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Critiques de Julie Girard (31)
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Le crépuscule des licornes

Loin de se référer à l’animal mythique, le titre de ce roman évoque le monde des start-ups, celles qui sont valorisées à plus d’un million de dollars, autant dire que le milieu décrit représente une niche dont les codes ne sont pas familiers au commun des mortels.



Zack est un de ces jeunes loups, intelligent, efficace, ambitieux et prêt à tout pour alimenter son parcours de winner. Son épouse Eléonore est journaliste et enquête sur un physicien de génie, dont le travail pourrait transformer nos modes de communication. Elle est aussi mélomane, par goût et par amour.



L’univers froid et dépourvu de compassion de ce milieu où les intérêts financier priment souvent sur la morale ne génère pas l’empathie. Les développements sur le monde des start-up sont parfois difficiles à suivre. Le sujet qui m’a paru le plus interessant apparaît dans la dernière partie du roman quand les élucubrations du savant fou se voient mises en pratique.



Malgré tout, je suis restée à distance de ce sujet, trop technique et en particulier sur les aspects de manipulation économique. L’évocation des accords sublimes du concerto n° 23 de Mozart n’ont pas suffi à changer la donne.



L’écriture ne m’a pas permis de m’attacher à ces personnages un peu désincarnés et trop éloignés de mes thèmes de prédilection en littérature.





Il n’en reste pas moins que le sujet est maitrisé et écrit avec talent.



288 pages Gallimard 5 janvier 2023
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le crépuscule des licornes

Beaucoup et vite. C'est sans doute ce qui caractérise la vie d'Eleonor et Zack à New York... et le rythme que confère donc à sa narration la néo-romancière. Pourquoi pas ? Le problème de la vitesse c'est justement la superficialité qui finit par rebuter l'héroïne... et que la lectrice (moi, donc) peut alors reprocher au livre. On survole beaucoup de choses dans ce roman, la technologie, la politique, la société, l'amour, l'amitié, l'art contemporain... et j'en passe, sans jamais vraiment trouver une colonne vertébrale. Des mots savants ou rares ne suffisent pas à masquer un certain vide ni des expressions sorties tout droit du "Dictionnaire des clichés littéraires". Et je ne parle pas du stéréotype désolant des personnages. Dommage, il y avait un semblant d'idée pour en tirer un roman intéressant au-delà de péripéties vite oubliées... Allez, cette pioche ne fut pas très heureuse mais ça arrive.
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Le crépuscule des licornes

Un premier roman.

Un titre amusant qui joue sur le vocabulaire sacré des start-uppers ambitieux.

Un roman ambitieux, un peu limite sur l'invention en question. Un côté dystopique, pourquoi pas...on est vacciné avec Elon Musk alors pourquoi ne pas extrapoler.

Une narration, froide, cynqiue et sans concession de notre société!

Froide? c'est le problème...

L'héroîne, Eléonore déroule son ..discours sans émotion comme une caméra en mode automatique, oubliée par le preneur de vue.

le style? linéaire mais un peu snob avec des compléments d'expression qui manquent de limpidité: "spatule d'une punaise de sacristie", "baguenauder dans l'aseptisé le plus stérile", "cours élémentaires pagnolesques".

ou les clichés, poncifs dans les dialogues: "histoire...elle n'a jamais écrites que par les vainqueurs". Ainsi soit-elle!

Déception au vu des critiques journalistiques de "grand écrivain en puissance".

Le kalachnikov ...en plastique, c'est "the new style", Gaston?
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Le crépuscule des licornes

Une lecture en demi-teinte.



Le rythme est effréné, le style intéressant et, pourtant, rien n’étincelle.



Malgré la richesse du roman, les thèmes abordés ne sont que survolés. Il n’y aucune vraie ligne conductrice.



C’est toujours intrigant mais jamais vraiment passionnant.

Dommage.
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Le crépuscule des licornes

S’agissant d’un premier roman je fais donc l’effort de lire consciencieusement c’est que la lecture est ardue si ce n’est fastidieuse ? A mi chemin comme je le fais en ce type de situation je m’attelle aux 20 dernières pages afin d’y voir plus clair.

N’y voyant pas plus clair retour au mitan du lit et consciencieusement je relis contrit et à temps plein.



C’est que les sujets abordés, deux en particulier, sont à double tranchants. En gros cela plaît ou cela ne plaît pas.



Une histoire de licornes, ces start up qui en l’espace de deux coups de cuillère à pot frôlent ou dépassent le milliard à moins que je ne me trompe sur la somme, ne soyons pas à un zéro près, un mot me vient à l’esprit, beurk, comme si le but de la vie n’était que de s’en mettre plein les poches.

PS, j’espère que la morale de l’histoire ne sera pas qu’un retour à des valeurs simples comme un cassoulet bien de chez nous en place de ces cuisines moléculaires dans mon assiette atomisée.



Autre sujet, les ordinateurs quantiques et des puces type Terminator à nous rendre superhéros, à moins de n’avoir compris que de travers,



P 244. La puce avait été implantée la veille. L’implant était relié à un chargeur externe situé derrière l’oreille. Zack était maintenant à même de modéliser grâce à une quantité considérable d’informations qu’il récoltait chaque jour.



Je pense avoir bien compris. Une puce implant en cheville avec des ordinateurs quantiques font de vous des super savants qui tels de bulles de savons exploseront en vol pour cause de, il a disjoncté.



Revenons plus sérieusement au crépuscule des licornes.



- des sujets de hautes technologies et futuristes. Tel un livre de science fiction, Julie Girard nous met en garde face aux des dérives possibles.

Ps, un collectif de je ne sais qui demande une pause pour l’intelligence artificielle afin de réfléchir aux conséquences. Cela me fait penser aux lois d’Asimov concernant les robots. Première loi ne pas tuer un être humain.

- des personnages type licorne donc sans profondeur et avec égoïsme en guise d’humanité.

- des sous et encore des sous

- Eleonore, j’aime bien.

- une écriture sans grande originalité. Eleonore s’était murée dans un silence protecteur. A ce stade elle avait jeté son dévolu etc.

- ordinateurs quantiques, si vous voulez savoir de quoi il s’agit et comment cela fonctionne cherchez d’autres sources.

- Amour. Ah oui des histoires, il y en a.

- lecture, fastidieuse pour les trois premiers quarts avec des sujets rébarbatifs et des personnages ayant oublié d’être sympathiques, le dernier quart redevenu humain est plus limpide et chaleureux.

- et un peu de Mozart en ce monde de brutes.



Le crépuscule des licornes. Soyez modernes et ne donnez pas dans le rejet. Une écriture plus fine et des personnages plus attachants, tout cela n’est pas interdit.

La dernière phrase comme j’aime à les citer.

The Wolf Prize awarded to the quantum scientist Juergen Gadamer.



Je reste sans voix.
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Le crépuscule des licornes

J' ai adoré lire les épopées d Eléonore et Zach dans leurs aventures Americaines. La vision à la fois mordante et réaliste de la culture tech américaine et de la fuite en avant perpétuelle pour le succès dans un monde où il faut toujours aller plus vite et être plus performant est mise en portrait de manière exceptionnelle par Julie Girard. Un roman qui se dévore avec une bonne dose de cynisme en attendant avec envie les prochains romans de Julie Girard.
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Le crépuscule des licornes

Le crépuscule des licornes est une plongée dans la high tech et les starts up newyorkaises, dopées et minées par des investisseurs avides de retour sur investissement rapide. Par le prisme d'une franco-américaine, Éléonore, journaliste scientifique, on découvre un univers fait d'inventeurs de génie et de requins aux dents longues à faire pâlir de jalousie le terrifiant monstre aquatique de Steven Spielberg. Éléonore dont le cœur vacille au souvenir d'un amour perdu, dont le couple avec Zack se résume à de la colocation insatisfaisante. Au détour d'un reportage sur la découverte majeure d'une puce qui va révolutionner les modes de pensée, elle rencontre un autre insatisfait, Juergen, scientifique brillantissime dérouté par la vacuité de sa vie intime et désarmé par la découverte majeure qu'il a semée. Deux atomes, deux éléments d'un qubit dans un monde qui évolue vite, très vite.



Le crépuscule des licornes raconte le monde de demain et le marché économique peu enclin aux questions métaphysiques que peuvent générer certaines découvertes scientifiques. Les licornes sont les starts up, objets de tentation technologiques, convoités pour l'espoir financier qu'elles suscitent lors de leur revente par des fonds d'investissement peu scrupuleux du mieux-être collectif. Le discours de Julie Girard est précis, scientifiquement juste, parfois brutal, rarement neutre : la sémantique de l'intelligence artificielle et de l'informatique quantique est mobilisée à bon escient, sans fioritures, sans outrance, sans nécessité de connaissance approfondie sur le sujet afin de ne pas perdre le lecteur novice. L'autrice profite de cet écrit pour régler les comptes d'une société du paraître, du jetable (celui de la marchandise, celui des cœurs), l'économie de marché et l'ultralibéralisme.



Le crépuscule des licornes présente deux itinéraires, deux trajectoires, deux cheminements : celui d'Éléonore, celui de Juergen, les deux rêvant de retrouver leur moi intime, une réconciliation avec leur passé et leur identité d'humain. La forme du récit de Julie Girard épouse exactement le discours tenu : en cours de lecture, on navigue entre Éléonore et Juergen. Ce chemin est long et passe par des phases pas agréables, par le travestissement des faux-semblants, par l'application du sens critique mis à mal dans un monde qui évolue trop vite dans lequel contester un "progrès" vous relègue dans le clan des "never been".



Julie Girard a construit là un premier roman très intéressant et cohérent, divergent par les différents plis qu'il occupe : d'une narration factuelle et linéaire, il s'agrémente d'éléments d'anticipation, sans réellement emprunter au fantastique. L'essai difficile et casse-gueule est réussi.



Il m'a juste manqué, au cours de la lecture, l'émotion et l'empathie à l'égard des héros. Je les ai vus naviguer sans accroche, sans les retenir, sans manque aussi. Question de feeling ou de timing, sûrement.



Lu dans le cadre d'une Masse critique organisée par Babelio et en partenariat avec les éditions Gallimard : je les remercie pour cette découverte.


Lien : https://jemelivre.blogspot.c..
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Le crépuscule des licornes

Plongez-vous dans l'univers mordant des start-ups de New York.

Augmenter la performance dans un univers envoutant, drole, et parfois étouffant, voici l'une des facettes de ce livre magistral de Julie Girard.

Les autres facettes, New York, le monde de l'art, la physique quantique, la quete de l'amour et de la vérité, créent une oeuvre foisonnante, pleine de rebondissements et de scènes a tomber.

Un véritable plaisir, dans la droite lignée des films SANS FILTRE (Ruben Osltlund), SUCCESSION (Adam McKay), ainsi que des romans de Bret Easton Ellis et Jay McInerney.
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Le crépuscule des licornes

Un roman qui nous plonge au coeur de la société new-yorkaise contemporaine. Le tableau de moeurs dépeint par la narratrice ne manque pas d'ironie. On aime cette plume vive et caustique, sa façon de questionner les sujets de société, d'aujourd'hui et de demain. A la désillusion de la narratrice devant ce monde américain stérile répond l'amour éternel d'un pianiste virtuose qu'elle n'a jamais oublié. La musique joue un rôle central dans ce roman que l'on dévore d'un bout à l'autre. Un incontournable de ce début d'année !
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Le crépuscule des licornes

Roman très intéressant qui illustre les dérives de notre époque où des personnages qui pourraient être heureux se laissent attraper par la fuite en avant et le toujours plus de progrès. Rien n'est épargné : la technologie, la finance, les startups, le monde de l'art.

Le style rythmé et entrainant m'a captivé. J'ai beaucoup aimé.
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Le crépuscule des licornes

Une lecture fine de la société américaine qui nous emporte dans le monde des start-ups mais aussi de l’art contemporain. L’autrice maitrise ses sujets et croque ses personnages avec génie. Sa plume est vive, audacieuse et pleine d’humour. Ce roman est d’une grande richesse, bravo !
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Le crépuscule des licornes

Une belle découverte pour ce premier roman recommandé par mon libraire.

L'histoire captivante nous plonge dans la société new-yorkaise de la tech, de la finance et de l’art contemporain que la narratrice dépeint avec une ironie mordante. L’écriture est nerveuse et pleine d’excellentes formules. A cela, s'ajoute une histoire d’amour portée par la musique de Mozart et Wagner. A lire absolument, un page-turner!
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Le crépuscule des licornes

Une belle surprise de début d'année. Julie Girard nous transporte dans un univers à la fois très réaliste et émotionnel. On se retrouve dans Éléonore, on s'attache à elle. Mais au fond, l'auteure touche à un sujet essentiel avec un humour certain: comment trouver son équilibre dans un monde qui nous pousse à vouloir toujours plus. Un roman à dévorer, une auteure à suivre!
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Le crépuscule des licornes

Le Crépuscule des licornes tente de tenir ensemble aussi bien la forme que le fond. C'est cela qui peut expliquer en partie le fait que certains aient été déçus par l'ouvrage. Pour moi, il est dans la continuité de Doggy Bag de Djian qui cherchait également à traduire dans le style l'aspect clinquant et superficiel parfois de son objet. Les clichés qui sont dénoncés par beaucoup sont juste des éléments de cet univers que l'auteur nous décrit.
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Le crépuscule des licornes

Je viens de finir ce roman et, une fois n'est pas coutume, je voudrais partager mon coup de coeur et supporter une nouvelle autrice ! J'ai beaucoup aimé l'écriture incisive, le rythme rapide et l'humour cynique. Je n'ai pas vraiment les connaissances scientifiques pour juger du réalisme des passages sur l'implant cérébral mais ça ne bloque absolument pas la lecture et j'ai été transportée par l'histoire d'Eléonore et sa vision de notre société. Lu d'une traite ! Très belle découverte d'une plume prometteuse !
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Le crépuscule des licornes

Une satire sur la vie des puissants start-uppers à New York et sur les dérives de la technologie / data dans nos vies modernes ... Un sujet on ne peut plus d'actualité et rarement encore traité !

Couplée d'une histoire d'amour contrariée, un très beau premier roman

J'ai adoré !



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Le crépuscule des licornes

EXCELLENT PREMIER ROMAN !

On est emporté par la plume à la Bret Easton Ellis de l'autrice. J'ai aimé son style et son rythme. L'intrigue sur l'implant cérébral est passionnante. Les thèmes contemporains sont traités avec beaucoup de finesse. Il y a un bon équilibre entre la critique de la société capitaliste et la recherche de l'idéal qu'incarne l'homme qu'elle aime. On découvre New York sous un jour nouveau.

Très bonne pioche !
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Le crépuscule des licornes

Nous sommes en plein dans le monde d'aujourd'hui, celui des licornes où des demi-dieux co-habitent et s'entretuent. Ces licornes n'ont pour but que l'argent et elles rêvent d'en gagner encore plus grâce à des puces qui augmenteront la capacité intellectuelle des humains. Leur univers froid et glacial ne fait pas rêver et leurs ailes se brûlent dans l'humain augmenté par ces puces.



Premier roman sans faute : de bons personnages, un décor qui nous plonge dans les débats sociétaux actuels, revenu universel, avortement, art... et le monde de la recherche et des start-ups où tous les coups sont bons pour mettre à terre le concurrent.



Juste ce qu'il faut d'évasion et de sentiments pour que l'intrigue ne soit pas ennuyeuse.



Sujet abordé de manière assez accessible par rapport à d'autres romans sur le même thème.



Reçu et lu dans le cadre de masse critique, merci aux Editions Gallimard et à Nicolas.



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Le crépuscule des licornes

Critique réalisé dans le cadre de l’opération masse critique de janvier 2023 :

Le roman est riche, et bénéficie d’un rythme qui ne laisse aucune place à l’ennui. Les thèmes abordés sont variés mais parfois traités avec trop de superficialité. Les personnages sont bien construits, irritants, attachants, ennuyants, ils facilitent l’immersion. Lecture rapide et agréable, je vous la recommande !
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Le crépuscule des licornes

Excellent roman plein d'humour et de cynisme. Dans le top 5 des nouveaux romans de l année ! Le monde de la silicon vallée et de la finance New yorkaise mis en exergue dans toute leur démesure. On arrive à aimer les personnages malgré toute leur failles. On adore les descriptions et la profondeur des réflexions d' Eléonore. A lire de toute urgence.
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