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Critiques de Kamome Shirahama (1214)
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L'Atelier des sorciers, tome 1

Que voilà une sympathique série que l'on peut recommander à tous les publics ! Bien sûr il ne pas s'arrêter au pitch « Harry Potter en manga », et de la même manière il ne faut pas s'arrêter aux gimmick shojo bien établis depuis "Candy" à la fin des années 1970... Alors oui, on est dans le récit d’apprentissage avec un émule de Cosette qui est modeste et naïve, mais courageuse et généreuse, et dont la gentillesse et sincérité vont être mises à rude épreuve face aux pimbêches issues de la bonne société qu'elle va devoir côtoyer (ça et les sorcières préadolescentes qui étudient sous la houlette d'un beau-gosse à lunettes et à la tignasse rebelle)... Mais cela respire la bonne humeur et la bonne volonté, et les dessins sont magnifiques, de véritables bonbons pour les yeux !

Mais qu'est-ce que cela raconte ? Dans un monde médiéval-fantastique où la magie innée et héréditaire est réservé à l'élite, la petite couturière Coco découvre par inadvertance le grand secret des sorciers : la magie est acquise et non innée, et absolument tout le monde peut la pratiquer ! Par inadvertance elle lance un sortilège interdit qui pétrifie sa mère et sa maison : comme tout les autres roturiers elle doit avoir sa mémoire effacée, mais pour le jeune magicien Kieffrey elle la seule piste permettant de retrouver les terroristes de la Confrérie du Capuchon... C'est décidé, Coco sera sa nouvelle apprentie à l'atelier des sorciers ! ^^



Depuis la crise des subprimes, à part les politiciens et les économistes plus personne ne croit au Japon en la pérennité du capitalisme libéral, et comme je l'avais signalé dans une liste dédiée aux mangas des années 2010 difficile désormais de trouver un titre qui ne soit pas peu ou prou antisystème.

C'est catégorise seinen, pourtant on suit tous les codes du shojo... Doit-on s'attendre à pas mal de surprises par la suite ? blink
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L'atelier des sorciers, tome 2

Un très bon et très beau tome 2, bien construit et bien rythmé :

- dans un 1er temps, on résout le problème posé à la fin du tome précédent et les élèves de Maître Kieffrey... Et c'est donc dans un univers de poche qu'elles parcourent les tours et les détours d'un labyrinthe pour échapper au dragon qui les pourchasse !

- dans un 2e temps, on revient à l'atelier des sorciers donc à un phase apprentissage qui mélange tranches de vie et péripéties éducatives (où comment mêler magie et gastronomie) quand déboule Olubio la sentinelle de l'atelier des sorciers ! Il veut remettre Coco aux chevaliers de la milice magiques pour effacement de la mémoire (un roturière magicienne, quelle horreur !), mais Kieffrey n'en démord pas : sa mémoire est la piste dont il dispose pour retrouver et démasquer la Confrérie du Capuchon...

- dans un 3e temps, un convoi marchand a été victime des intempéries et la Team Kieffrey qui est proche des lieux de l'incident est sollicitée pour sauver les survivants : pour Coco c'est une occasion d'aider les gens, pour Agathe c'est l'occasion de prouver sa valeur aux yeux du monde de la magie... le hasard des événements fait que les deux apprenties magiciennes doivent collaborer pour sauver une vie, quand leur tombe dessus à bras raccourcis tout un escadron de chevaliers de la milice magique : laquelle des deux a lancé un sort interdit ayant transformé toute une vallée ! To Be Continued !!!



Des graphismes de belle qualité véritable enchantement pour les yeux, sans doute ou peut-être un peu tiré vers le bas par les gimmicks shojo traditionnels et autre trucs pouvant tomber facilement dans le kawaï pour le kawaï... Mais quand c'est aussi frais et aussi bien fait, on profite avec bonheur de l'instant présent et puis c'est tout !
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L'atelier des sorciers, tome 6

MANGA FANTASY.

Un Harry Potter like entre shojo et lutte des classes mise en scène par des graphismes magnifiques : des bonbons pour les yeux qui semblent avoir régaler pas mal de monde ! Malheureusement, ce tome 6 semble semble de "transition" comme on dit...
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L'atelier des sorciers, tome 8

MANGA FANTASY.

Sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence Kamome Shirahama lutte contre le TINA des Chicago Boys. A chaque génération il faut apporter de nouvelles solutions aux mêmes problèmes. Avec toute la bonne volonté du monde, que peuvent Coco, Tarta et Kustas face à des élites autoproclamées capables de manipuler les lois de la physiques pour se vautrer dans un luxe inouï peuplé de i-machins magiques qui ne servent à rien, mais qui refusent de lever le petit doigt pour améliorer les conditions de vie et de travail de « ceux qui ne sont rien » (macron copyright). Pire, en faisant croire que la magie est innée et non acquise, elles ont barré l'ascenseur social et brisé les rêves des populations avant de se constituer en caste héréditaire… Tout cela va mal finir en fiction comme IRL !
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L'Atelier des sorciers, tome 1

Après avoir hésité pendant des mois, je me suis enfin décidée à commencer le manga L’atelier des sorciers. Et oui, je suis une idiote de ne pas l’avoir débuté plus tôt. Il faut dire que je suis toujours un peu méfiante avec les couvertures qui sont sublimes. On est souvent déçu ensuite avec le graphisme de l’histoire, et je suis du genre à n’aimer un manga que si l’histoire et le dessin font mouche.



Parlons du trait de crayon de Kamome Shirahama ! Parce que rien que cela… Waouh ! Je suis bluffée par la délicatesse, les détails, les émotions transmises, la beauté du trait… Cela fait longtemps que je n’avais pas autant accroché à un style graphique comme celui-là. Je suis impressionnée et j’adore, littéralement. Et cela donne une toute autre dimension à l’histoire, la poussant à un niveau bien supérieur.



Coco, notre héroïne, est aussi la clé de cette réussite. Dès les premières pages, impossible de ne pas s’attacher à cette petite fille drôle, passionnée, naïve et forte à la fois. Elle est volontaire et ne se laisse pas décourager malgré ce qui lui arrive. Tant de mignonitude ne peut laisser indifférent. Et les autres personnages ne sont pas en reste. Mise à part Agathe, avec qui je pense je vais avoir du mal pendant un petit moment, j’ai beaucoup aimé rencontrer les autres sorciers et apprenties. Il y a, avec Kieffrey, une ambiance de confiance et de sécurité qui donne au manga une certaine sérénité mais aussi tout un monde à découvrir à travers les yeux de Coco. S’ajoute à cela un côté plus sombre et mystérieux qui promet un univers bien au-delà de la naïveté première de ce tome.



Car oui, malgré le côté novice et les petites aventures de Coco, il y a rapidement une mise en avant des sorts interdits notamment. S’ils ont autant d’importance dès le commencement de l’histoire, on se doute qu’ils auront une place prépondérante, voire qu’ils seront un fil conducteur à l’avenir. Des petits indices laissent aussi entendre que la société des sorciers n’est pas basée uniquement sur la vérité. Ils cachent le secret de la magie, certes, mais entre Kieffrey qui semble vouloir vivre sa vie en dehors du QG, et cet étrange magicien qui suit Coco en la qualifiant de sauveuse… Difficile de ne pas voir les prémices d’une révolution… qui se fera probablement dans la douleur.



Et tous ces ingrédients font que ce premier tome est une sacrée réussite. Je vais même rapidement acheter les tomes deux et trois car sans aucun doute, je vais poursuivre cette série.

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L'atelier des sorciers, tome 8

Qu’est-ce que j’aime ce manga… Je suis toujours impatiente de lire le prochain tome et à chaque fois je me régale. On plonge dans l’univers de l’Atelier des sorciers et tout le reste disparaît. C’est à peine si j’ai vu le temps passer. Sans compter que graphiquement, Kamome Shirahama nous émerveille toujours autant.



Bien que le tome huit se montre un peu plus léger par certains aspects, on y voit aussi de la noirceur par petites touches. Un peu comme si on sentait un nuage oppressant au-dessus de nos têtes par une belle journée ensoleillée. Coco doute et les derniers événements l’ont vraiment secouée. C’est une bonne chose, en un sens, même si cette prise de conscience arrive trop tôt pour moi. J’entends par-là qu’elle est encore une enfant et se rendre compte de certaines choses à un aussi jeune âge peut marquer plus que de raison. Cela lui permet aussi d’appréhender le monde différemment. De remettre en question certaines choses qui ne sont pas d’une réelle logique mais créé par la peur.



Kamome Shirahama nous fait réfléchir de plus en plus. Il est facile de faire des parallèles avec le monde réel. La gestion du handicap par la société. L’utilisation de la science/magie pour faire le bien mais à quel prix. Les classes sociales qui brisent des rêves… En un sens, ce tome huit est dur, à bien des égards, mais il se veut aussi plein d’espoir. Et le fait que les héros soient des enfants donnent encore plus de poids à cela. J’aime l’idée que Tarta et Coco prennent conscience des difficultés des autres. Qu’ils se rendent compte que ce qui nous parait parfois si facile, ne l’est pas pour d’autre. Ils continuent à apprendre et à vouloir faire de leur monde, un monde meilleur. Le chemin sera long, mais leur volonté est bien présente et ils donnent leur maximum. C’est mignon et revigorant pour l’adulte que je suis. Cela donne envie de faire plus.



Nous voyons aussi depuis quelques temps cette idée de nouvelles générations voulant révolutionner leur monde. C’est assez classique comme démarche dans un scénario, mais ici il y a une forte réflexion sur le bien fondé de ce choix. Certaines limites ont été créées pour de bonnes raisons. Mais sont-elles toujours d’actualité ? N’ont-elles pas été prises dans une situation d’urgence en oubliant de voir un dessein plus grand ? La magie peut faire le bien comme le mal. Coco le répète plusieurs fois dans ce tome. On en revient aux grandes responsabilités qui incombent aux personnes ayant du pouvoir. Il y aura toujours des personnes mal intentionnées, mais doivent-elles empêcher le changement ?



Si la confrérie du capuchon noir n’apparaît pas ici, et s’ils sont clairement les méchants de la saga, je ne pense pas non plus que leurs idées soient totalement mauvaises. Juste dans l’application, mais dans l’idée, le monde dans lequel vivent nos héros peut changer en mieux. Coco doute d’ailleurs toujours à ce propos. On sent qu’elle prendra sa propre route mais cela risque de faire des vagues.



La fin du tome (et je ne parle pas du chapitre sur les tenues de nos jeunes héroïnes) m’a un peu glacé le sang. Je ne sais pas quoi penser de ce nouveau personnage, ni des répercutions de son discours et de ses actions. J’ai peur de ce que cela pourra créer. A n’en pas douter, le tome neuf pourrait être moins joyeux que la fête de la nuit d’argent nous laissait prévoir.

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L'atelier des sorciers, tome 9

On ne déroge pas à la règle, ce neuvième tome de L'atelier des sorciers est encore une réussite. Si à première vue, la participation de notre petite troupe à la Fête de la nuit pourrait faire penser à un tome d'entre deux, il n'en est rien. Les interrogations de Coco continuent de troubler la jeune fille mettant en avant les travers de la société, et de nouveaux ennemis pointent le bout de leur nez. De quoi donner du fil à retordre à nos héros.



Si dans sa première partie le tome neuf se montre plutôt sous un jour joyeux, on ne peut pas ignorer les ombres qui pèsent sur notre petit Coco. Depuis un certain temps maintenant, notre héroïne prend conscience de beaucoup de choses et cela lui pèse énormément. Pour une si jeune fillette, c'est un poids difficile à porter. Elle qui voyait en la magie un monde d'émerveillement, déchante maintenant. Elle comprend les règles qui lui sont imposés car elle a appris depuis pourquoi elles existent, mais cela ne les rend pas plus supportables pour autant. S'il est difficile pour le lecteur de la voir souffrir ainsi, je trouve que le choix de Kamome Shirahama d'intégrer cette vision est très intéressante. Elle rend son monde plus tangible, plus adulte, plus réel. La magie n'est pas perfection et enchantement, loin de là.



Dans une optique plus plaisante, et pour alléger l'histoire sans en doute, la Fête de la nuit nous offre aussi un peu de magie. L'enthousiasme de nos jeunes sorcières est palpable, et il est agréable de ressentir de l'émerveillement et l'excitation dus à cette fête. Les inventions de nos héroïnes rendent aussi leur formation plus concrètes. Outre le fait qu'elles peuvent aider les humains lors de dangers divers, elles sont aussi les créatrices d'objets qui peuvent rendre la vie de tous les jours plus faciles ou plus joyeuses. Le fait d'explorer le côté bénéfique de la magie donne un contre-effet moins lugubre.



A contrario, et via la milice, nous voyons aussi des inventions ou des agissements liés à la magie qui la pervertissent. Kamome Shirahama en profite d'ailleurs pour "redorer" un peu notre ressenti vis-à-vis des sorciers "policiers" du monde magique. Il y a toujours une balance dans l'Atelier des sorciers et encore une fois, ces nuances sont quelque chose que j'apprécie vraiment. La mangaka ne voit pas ses personnages comme des êtres blancs ou noirs, elle exploite vraiment la psychologie de ces derniers pour nous montrer qu'il y a autant de noirceur que de lumière en chacun d'entre nous.



La seconde partie du tome, entre intrigues politiques et rencontres de nouveaux ennemis nous plongent dans une ambiance plus sombre. Je pense que c'est quelque chose à laquelle nous devons de toute façon nous préparer plus nous allons avancer dans l'histoire. L'existence des sorciers est précaire. Les règles sont autant là pour protéger que pour restreindre. C'est un parallèle d'ailleurs très intéressant avec la science. L'atelier des sorciers, bien qu'étant dans un univers fantaisie, trouve énormément d'échos avec notre vie. Le fait que Kamome Shirahama ne se montre pas hypocrite en nous vendant exclusivement du rêve est bien entendu un des points forts de son manga.



Un tome qui mêle habilement beaucoup d'émotions et qui ne fait pas avancer l'intrigue liée à la Confrérie du Capuchon, mais qui offre encore une vision de ce monde plus riche et intrigante. De quoi clairement donner envie pour la suite.
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L'atelier des sorciers, tome 3

Entre un début ou Coco doit affronter l'intransigeance de la milice magique et la fin où Coco doit affronter les manigances de la confrérie du capuchon, on a un tome 3 de transition où entre deux scènes d'apprentissage et de camaraderie Maître Kieffrey poursuit ses investigations (et on se doute que le magicien rebelle a un but qui n'est pas celui de la magiocratie mondialisée puisqu'il agit en solo à l'insu des autorités) et Coco se lie à Tarta qui victime de daltonisme est aussi victime de ségrégation...

Kamone Shirahama continue de manière assez classique son Harry Potter version shojo (avec les gimmicks girly consubstantiel au genre ^^), mais avec une qualité graphique qui est un véritable ravissement pour les yeux. Et c'est pas petites touches qu'elle nous montre qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de la magie : si elle ne doit servir qu'au bonheur de tous, pourquoi la magiocratie mondialisée interdit la magie médicale et tous sorts qui pourrait soulager physiquement et/ou psychologiquement les habitants ? Non parce que les sorts pour cueillir les pommes car s'est trop fatiguant de se bouger les fesses pour le faire soi-même, ça ne sert vraiment à rien hein ! D'ailleurs si la magie doit uniquement servir le bonheur de chacun dans le respect et le souci du bien commun, pourquoi la réserver à des « élites savantes » qui garde si jalousement ses secrets qu'elle laisse les « masses ignorantes » à l'écart et n'hésite par à persécuter ceux qui sont trop curieux pour eux...

Ça me rappelle quelque chose, mais quoi ? Ah oui, les agissements IRL de la ploutocratie mondialisée qui nous dit que tout va bien et qui tient les peuples à l'écart de ses décisions qui l'enrichissent au-delà de ses espoirs les plus fous mais qui jour après jours nous pourrissent la vie quand elles ne détruisent pas la planètes... Au fait on est où de l'enquête sur l'attentat à la bombe qui a coûté la vie à une journaliste anti-corruption à Malte ? Ah on me signale dans mon oreillette qu'il y a énormément d'argent sale en circulation et qu'il faut absolument respecter la loi du pognon... Et après ça donne des leçons en laissant les réfugiés se noyer alors qu'on déroule le tapis rouge aux criminels en cols blancs du monde entier. Et évidemment tous les gouvernements de l'Union Européenne sont complices de tout cela (il n'y a ni « Bougnoules » à dégommer ni « Ruskofs » à boycotter donc c'est OSEF) : attention, avec des élites aussi pourries on va finir par regretter le bon vieux temps de la Louisette !
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L'atelier des sorciers, tome 5

Un tome 5 très simple et très efficace certes, mais surtout très intense et très riche en émotions !

La loi contre le chaos, l’ordre contre l’anarchie, une des plus vieilles donfc une des meilleurs histoire du monde… Pour les conservateurs de l’Académie des Chapeaux Pointus Coco est à la fois « une faible roturière » qui ne mérite pas qu’on s’intéresse à elle et « une dangereuse prolétaire » qui doit être surveillée à défaut d’être éliminer, mais pour les révolutionnaires de la Confrérie du Capuchon Coco est « l’enfant de l’espoir » à la fois nouvelle et dernière chance d’offrir aux peuples du monde entier les possibilités infinies de la magie… Pour progresser dans sa voie et libérer sa mère du maléfice du sort qui l’a pétrifiée Coco va-t-elle basculer du Côté Obscur, qui comme chacun le sait est plus facile et plus rapide ? Mais dans la lutte des classes quel est le véritable Côté Obscur, si tant est qu’il y en ait un ???

D’un côté Kieffrey et ses alliés affrontent Sasaran le sorcier invisible, d’un autre côté la Team Coco doit unir ses forces pour rendre à Yinny l’humanité qu’on lui a retirée. Pour les uns comme pour les autres soumis à la tentation de la magie interdite, le seul espoir repose sur les frêles épaules de la jeune Trice qui n’a connu que l’égoïsme et qui dans l’urgence absolue doit apprendre l’altruisme…



Le droit de quota de flashback des uns et des autres est excellent. Entre Messire Ysheath le vice-capitaine de la Milice Magique qui veut que rien ne change et Egween l’Oeil du Monde des magiciens renégats qui veut que tout change, nos apprenties sorcières doivent trouver une troisième voie loin du TINA, donc doivent trouver leur propre voie… Ce n’est pas la fin, ce n’est que le commencement ! Et comment ce tome a-t-il commencé justement ? Par un concours de devinette au fond d’une grotte (tiens ça me rappelle quelque chose Mon Précieux), où Coco devait libérer un peuple maudit pour toute l’éternité par ses élites autoproclamées qui s’étaient érigées en ploutocratie mondialisée… C’est tout sauf un hasard, bien évidemment...
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Divines, tome 2

On retrouve les rivales Dewi la démone et Eniale l’ange dans leurs collectes d’âmes…





Dans "Le Dieu, le Japon et la lycéenne", Dewi et Eniale espèrent faire exploser leurs quotas en amenant en enfer ou au paradis les milliers de fantômes qui hantent le pays du soleil levant… Sauf qu’où qu’elles aillent elles sont pourchassées l’une et l’autre par l’une des multiples pour ne pas dire infinies divinités shintoïstes qui prennent un pauvre prêtresse adolescente pour vaisseau… Comme Dewi et Eniale s’acharnent à foutre le bordel, Dieu lui-même est obligé de venir présenter ses excuses (qui prennent la forme d’une cargaison entière de bouteilles de Romanée-Conti) !



Dans "Les Roses, le coup de feu et le curé" et "Le Démon, les zombies et les amants", Eniale doit enquêter sur un prêtre exorciste beau gosse destiné à devenir un Saint et un Ange dont le nom a disparu des Tables du Destin. Il va de soit que Dewi est sa première suspecte, mais l’affaire est plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord. Car Mark Burrought est tombé fou amoureux d’une pécheresse condamnée à l’enfer, et il est prêt à devenir un démon pour rejoindre son amante dans les abysses quitte à déclencher une apocalypse zombie dans le processus. Sauf que la pécheresse en question trouve Mark Burrought plus sexy en ange qu’en démon...



"Le Chat, le soleil couchant et la cène" est un récit très touchant. Dewi récupère au jeu non des âmes mais des contrats de damnation… Coup de chance, le prochain contrat à expiration est située sur la Côté d’Azur ; coup de malchance elle se retrouve dans un petit village de l’arrière-pays en compagnie de la plus gentille vieille dame qui ait jamais existé ! En attendant le retour de son fils déjà vieux loup de mer, elle reçoit Dewi puis ses associés / subordonnés avec la plus grande générosité du monde… La parodie de la Cène est une ode à l’art de vivre à la française, mais nous sommes dans un récit à chute et quand Dewi apprend qui est le véritable signataire du contrat, elle n’a pas le courage d’accomplir sa tâche… Je vous laisse découvrir tout cela tellement c’est riche en émotions !



Dans "La Mer, les boucles d’oreilles et la musique angélique", Dewi est une fois de plus victime de la cleptomanie d’Eniale concernant les accessoires de mode. Dewi n’en démord pas : Eniale doit retrouver la boucle d’oreille qu’elle a perdue en mer… Eniale qui voit bien qu’elle a blessée sa meilleure amie / ennemie décide de tout faire pour se faire pardonner, et met à contribution l’ingénieur divin et l’orchestre divin pour retrouver la boucle d’oreille perdue sauf que comme d’habitude les choses dégénèrent à une échelle cataclysmique ! Ce n’est pas la Mer Rouge qui est fendue en deux, mais l’Océan Atlantique !!!





Le plaisir de la découverte n’est plus là mais cela reste très sympa. On sent qu’humainement l’auteure est capable de grandes choses, mais ce qui retient l’attention reste les graphismes qui mettent à l’honneur les courbes et les sous-vêtements de l’ange et de la démone cartoonesques. Pour une fois que le fan-service est bien géré, et est c’est assez rare pour le signaler, il faut autant que possible en profiter !
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L'atelier des sorciers, tome 2

Si le premier tome m’avait charmée, le second m’a totalement convaincue. En plus de rester constante dans la qualité graphique, la mangaka continue de faire évoluer son univers et de le complexifier sans étouffer les personnalités de ses personnages. La magie opère, dans tous les sens du terme.



Nous avions laissé nos quatre petites apprenties face à un dragon peu commode, espérant fortement qu’il ne leur arriverait rien de fâcheux. Cela aurait été dommage à ce niveau de l’histoire, n’est-ce pas, donc pas trop d’inquiétude. Cependant, la tension est bien présente, et c’est avec brio que les petites arrivent à mettre leurs forces en commun pour se sortir de ce mauvais pas. Si j’approuve sans aucun soucis cette entraide (c’est mon point faible…), j’aime encore plus voir les petites sorcières se confier, évoluer et passer outre leurs différences. On voit très ici les prémices d’une grande amitié qui les fera grandir toutes les quatre.



Après tant d’aventures, les choses reprennent un peu plus un rythme de croisière offrant des scènes d’apprentissage et de vie quotidienne. Adorables, sereines, teintées d’un peu de méfiance avec la découverte du meilleur ami de Kieffrey, Olubio qui est aussi la sentinelle de l’atelier. Taciturne et l’opposé total de notre professeur, on arrive cependant à s’attacher à lui assez rapidement. Côté graphisme, il se rapproche d’ailleurs beaucoup d’Agathe et leurs caractères ont quelques similitudes. Le côté sombre et plus « trait de fusain » les catégorisent assez rapidement. Et c’est quelque chose que l’on retrouve lorsque la Milice fait son entrée à la fin du tome. C’est un bon choix qui pourra peut-être porter préjudice à la mangaka à un moment donné à cause de son côté trop facile à repérer. Mais clairement, un détail.



Agathe est aussi mise en avant à de nombreuses reprises. Sans grande surprise sa personnalité vient de son enfance et du rejet qu’elle a subi de la part des siens. Il était assez clair que sa façon brutale de traiter Coco et sa soif de réussite venaient de quelque chose de malsain et de profondément encrer en elle. Il n’en reste pas moins qu’elle apprend aussi auprès de notre héroïne, agissant alors de façon plus désintéressée et bienveillante. Je ne l’apprécie toujours pas, mais le fait de mieux la cerner aide.



Un second tome très réussi, et c’est ce que j’espérais. Je vais enchainer le suivant de ce pas.

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Divines, tome 1

Les éditions Pika surfent sur le succès mérité de "L’Atelier des sorciers" pour publier une autre série de Kamome Shirahama intitulée "Divines" et qui raconte les tribulations de l’ange Eniale qui doit sauver des âmes et de la démone Dewiela qui doit damner des âmes : les deux fashion victims sont rivales depuis tellement longtemps qu’elles sont devenues amis, mais chassez le naturel il revient au galop et leurs affrontement tournent toujours à la catastrophe…



"Chapitre 1 : L’ange, le démon et le cadeau du ciel"

L’ange Eniale et la démone Dewiela font une trêve pour retrouver la mère d’une bébé trouvé sur le lieu de leur dernier affrontement en date. Possession d’artiste, pluie de tracts sataniques, hacking des systèmes de communication du monde entier et invocation d’un kaijû prenant la forme d’un caniche géant de centaines de mètres de haut faisant 200 fois la superficie du Tokyo dôme… Mais ce n’est pas la mère qui se manifeste, mais le père, et là c’est le drame ou la crise de fou rire (avec un humour corrosif pour les athées et blasphématoires pour les christianistes, tel qu’on pouvait le lire dans Charlie Hebdo avant que Philippe Val et Caroline Fourest n’en fasse un journal en voie de disparition spécialisée dans l’islamophobie)



"Chapitre 2 : Paris, les emplettes et l’exorciste"

L’ange Eniale et la démone Dewiela font une nouvelle trêve, cette fois-ci pour renouveler leur garde-robe à Paris, capitale de la mode donc de la décadence. Tout se passait bien avant que l’exorciste Adam Donovan ne tombe par hasard sur Dewiela qu’il pourchasse depuis une éternité, et l’ange prenne bien maladroitement la défense de la démone...



"Chapitre 3 : La prière, la petit fille et les p’âme’potes"

Désespérée, la petite Maria prie Dieu, le Diable et Bouddha se sauver sa mère victime d’un système de inégale, injuste, et aussi inefficace que corrompu qui offre des omelettes aux caviars aux clients fortunés mais qui laisse plus ou moins crever les patients moins fortunés (vous savez, ce genre de saloperies anglo-saxonnes ultralibérales et néoféodales que veut nous imposer à tout prix cette saloperie de Macronie). Dewiela lui propose de vendre son âme en échange de la santé de sa mère, mais Eniale fait très fort en provoquant un tel bordel qu’Azraël l’Ange de la Mort est obligé d’intervenir en personne !



"Chapitre 4 : Le spa, le jardin d’Éden et la vengeance"

Suite aux événement du chapitre précédent l’ange cadre supérieur Eniale a bénéficié de la plus grosse prime de l’Histoire du Paradis et pèche par paresse en profitant de vacances bien méritées. La démone cadre supérieure Dewiela qui a elle a été le dindon de la farce desdits événements veut prendre sa revanche : dépouiller sa rivale de son magot en l’obligeant à recourir aux services payants du démons supérieurs Crocell… Eniale qui ne veut pas retourner sur son lieu de travail ne peut que constater l’état déplorable de ce qu’il reste du Jardin d’Eden, et Dewiela lui propose de construire son propre paradis sous la forme d’un inégalable spa de luxe. C’est là qu’Eniale pèche par envie, et de caprices de princesse pourrie-gâtée en catastrophes mondiales Crocell finit par pétér un câble !



Les Grands Anciens parmi vous retrouveront peu ou prou l’univers du jeu de rôle In Nomine "Satanis / Magna Veritas" réalisé par Croc, mais avec un esprit résolument CLAMP (remember "Wish") et un humour irrévérencieux qui n’est pas sa rappeler celui de Kevin Smith dans son film "Dogma" (vous savez, celui qui a été violemment pris pour cible par les christianistes yankees).

Les graphismes sont de haute qualité et la série ne fait que 3 tomes, donc serait hautement recommandable pour les bibliothécaires et les professeurs documentalistes de France et de Navarre, mais comme on joue beaucoup sur le côté glamour voire sexy d’Eniale et Dewiela avec un humour assez osé je suis obligé de signaler qu’elle est beaucoup moins grand public que "L’Atelier des sorciers" (d’ailleurs chez Pika on n’est pas débile donc on l’a classifiée en seinen)...
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L'atelier des sorciers, tome 10

Aïe... Premier faux pas pour moi pour Kamome Shirahama avec ce dixième tome de L'atelier des sorciers... J'avais espéré ne pas voir de baisse de niveau pour cette sublime saga, mais j'avoue qu'ici, je n'ai pas retrouvé l'essence qui m'a fait adoré l'histoire de nos petites sorcières depuis le départ. Le tome neuf avait déjà un peu fait baisser la donne, mais ici, je n'ai pas retrouvé le même entrain que d'habitude.



J'ai eu un peu de mal déjà à me remettre dans l'histoire. Après quelques éléments clés qui nous sont rappelés cela a mieux été, mais j'étais un peu perdue au début. Pas forcément le meilleur départ qui soit. Ensuite, il y a plusieurs événements que j'ai trouvé... pas sinistres mais je me suis sentie mal à l'aise comme Tetia l'est à un moment donné. Avec la confrérie du capuchon nous sentons que l'univers des nos jeunes héroïnes ne va pas être rose encore très longtemps, mais là avec tout ce qu'il se passe, il y a une certaine angoisse qui s'installe, et qui est aussi appuyée par les dessins de la mangaka. Rien de bien réjouissant donc, et ce n'est visiblement que les prémices de quelque chose de bien plus grave.



Agathe et Coco ont aussi deux passages que j'ai trouvé trop sombres, voire proches de la folie. Ce qui ajoute à l'ambiance très étrange de ce tome. J'apprécie toujours autant que Kamome Shirahama nous montre l'envers du décor et qu'elle pointe bien le doigt sur ce qu'il ne va pas dans ce monde ainsi que les défauts des personnages. Cela donne un côté plus adulte et une compréhension de l'univers beaucoup plus globale, mais là, en cumulant le tout... Je ne sais pas, je me suis sentie mal à l'aise encore une fois.



Et puis, il y a cette sensation que tout part un peu dans tous les sens. Des intrigues se rajoutent de plus en plus à la principale. Et même si elles sont liées, cela donne une impression d'éparpillement de plus en plus flagrante. Nos petites héroïnes sont délaissées pour le coup. C'est à peine si on voit vraiment Coco (même si elle est bien présente), et elle a des prises de conscience qui pour moi sont un peu du réchauffé. Oui, je ne suis pas tendre... Et croyez-moi, j'en suis la première désolée... Mais vu l'angle d'attaque depuis un petit moment, je m'attendais à quelque chose de plus structuré et à un travail plus abouti au niveau de l'évolution des personnages.



Après, ce tome dix de L'atelier des sorciers n'a pas été une mauvaise lecture, loin de là. On sent tout de même l'ombre de la Confrérie du capuchon qui s'étend de plus en plus, et Kamome Shirahama nous permet de voir leur point de vue qui au final, n'est pas bon ou mauvais. Les agissements de certains, pour faire le bien, sont parfois contre productif, et on le voit de plus en plus. Ce qui nous permet de réfléchir sur cette société qui semblait au début plutôt sympathique et bienveillante mais qui au final n'a pas su faire les bons choix même avec la meilleure volonté du monde.



A voir ce que donnera la suite. J'avoue que j'ai hâte que cet "arc" se termine pour que nos héros puissent passer à autre chose même si je doute qu'un autre tome pourra finaliser tout cela.
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L'atelier des sorciers, tome 9

Un tome 9 à l'image du reste de la série, ce qui prouve joliment que Kamone Shirahama a de la suite dans les idées…



A l'approche de la Fête de la Nuit d'Argent, les élèves de Maître Kieffrey rivalisent d'imagination pour proposer aux pauvres et aux déshérités des i-machins qui ne servent à rien., et qui surtout qui ne résoudront aucun de leurs problème du quotidien. Car Coco et Tarta qui ont vu l'envers du décor de la magiocratie ne savent que trop bien qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de la macronie, euh pardon de la magie. C'est là qu'ils tombent sur Kustas qui est passé du Côté Obscur avec l'aide de ses nouveaux amis de la Confrérie du Capuchon : c'est à Coco et Tarta de choisir le bon camp, ou de souffrir…



Décidément un manga très « lutte des classes », car quels que soient les dialogues si tu remplaces le mot « magie » par le mot « pouvoir » ou « argent » on retombe dans l'opposition entre conservateurs et révolutionnaires. Et difficile de croire les « conservateurs » qui ont gagné la grande guerre de la magie, car comme chacun le sait L Histoire est écrite par les vainqueurs… (ce n'est pas comme si on avait un chapitre entier sur un archimage corrompu dont on effaçait la mémoire à répétition pour « le plus grand bien »)



Le Chapitre 49 est très éprouvant car il aborde les thèmes très émouvants et éprouvants de l'harcèlement moral et de l'agression sexuelle. Je le dis d'autant plus que j'ai été moi-même été agressé sexuellement à l'âge de 5 ans et harcelé sexuellement à l'âge de 11 ans. Alors là, quand je vois ces apprenties magiciennes abandonnées par leur hiérarchie qu'on frôle tout le temps, qu'on touche tout le temps, qu'on renifle les cheveux tout le temps, qu'on susurre aux oreilles tout le temps, et qu'on attire à l'écart pour aller plus loin dans l'ignominie… On tremble !!!
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L'atelier des sorciers, tome 7

C’est toujours un réel plaisir que de replonger dans l’univers de L’atelier des sorciers. Il y a cette ambiance si particulière que l’auteur arrive à créer, et cette douceur qui persiste même dans les situations les plus délicates. On sent que l’enseignement à une place très importante, que c’est la trame même du manga, et bien au-delà de l’apprentissage de nos jeunes héroïnes. C’est celui de la vie tout simplement. Et je ne sais pas, même si l’on voit des affrontements, des moments douloureux, de la colère, Kamome Shirahama arrive à nous faire garder à l’esprit qu’il y a toujours quelque chose à en tirer.



Alors oui, ce tome sept ne fait pas beaucoup avancer les choses. Nous n’en savons toujours pas plus sur la Confrérie du Capuchon, ni sur leur plan concernant Coco. Nous avons encore plus de questions d’ailleurs, notamment au sujet de Kieffrey maintenant. Mais le fait de voir notre cher professeur se dévoiler était un grand pas tout de même. Lui qui était si mystérieux depuis le début, si plein de bonne humeur et toujours avec le sourire, nous le découvrons ici sous une autre facette. Un homme brisé qui ne sait plus vraiment ce qu’il doit faire, mais qui continue à avoir cette part d’espoir en lui grâce à ses quatre disciples. On sent qu’il est capable du pire, mais qu’il ne faudrait pas grand-chose non plus pour le sauver. Il ne veut faire du tort à personne après tout, seulement qu’on lui rende sa vie.



Un tome triste et plein de colère. De questionnement aussi. Il est tellement facile de basculer dans le désespoir ou la facilité. La ligne est mince. Coco est sur la brèche tout comme son professeur. Ce sont de petites actions, des pensées brèves, mais on sent tout de même que ces deux-là ont beaucoup en commun. Et c’est d’ailleurs peut-être cela qui les sauvera, l’un comme l’autre.



A travers le passé de Kieffrey et les recherches de Coco, nous avançons doucement vers un moment qui deviendra « fatidique ». Des jours encore heureux se profilent, mais seront-ils suffisant pour donner assez d’espoir et de recul aux deux héros ?



On assiste encore à la découverte d’un monde tout en nuances avec sa part sombre et ses questionnements. L’intrigue prend son temps pour ne pas trop nous en dévoiler, et ainsi nous permettre d’appréhender cet univers sous toutes ses facettes. La dose d’humour contrebalance les révélations tragiques, mais elle ne nous leurre pas. L’histoire arrivera fatidiquement à un moment où il nous faudra tout l’espoir enfoui en nous pour espérer une fin heureuse. Car Kieffrey va nous conduire, sans aucun doute, vers de sombres moments.

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L'atelier des sorciers, tome 4

Flipendo !! ;-)

Kamome Shirahama| L'Atelier des sorciers tome 4 sur 12|192 pages| Pika Edition - 2019

Un bestiaire fantastique qui ne copie sur personne !! Comme les « Ver-Pinceau ».

Des chapeaux pointus beaucoup plus que dans certaines œuvres qui étaient partis comme ça mais qui ont laissés tombés.

Les élèves du professeur Kieffrey sont au nombre de 4, l’une d’elle passe un examen de compétences. Les autres la soutiennent. Mais les choses sont plus dures qu’il n’y parait. Il y a cet élément magique du « debrief face au danger »… Qui mystérieusement… Fonctionne ! Voilà pas tellement à dire, la faune, la flore, la pédagogie, la magie, l’examen… Un mystérieux sorcier qui semble vraiment pas gentil… Et ce bon vieux professeur Kieffrey toujours prêt à tirer ses élèves des impasses.

J’ai passé un bon moment mais ça ne m’a pas transcendé…
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L'atelier des sorciers, tome 7

MANGA FANTASY.

Aussi bien faits soient-ils les twists auraient mieux marché s’ils n’avaient pas déjà été usités, et dans des mangas très connus en plus. Toutefois c’est toujours aussi beau et tout aussi émouvant, ainsi magnifique est la double planche qui montre pour le maître et l’élève la possibilité de passer du Côté Obscur (car toujours par deux les siths vont).… Nous découvrons donc la face cachée de Kieffrey qui ne recule devant aucun sacrifice pour mener sa croisade à bien : To Be Continued !
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L'Atelier des sorciers, tome 1

114 critiques ! Comme je comprends l'engouement suscité par L'atelier des sorciers car moi aussi je viens de tomber dans le chaudron.

Coco est une humaine qui rêve d'être une sorcière, j'aime beaucoup sa débrouillardise et sa façon de pratiquer la magie avec les moyens du bord. Quand à Kieffrey, c'est grâce à lui que tout arrive car si il n'était pas un peu marginal, il n'aurait pas emmené Coco avec lui. Après il y a l'académie, les méchants, les pentacles... J'ai bien aimé les vêtements des sorciers qui m'ont donné quelques idées pour Halloween.

Et voilà, encore une histoire où je vais me replonger avec délice.
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L'atelier des sorciers, tome 8

Je commence à me perdre dans cette saga, puisque pleins de petites intrigues ne cessent de s'ouvrir les unes après les autres et que de nombreux personnages apparaissent et réapparaissent... En effet, les apprenties sorcières retrouvent Kustas, un garçon qu'elles avaient aidé auparavant et dont je ne me rappelais même plus.



Même si cette lecture reste un plaisir, le fait que l'intrigue soit assez complexe à suivre me gâche un peu le moment... En tous cas, ça a été le cas pour ce huitième tome que j'ai trouvé moins bon que les précédents.



J'ai trouvé que l'histoire avançait trop peu, en tous cas celle de Coco, qui semble encore très, très loin de sauver sa mère. Je continuerais malgré tout avec enthousiasme, en espérant que le neuvième tome me plaise davantage...
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L'atelier des sorciers, tome 3

Après réflexion, enchaîner les trois tomes n'étaient peut-être pas une bonne idée... Parce que là, je me retrouve avec plus rien, pas de tome 4, une attente de plusieurs mois pour découvrir la suite des aventures de Coco. Je survivrais, je sais, mais tout de même... Je comprends mieux pourquoi certaines de mes amies attendent la fin d'une série pour la commencer...



Mais revenons à l'histoire. La fin du tome précédent avait laissé Coco et Agathe dans une situation très délicate, et c'est le moins que l'on puisse dire... Je ne m'attendais pas à un autre comportement de la Milice, certes, mais cette violence psychologique est tout de même extrême. Le terme "milice" a d'ailleurs très bien été choisi. Il a une connotation négative, oppressive et dévoile de façon "détournée" combien le mot des sorciers n'est pas aussi idyllique qu'on veut bien nous le faire croire. Cette façon de réprimer sans aucun procès n'est absolument pas digne de la société magique qu'on essaye de nous dépeindre, et je ne désigne pas, ici, la mangaka ou Kieffrey. On trouve aussi vis-à-vis de la population cette croyance que les sorciers sont à leur disposition. C'est très irritant, mais cela met aussi en avant cette non fonctionnalité de la société. Encore une fois, même si les trois mages avaient de bonnes intentions, on voit bien qu'une civilisation utopique n'existe pas.



Coco s'en sort donc grâce à la présence de ses amies. Encore un passage que j'ai adoré, d'autant plus que les fillettes ne se démontent pas devant l'armée des sorciers. Leur bravoure réchauffe le cœur, mais c'est surtout le fait qu'elles veulent défendre Coco qui rend la scène toute particulière. Les liens entre les enfants est maintenant bien ancré et j'ai hâte de voir comment cela évoluera. Nous voyons bien entendu déjà les effets sur Agathe, car c'est après tout elle qui a le plus à offrir au niveau de l'évolution, mais Tetia et Trice ont, je l'espère des mystères à nous révéler.



Après cette petite frayeur, Coco essaye de reprendre sa vie mais des cauchemars commencent à la hanter. Il faut dire qu'entre sa mère, son manque de réussite en magie, la Milice et la Confrérie du Capuchon... la fillette a largement de quoi être inquiète. Mais cela nous amène à deux points que j'ai trouvé très importants. Le premier : Kieffrey. J'ai l'impression que derrière ses airs enjoués, le magicien cache pas mal de chose. Pas forcément un double jeu, mais il semble blessé, déterminé et voulant s'éloigner de son monde. Il est aussi prêt à tout pour Coco. Peut-être pas forcément pour l'enfant mais plus pour les possibilités qu'elle offre, même si sa tendresse envers son apprentie est bien réelle. Le deuxième : Tarta. Le garçon soulève encore un autre point négatif de la société. Atteint d'une maladie semblable à daltonisme aigu, il est exclu de la pratique de la magie. En un sens, cela se comprend. Son handicap pourrait se révéler catastrophique vis-à-vis de sa pratique de la sorcellerie. Mais, ne pourrait-il pas y avoir une alternative. Un enseignement détourné, d'autres possibilités. Coco lui offre cette chance grâce à sa bonté sans faille. Et voir le jeune garçon tellement heureux était déchirant. Mais là encore, la demoiselle pourrait être le déclencheur d'une révolution dont Tarta pourrait bénéficier. A suivre.



La fin nous laisse encore sur un sentiment d'inquiétude. Le Capuchon rôde. J'ai un avis mitigé avec eux. Je pense qu'ils ont raison de vouloir du changement, mais leurs méthodes... je ne les approuve pas, même s'ils doivent être au pied du mur, sans aucun doute.

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