Capitoul.



Minou rencontrera un huguenot du nom de Piet et en tombera amoureuse.

Mais la tension gronde et la révolte se met en place, l'affrontement est imminent, les forces catholiques et protestantes se tiennent prêtes.



C'est sous un climat de tension extrême que l'autrice nous conte cette histoire placée dans ce contexte des guerres de religions qui dureront jusqu'à l'édit De Nantes, révoqué par la suite comme nous le savons.

Les uns et les autres se débattent, chacun avec ses convictions, dans ce déchaînement de feu, de sang et de mort.



Parallèlement à ces événements, Kate Mosse, nous conte une jolie histoire d'amour mais aussi laisse entrevoir cupidité, trahisons, amitié et hypocrisie.

Le roman est dense et enlevé, de rebondissement en rebondissement on ne s'y ennuie jamais. Je dirai même que j'en aurais redemandé si je n'avais pas su qu'il y avait une suite.

Pour finir un secret de famille se révèle et promet de nouvelles aventures à venir.



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Fantômes d'hiver

Freddie Watson était adolescent pendant la première guerre mondiale et il ne s'est jamais remis du décès de son frère aîné, George, soldat pendant la première guerre. Un frère, fils adoré de ses parents, qu'il admirait et qui l'a éclipsé à leurs yeux. Attiré par la religion, l'architecture, de santé fragile, il décide de voyager à la fin des années vingt en France, en Ariège, sur les conseils de son médecin. A la suite d'un accident de voiture, il est recueilli et soigné par un couple puis se trouve invité à une fête médiévale où les participants semblent vivre au XIIIème siècle; il y fait la connaissance de Fabrissa, qui lui raconte la terrible histoire de la disparition de sa famille, un deuil qui fait écho à l'histoire de Freddie.



Un récit qui nous plonge dans les questionnements d'un jeune homme, hanté par le souvenir de son grand frère, et qui décide de voyager pour reprendre contact avec la vie mais va se trouver plongé dans une expérience étrange, dans un pays propre aux histoires tragiques et aux présences surnaturelles dans le pays cathare. Entre délire, rêve et réalité, Freddie partage sa douleur avec une jeune femme mystérieuse, qui lui relate le massacre de sa famille, poursuivie par l'Inquisition, une histoire vieille de plusieurs siècles...

Fantômes d'hiver est un roman sur le deuil impossible à faire, sur le refus de la réalité mais également sur la mémoire des pierres et des paysages tourmentés, témoins muets du massacre des Cathares, réfugiés dans des grottes et dont les esprits hantent les lieux, perceptibles uniquement peut-être, par des êtres en quête de deuil.

Un roman original, qui m'a emportée dans un univers étrange et envoûtant.
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La Cité de feu

Même s'il m'arrive de ne pas lire de romans-historiques pendant de longues périodes, j'y reviens toujours avec plaisir, surtout si c'est Kate Mosse qui le propose. 



Après 6 ans d'absence, l'auteure revient sur le devant de la scène avec ses thèmes de prédilection. Je n'ai pas lu son avant-dernier, « Citadelles », pourtant, je garde un souvenir très vivace de « Labyrinthe » et « Sépulcre », sortis, respectivement en 2007 et 2008. J'étais donc impatiente de la redécouvrir avec ce nouvel opus, qui malgré une différence dans la construction narrative par rapport aux premiers, est un bon thriller-historique pour les férus du genre.



Le début est assez loin de ce que l'on s'imagine, le roman débute en 1862, en Afrique avec une femme, une tombe, elle n'est pas seule dans ce désert, pourtant, elle ne le sait pas encore, certaines réflexions… Ce prologue marque la fin d'une histoire qui a commencé trois siècles plus tôt… En France… On se retrouve parachuté trois siècles plus tôt, en 1562, à la veille de la première guerre de religion entre catholiques et protestants.



Dans une grande partie du Royaume de France, les tensions entre catholiques et protestants sont de plus en plus vives, et ce, malgré l'Edit de tolérancede Saint-Germain (du nom du château où a lieu la signature) signé par Charles IX en janvier de la même année, qui confère aux protestants français le droit de célébrer le culte à l'extérieur des villes fortifiées ainsi que de tenir des assemblées dans les maisons privées à l'intérieur de ces mêmes villes. Paradoxalement, cette mesure attise la haine entre les catholiques et les protestants. le Parlement de Paris refuse de ratifier l'Édit de Janvier. Protestants et catholiques sont sur le qui-vive, il ne faut pas grand chose pour mettre le feu aux poudres. Quelques semaines plus tard, le 1er  mars 1562, le duc François de Guise et sa troupe d'archers surprennent dans le village de Vassy, 200 protestants en train d'écouter un prêche dans une grange, à l'intérieur de la ville close, donc dans des conditions illégales. le duc s'irrite de cette violation de l'Édit et ordonne à sa troupe le massacre des protestants. On compte une trentaine de morts et une centaine de blessés. C'est le début des guerres de religion. Elles dureront plus de trente ans.



C'est en cette période que vont se rencontrer Minou Joubert, fille d'un libraire catholique progressiste et nièce de l'un des principaux persécuteurs de huguenots à Toulouse et Piet Reydon, huguenot converti dont la vie est en danger depuis qu'il a été mêlé au vol d'une relique sacrée.



Malgré l'absence d'alternance temporelle, à laquelle l'auteure nous a habitué, j'ai réussi à m'immerger totalement dans le récit, grâce à la qualité narrative dont elle fait preuve, couplée aux reconstitutions historiques de très grande qualité. le moyen-âge est une période que j'affectionne particulièrement et l'auteure arrive à retranscrire, non seulement les faites historiques, mais également cette atmosphère typique de l'époque. 



Comme d'habitude, la construction des personnages est de qualité, elle les brosse de telle manière qu'ils deviennent autant sympathiques, qu'antipathiques ! J'ai trouvé, également, qu'elle faisait la part belle aux personnages féminins, avec la place de la femme dans cette société patriarcale et cléricale… Deux époques semblent s'opposer entre Minou, jeune femme de 19 ans, qui bénéficie d'une grande liberté, et d'autres femmes, épouses effacées. Deux idées s'opposent également avec le puritanisme catholique et le modernisme des protestants. 



On sent que l'époque est sur le point de basculer, que cela soit avec les personnages ou avec l'Histoire. L'auteure rend le tout palpable, pour notre plus grand plaisir. 



Massacres, tortures au nom de la religion, complots, vol d'une relique sainte, secret de famille, trahison, une pincée de romance… Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un page-turner qu'on lit avec avidité.



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Labyrinthe

Il s’agit du premier tome de la série. Je l’avais commencé avec le tome 2 (« Sépulcre ») eu lors d’un échange. Je remercie Pat0212 pour me l’avoir pioché pour Février, elle m’aide ainsi à le sortir de ma pal. J’avais beaucoup apprécié la lecture de Sépulcre, d’où mon achat du 1 et du 3. Mais il est grand temps que j’arrive à finir mes trilogies en attente.



Si je me souviens bien, les trois tomes sont construits de la même façon. Ils se déroulent dans la région de Carcassonne mais ne concernent pas les mêmes époques ni les mêmes personnages. Donc ça ne dérange pas qu’ils soient lus séparément et dans le mauvais ordre. Le style de l’auteure est toujours aussi agréable et fluide. Nous commençons cette histoire par la période la plus ancienne, juillet 1209, où le temps est aux guerres de religion même en pays d’oc. Le Nord veut lui imposer son français et sa religion… Étant de cette région, je suis surprise d’apprendre ça dans un roman (à moins que je ne m’en souviens plus du temps de l’école…). Grâce à des chapitres assez courts, les pages défilent donc assez vite. Nous alternons ensuite entre les deux périodes, juillet 1209 sur les traces d’Alaïs et juillet 2005 avec Alice. Cette alternance amène un rythme soutenu dans la narration et les évènements s’ensuivent rapidement. On n’a pas le temps de s’ennuyer, que ce soit avec Alaïs qu’Alice. Malgré cela, vers le milieu du roman, l’histoire m’a paru longue et ne plus être aussi claire qu’au début. Le tome 2 a été lu en 3 jours, ça ne sera pas le cas pour celui-ci malgré un début très intéressant. Je m’y perds avec ces religions, ces noms et guerres… En prime, j’ai vraiment du mal avec les rivalités au sein d’une même famille, surtout quand ça apporte autant de désastres au seul bénéfice de certaines personnes. J’ai également beaucoup de mal avec les guerres de religion ; sous couvert de conversion, ils trucidaient, brûlaient des villes entières et volaient tout ce qu’ils pouvaient, que ce soient les « saints hommes », que les soldats ou les mercenaires. Il me tardait d’arriver au bout de cette histoire car je voulais connaître l’avenir d’Alaïs et d’Alice mais trop de passages m’insupportaient et ralentissaient ma lecture. Ce tome a une curieuse fin à laquelle je ne m’attendais pas.



Comme vous l’aurez compris, ce premier tome n’aura été qu’une bonne lecture malgré tout et qu’il me tardait de finir. Je me rends compte que maintenant, j’ai vraiment du mal quand certaines lectures durent plus de 4 jours...Je lirais quand même le tome 3 pour connaître le dernier duo de personnages créé par cette auteure avec son contexte historique.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La Cité de larmes

Un roman historique qui évoque la Saint-Barthélemy vécue par une famille protestante, c’est le point fort du livre. La cité de larmes est le deuxième tome d’une saga qui se déroule sur trois siècles.



Mais le manque de profondeur des personnages ainsi que les nombreuses ellipses ne m’ont guère donné envie de m’intéresser à la suite.



Tout d’abord, il y a un prologue auquel je n’ai rien compris même en le relisant. Il s’écoule quelque trois cents ans après le début de l’histoire. C’est totalement déroutant d’autant plus qu’on ne retrouvera jamais les personnages tout au long du roman.



Ensuite, une béguine doit porter un message, mais elle est assassinée en route.



N’ayant pas lu le tome 1, je n’ai pas saisi tout de suite ce qui se passait. L’histoire a réellement démarré pour moi au château de Puivert lorsque Piet et Minou s’interrogent sur la nécessité d’assister ou non au mariage d’Henri de Navarre et de Marguerite de Valois.



S’il est difficile d’entrer dans la narration lorsqu’on ne connait pas le tome 1, cet obstacle disparaît rapidement.



Le suspens augmente parfois, puis retombe comme un soufflé. Il y a de nombreuses ellipses dans le récit, des problèmes pendants sont résolus comme par magie. La fin m’a laissée dubitative, encore une ellipse ?



En revanche, j’ai aimé qu’une dague passe de personnage en personnage, comme un léger fil conducteur.


Lien : https://dequoilire.com/la-ci..
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Fantômes d'hiver

Ca existe, les fantômes ? Les âmes en peine qui errent, en quête d’un accès au passage vers l’au-delà ? Kate Mosse, en tout cas, exploite cette idée répandue depuis la nuit des temps, dans ce roman à l’ambiance fantastique.



Si les morts sont des âmes en peine, les vivants sont aussi fort éprouvés dans ce roman : Freddie ne peut se remettre de la mort de son frère aîné en septembre 1916, et traine sa dépression jusqu’à se retrouver dans le sud de la France, en décembre 1928, dans l’Ariège, région marquée par le massacre des Cathares des siècles auparavant. Là, les paysages splendides et enneigés des contreforts des Pyrénées l’attirent et il sera fortement impressionné par une voix mystérieuse qui résonne à son oreille : « Les autres ont disparu, happés par les ténèbres » …



Ce roman n’est pas un thriller, oh non. Il n’est pas non plus dans le style habituel des romans de Kate Mosse rythmés par des actions et des dialogues haletants. Je dirais que c’est une histoire plus contemplative, où de la rencontre de deux douleurs, de l’écoute et de l’empathie, surgira un rayonnement. Passé et présent s’entremêlent et plongent le lecteur dans un état second, mais pour ma part, l’enchantement, au sens premier du terme, n’a pris qu’à partir de la moitié du roman.



N’empêche, si vous êtes attirés par les ambiances en demi-teinte, par l’expression de la douleur profonde, par les paysages somptueux et mystérieux du sud de la France, par l’histoire des Cathares, laissez-vous happer par ces fantômes d’hiver.

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Labyrinthe

Enième thriller ésotérique sur trame de fond médiévale pendant les années 2003-2006, Labyrinthe se veut plus original sur plusieurs points de vue.

Tout d'abord, ce roman a pour principal ingrédient le Graal là encore (attention l'auteur assure avoir écrit son roman avant la sortie du Da Vinci Code donc stoppons les comparaisons), mais cette fois-ci teinté de catharisme et sur fond de croisade. Bon choix pour happer le public, la romancière britannique Kate Mosse (aucun rapport avec Kate Moss, sa compatriote mannequin) centre son intrigue sur deux femmes, fortement liées mais à plusieurs centaines d'années de distance : une au passé (au Moyen Âge), une au futur.

C'est sûrement là que le bât blesse, assurément, dans ce labyrinthe des temps. Loin de fustiger l'auteur sur son style, sur lequel je ne trouve rien à redire de spécial, c'est plutôt le rythme adopté et entretenu par l'alternance entre présent et passé qui pêche selon moi. D'un côté, on sent bien que les deux sont liés, à la fin ils se confondent même presque, mais d'un autre, le rythme narratif en devient saccadé, peu clair et un peu lassant, surtout pour un roman relativement court finalement.

De très bonnes idées donc, même si l'ensemble surfe sur une vague qui s'est quelque peu tarie depuis quelques années (un retour est sûrement prévu pour les prochaines années...), mais qui sont desservies par des choix narratifs difficiles à justifier ou tout simplement mal utilisés. Une déception pour moi, même si l'érudition que l'on devine derrière est toujours appréciable, mais est-ce ce qu'on demande à un tel ouvrage ? Question qui sera toujours en débat finalement...

À noter qu'un téléfilm adaptant ce roman est censé avoir été tourné l'année dernière.
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La Cité de feu

Tu es à la recherche du page-turner qui te fera vibrer jusqu'au bout de la nuit ? Alors ... welcome !

Parce que là attention : cette découverte, c'est un rythme effréné 100% garanti !

Et si, comme moi, tu es déjà fan de Ken Follett .. eh ben laisse moi te présenter son alter ego au féminin ... Kate Mosse !

Maîtresse dans l'art du roman historique, elle t'embarquera dans la France du XVIème siècle : une immersion totale en pleine guerre de religion !



💬 1562, après des années de tensions entre catholiques et protestants, l'atmosphère est pesante ... l'Inquisition perfidement cachée dans ses sous-sols putrides sévit cruellement ... l'ombre des massacres à venir plane ...

Au centre de l'histoire, la rencontre de Marguerite Joubert, jeune catholique fille de libraire et de Piet, fugitif Huguenot.

Ces deux-là, crois-moi, t'entraîneront de Toulouse à Carcassonne dans une aventure aux multiples rebondissements !



💭 Alors oui c'est bien un BIG coup de ❤️ !

L'intrigue est captivante, très judicieusement menée. Tu verras, certains mystères te tiendront en haleine jusqu'au grand final ...

Quant aux personnages principaux ils deviennent très attachants rapidement (et d'autres détestables !).

Une mention toute spéciale pour les figures féminines autant dans la lumière avec Minou que dans l'obscurantisme d'une mystérieuse Blanche ...

Et le tout est passionnant d'un point de vue historique !



Alors qu'est ce que tu attends ?! Fonces découvrir ce 1er tome qui inaugure une merveilleuse trilogie !!!

Et je suis déjà en joie de découvrir très bientôt le 2ème tome La Cité de Larmes parue récemment !



▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️▫️

Un immense MERCI à Robin et aux éditions @sonatineeditions et @editions_pocket !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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