Jonathan Garnier

Parce que son papa est parti pour un long voyage en mer sur un bateau aux longs cours, Momo, petite fille espiègle âgée de 5 ans, passe ses vacances chez Mamy, dans ce petit village sur la côte normande. Parfois, elles se rendent sur la jetée pour voir passer le bateau de son papa et la petite fille, tristoune, ne peut s'empêcher de verser une petite larme. Chez Mamy, Momo est bien occupée : elle cueille les petits pois du jardin, ramasse les pommes de terres, "pluche" les haricots, joue avec le chat, aussi espiègle qu'elle ou encore lit des comptines. Sa Mamy l'envoie aussi parfois acheter du poisson, un plat que la petite fille déteste, d'autant que le poissonnier, un homme gros et bourru à l'humour particulier, la traite parfois de voleuse. Mais c'est toujours avec un léger sourire que l'homme regarde Momo sortir de son magasin. Un jour où elle essaie d'attraper le chat, celui-ci, plus rapide qu'elle, s'enfuit, l'entraînant dans ses pattes. Passant à travers le grillage de la propriété, accrochant par la même occasion son chapeau, elle tombe nez à nez avec trois gamins qui jouent dans la clairière. Un jeu pour le moins idiot selon elle, à savoir faire exploser une bouse de vache avec un pétard placé en son milieu. Le ton monte, l'un d'eux, bousculant la gamine qui ne tarde pas à riposter. Et Mamy qui voulait qu'elle se fasse des amis !!



Momo, une petite fille craquante à la bouille adorable... En vacances chez Mamy, elle n'a pas le temps de s'ennuyer d'autant qu'elle finira pas faire connaissance avec Julien, Louis et Florent, trois gamins à peine plus âgés qu'elle mais aussi de la belle et intrigante Françoise. Mamy, quant à elle, avec son chignon, ses lunettes et sa canne, garde toujours un œil sur sa petite-fille d'autant que le mystère plane au-dessus de ses parents. Une palette de personnages tendres et touchants et des rencontres hautes en couleurs. Les situations s'enchainent, les bons mots entre gamins fusent et il règne au cœur de ce village comme un brin de nostalgie. Jonathan Garnier nous offre un premier tome à la fois pétillant et émouvant. Le dessin délicat et tout en rondeur ainsi que la douceur des couleurs en aplats de Rony Hotin apportent beaucoup d'émotion et une certaine fraîcheur.

En bonus, quelques pages du journal de Sylvain...

En ce premier dimanche où je vous parle d’histoire dessinée, je tenais à vous présenter un coup de cœur absolu pour moi dans le registre de la bande-dessinée.



Momo est un petit bout de petite fille si trognon que tu tombes sous le charme dès les premières pages. Elle vit chez sa grand-mère. Sans maman. Son papa travaille sur un bateau et n’est pas souvent là.



Momo serre les dents et les poings pour ne pas montrer sa peine. En vrai petit casse-cou, elle a tout d’une héroïne inoubliable et effrontée à souhait. Un petit caractère mais un cœur gros comme ça.



Sa relation avec sa grand-mère est terriblement touchante. Les personnages secondaires sont tous des habitants du petit village où vit Momo. Une histoire tendre, sincère, comme je les aime.



Je suis complètement sous le charme de Momo. Et j’ai senti quelques larmes prêtes à dévaler de mes yeux parfois, preuve en est que tout fonctionne à merveille.



Une histoire émouvante, tellement. Des dessins qui donnent vie à des personnages hauts en couleur et terriblement attachants. Le dessin de Momo m’a d’ailleurs fait penser aux héroïnes des studios Ghibli …



C’est frais, c’est coloré, c’est la vie, c’est rigolo, c’est attendrissant. Une lecture pour les jeunes de 7 à 77 ans ! Une lecture familiale qui offre de nombreux jolis messages.



Cette histoire existe en deux tomes chez Casterman et en un volume chez France Loisirs.



N’hésitez pas. Vous allez adorer Momo, c’est promis !

Momo, petite fille espiègle et pleine de vie, passe ses vacances chez sa grand-mère, son papa étant parti en haute mer. Malheureusement, elle se retrouve seule soudainement et le poissonnier du village, qui s'entendait bien avec son père, se propose de s'en occuper en attendant que ce dernier ne soit informé de la situation. Mais Momo, à qui personne n'a expliqué ce qui s'est passé, profite de l'inattention du poissonnier pour tenter d'aller retrouver sa grand-mère et son papa...



L'on retrouve Momo dans ce deuxième album qui se veut plus grave que le premier. Jonathan Garnier aborde cette fois-ci la mort, vue par une enfant, et la petite va peu à peu perdre de son innocence, confrontée à une situation inattendue pour elle. Fini les joies et les rires, place aux doutes et au chagrin. Le premier volet fleurait bon l'enfance et la tendresse, sans oublier une certaine pointe d'humour. Que nenni dans ce tome qui se veut plus profond et l'ambiance, évidemment, plus lourde. L'on regrettera toutefois l'absence de certains personnages croisés dans le premier tome... Graphiquement, le dessin délicat ainsi que les couleurs douces de Rony Hotin apportent une certaine fraîcheur et douceur.

En voilà une très bonne surprise ! Je dois avouer que je n’attendais pas grand-chose de cette B.D lorsque je l’ai emprunté à la bibliothèque, plutôt pour mes enfants. Je trouvais la couverture plutôt sympa mais le titre ne m’inspirait pas grande confiance. Finalement, j’ai beaucoup aimé ce 1er tome. Comme quoi, il faut parfois savoir mettre de côté ses a priori.



Le scénario est une belle réussite. Jonathan Garnier propose une histoire solide, originale et pleine de mystères prenant place dans un univers séduisant et riche de possibilités. Les personnages sont bien campés et s’ils ne sortent pas forcément des sentiers battus, la petite héroïne intrépide et au caractère bien trempé c’est du vu et revu, ils sont très attachants.

Ce 1er volet met en place une intrigue plutôt riche qui promet divers développements intéressants. Le récit est prenant grâce à des changements de rythme bien gérés et le mélange d’action, d’humour et d’émotion fonctionne parfaitement.



Quant au dessin d’Amélie Fléchais, il est tout simplement enchanteur. Tout en rondeurs sans être mièvre, le trait est vif et léger. La colorisation est subtile et fine. Les atmosphères brumeuses sont particulièrement réussies. Le découpage et les cadrages sont toujours bien choisis. C’est vraiment du très bon boulot.



Ce 1er tome très réussi place haut la barre pour la suite que je vais me procurer le plus rapidement possible.

Momo est une fillette de six ans qui a vraiment du mal à se faire accepter dans le village en bord de mer de sa mamie : les enfants refusent de jouer avec elle, la coiffeuse n'accepte pas de la peigner selon ses goûts, quand ce n'est pas la poissonnière qui la traite de voleuse. La seule qui l'accepte, c'est Françoise, son aînée de dix ans qui, équipée de rollers et de tee-shirts Ninja, l'accepte comme elle est. En attendant le retour de son père, Momo met constamment la patience de sa mamie à rude épreuve. Ce sont tous les travers et tous les instants lumineux de l'enfance qui traversent cette histoire à lire à tous les âges. Les sentiments universels qui la parcourent émouvront les plus aguerris. Mention spéciale à l'illustration proche à la fois de Miyazaki et de Vivès, que de magnifiques inspirations !

Ah vraiment, quelle super série ! Ce 2ème tome est tout aussi excellent que le 1er.



Le scénario est génial, très bien mené et parfaitement équilibré. Les péripéties sont nombreuses sans que le récit n'adopte un ton hystérique. On découvre d'avantage les personnages et le monde fantastique qu'ils habitent. C'est rythmé et poétique à la fois. Le dosage entre aventures, humour et émotion est parfait.



Le dessin d'Amélie Fléchais est encore une fois un régal pour les yeux. Je n'ai guère été étonnée d'apprendre qu'elle avait travaillé avec le studio d'animation Cartoon Saloon qui a produit "Brendan et le secret de Kells" et "le chant de la mer". On retrouve pas mal chez Fléchais le style de ces bijoux animés.



Je n'ai qu'une hâte, pouvoir vite lire la suite. Espérons qu'elle ne se fera pas trop attendre.

Les bergères guerrières tirent leur révérence dans ce quatrième tome, voilà une série qui m’aura enthousiasmé du début à la fin, le graphisme d’Amélie Fléchais et frais, inventif, poétique, avec une gamme de couleur subtile et équilibrée et le scénario de Jonathan Garnier est tout aussi riche, avec un univers de fantasy bien imaginé, avec des émotions, de la poésie beaucoup de frayeurs et d’intensité dramatique et des personnages très attachants. Cette série à rencontré un vif succès amplement mérité. Ce quatrième volet compte une trentaine de pages de plus que les autres tomes, mon seul regret, c’est qu’il aurait pu tenir sur deux tomes.

Bravo aux auteurs que j’espère retrouver dans une prochaine collaboration.

Voilà un super album jeunesse qui peut plaire autant aux petites lectrices qu'aux plus grandes !

Ce premier tome nous présente ce fameux village qui ne voyant pas les hommes (partis à la guerre) revenir organise sa défense en créant un ordre : les bergères guerrières !

Le nom a de quoi faire sourire, une alternative plus féminine in (et un brin féministe !) que les deux célèbres gaulois d'Uderzo, pourtant, on s'attache tout de suite à ses gamines de 10 ans qui débutent leur entraînement : Molly, l'intrépide du groupe, Erin la timorée et Abbie la blasée. Et bien sûr, chaque apprentie est accompagnée de son bouc et porte une super cape verte !

Face à ce petit trio attachant, on voit aussi quelques pestes, les instructeurs et les mamans restées au village.



C'est plein d'humour, les dessins sont agréables et dynamiques. Même si l'aspect enfantin pourrait refroidir, on se prend vite dans l'action et dans cet univers bien construit dans lequel évolue les personnages.

Et bien sûr, une fois arrivées à la fin, on est toutes curieuses de connaître la suite !

Dernier "Doggybags" de lu en date, ce tome 8 est assez éclectique dans ses trois différentes histoires avec un peu moins d'hémoglobine dans l'aspect graphique que les deux derniers tomes précédents.



Pour la première histoire, direction le Nicaragua. On y suivra Soledad une jeune femme dont il arrive tout un tas de choses étranges.

Ce récit est surtout axé sur des légendes nicaraguayennes qui vont se manifester au travers de la jeune femme nommée Soledad.

Graphiquement c'est super et on se laisse prêter à cette histoire de vengeance.



La seconde histoire m'a un peu surpris. En effet cette deuxième histoire traite de l'affaire Dahmer. Et bien que ce "Doggybags" soit sorti en 2015, j'ai été surpris par les similitude graphiques et visuelles entre cette courte histoire de BD et le premier épisode de Dahmer qui a été diffusé sur Netflix. Surtout au niveau de la palette de couleurs et l'aspect visuel de l'appartement de Dahmer qui dans la BD comme dans la série ont un air similaire.



La troisième histoire est celle qui m'a le moins emballé. Malgré que ce soit Bablet au dessin. Attention, ce n'est pas mauvais pour autant, mais mon préféré de ces trois récits est le premier.

Dans ce troisième récit, scénariste et dessinateur nous emmènent dans l'enclave de Kowloon. C'est un minuscule quartier de Hong-Kong dans les années 80 qui appartenait à la Chine alors que Hong-Kong était encore britannique.

Mais comment ai-je pu attendre durant un an avant de lire la suite ?! J'avais oublié à quel point cette série était fantastique !



Dans ce second tome, nous retrouvons les bergères guerrières et les apprenti·e·s face à une créature dangereuse... Certain·e·s vont être blessé·e·s par ce monstre né de la magie noire. Alors, Molly, Liam et quelques autres sont envoyé·e·s sur l'île des sorciers, sur laquelle iels vont faire la connaissance d'une autre petite fille, Sarah, qui a d'étranges pouvoirs magiques...



C'était un véritable plaisir de retrouver les différents personnages auxquels j'accroche énormément : Liam, Molly, la mamie... ainsi que les autres. Et, cette fois, l'histoire monte en puissance. L'humour est un peu moins présent mais il permet tout de même d'alléger la lecture devenue plus dramatique, et l'intrigue est vraiment passionnante.



Ce second volume est, à mes yeux, encore meilleur que le premier. J'ai été transportée par le scénario de Jonathan Garnier et éblouie par les illustrations d'Amélie Fléchais de l'île des sorciers. Je suis impatiente de lire la suite, quoiqu'il faudra ensuite attendre longtemps avant le tome 4.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Momo est une petite fille qui est gardée par sa grand-mère quand son père est sur son bateau. Momo a un sacré caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, même par les plus grands !

Une tranche de vie d'une petite fille pendant les vacances, sa rencontre avec d'autres enfants mais aussi des adultes. Un dessin coloré qui convient au thème campagne et vacances. Les enfants ont aussi beaucoup aimé cette petite fille pleine de vie et de conviction même si la légereté n'efface pour laisser de tristesse. La fin laisse présager un changement soudain pour Momo, j'espère qu'on retrouvera un peu de cette nostalgie dans le second tome. Belle découverte !

Bergères guerrières est sûrement une des séries jeunesse que je préfère, c'est pourquoi j'étais enfin ravie de lire le quatrième tome !



Dans le précédent, nos bergères se retrouvaient dans une très mauvaise posture. Aussi, après avoir combattu la Malbête, nous pourrions croire que les choses s'arrangent... C'est sans compter sur le fait que Molly ait été grièvement blessée et un étrange mal semble l'avoir contaminée, ainsi que Liam. La petite troupe décide de se rendre en Terres Mortes pour découvrir de quoi les deux enfants souffrent et trouver un moyen de les soigner. Seulement, ce n'est pas sans danger...



J'ai eu besoin d'un peu de temps pour raccrocher les wagons entre ce qui se passait au début de cette histoire et ce qui s'était déroulé dans le dernier tome, puisque c'était un peu flou dans mon esprit - ma lecture datant un peu. Une fois que je suis parvenue à le faire, je me suis plongée dans cette intrigue et j'ai parcouru les Terres Mortes en compagnie de mes bergères guerrières préférées.



Même si l'humour est toujours présent, les circonstances du récit font qu'il devient plus sombre. De la même manière, j'ai eu l'impression que cela avait eu une incidence sur les illustrations - bien qu'elles demeurent toujours aussi magnifiques. D'une certaine façon, l'intrigue a bien progressé et les personnages ont évolué, le tout vers un univers un peu moins enfantin... Mais cette histoire reste une bouffée d'air frais ! J'ai adoré !

Une série qui ravit mes enfants avec ces jeunes filles qui partent à l'aventure pour protéger leur village. Attention, il y a du danger ! Nous avions quitté les bergères guerrières alors qu'elles venaient de tomber sur la Malbête. Une épreuve difficile pour nos jeunes filles (et Liam)...

Un tome très sombre avec des affrontements, des décisions compliquées à prendre, des passés qui refont surface... Il a fallu expliquer certaines scènes qui ne sont pas forcément évidentes à comprendre du premier coup. On pense à des livres fantastiques comme Harry Potter dans les amitiés, les affrontements et des moments de légereté.

Par contre, l'attente du troisième tome risque d'être longue ! Mes enfants sont fans, ma fille a relu deux fois chaque tome.

Les apprenties bergères guerrières de cette année sont spéciales, ça fait dix ans que les hommes di village sont parties pour la guerre. Elles sont les dernières à venir grandir les rangs de ces nouvelles soldates. C'est l'année pour Molly, elle attend ça avec impatience. Mais avant de devenir une Bergère guerrière, il faut d'abord s'entraîner au tir à l'arc, au marteau, faire quelques missions...

Ma fille s'est completement pris d'affection pour ces aventurières d'un genre nouveau. Elles sont sympas, un peu drôles et en plus, il y a des boucs impressionnants comme montures ! L'ambiance rappelle un peu les paysages irlandais, les landes, les moutons... Le premier tome est un tome qui pose les bases mais on ne s'ennuie pas. Il y a beaucoup d'imagination, de magie et les dessins de Jonathan Garnier sont géniaux. A suivre évidemment avec le deuxième tome !

La petite Momo vit avec sa grand-mère dans un village de Normandie en attendant que son papa, marin au long-cours revienne à terre. Parti pour de longues semaines, son papa lui manque. Sa principale consolation consiste à se rendre au pied d’un phare d’où elle voit passer le bateau de son papa.

Que faire d’autre chez Mamy si ce n’est se rendre chez le poissonnier pour acheter du poisson, poisson qu’elle déteste manger ! Le poissonnier est un barbu à lunettes au format plus qu’imposant qui s’amuse à se quereller avec la petite fille.

Ses incursions en ville ne semblent d’ailleurs pas sans danger car il lui arrive de rencontrer un homme, une sorte de SDF qui ressemble davantage à un épouvantail qu’à un être humain et qui se complait à effrayer la petite fille. Un jour qu’elle observe trois garçons qui veulent faire exploser une grosse bouse avec un pétard, elle s’en approche, mais elle est loin d’être accueillie à bras ouverts. Se disputant avec le blond de la bande, qui dit pis que pendre de sa mamy, elle en vient à le frapper violemment à la tête…



Critique :



Jonathan Garnier nous offre un récit plein d’émotions en nous narrant la vie de Momo, cette petite fille qui vit seule avec sa grand-mère, bien vieille, bien mal en point. Il trace des portraits pleins d’humour, parfois angoissants et fort crédibles de tous les protagonistes qu’ils soient enfants, adolescents ou adultes.

L’ennui des jeunes dans ce village est permanent, facilitant la création de petites bandes qui se déplacent à mobylette dès qu’elles le peuvent.

C’est aussi l’occasion pour l’auteur de raconter, les amours naissantes entre Françoise, une jeune ado qui a quitté le village, mais qui est « condamnée » à passer ses vacances chez ses grands-parents dans ce trou paumé alors qu’elle rêve de boutiques à New York, et un fils de paysan, « Banane », qui se veut chef de bande.

La solitude des personnes âgées est aussi remarquablement mise en scène par cette grand-mère qui attend à côté de son téléphone un coup de fil de ses enfants ou de ses petits-enfants, coup de fil qui ne vient jamais.



Le coup de crayon et la mise en couleurs effectués par Rony Hotin est en parfaite adéquation avec ce récit et sert à merveille les propos du scénariste.



Si vous ne craignez pas de vous plonger dans une aventure « sentimentaliste » et pleine de bons sentiments, n’hésitez pas à vous plonger dans ce petit chef-d’œuvre.

Quand j’ai vu le nom de Jonathan Garnier sur la couverture de ce « Timo l’aventurier » j’ai tout de suite eu envie de la lire, j’ai tellement aimé la série « bergères guerrières » dont il signait également le scénario. Avec ce 1er tome, Garnier confirme qu’il est un auteur incontournable de la B.D jeunesse actuelle.



Si je garde tout de même une préférence pour « Bergères guerrières », avec « Timo » Garnier signe encore une fois un très bon scénario. Il a décidément un formidable talent de conteur. Partant d’un point de départ amusant il sait emmener son histoire dans des directions inattendues. Il mène parfaitement son récit, on ne s’ennuie jamais, c’est très prenant. Garnier déploie une jolie imagination pour créer encore une fois un univers riche et séduisant. Les personnages sont très également très chouettes. La dynamique du duo formé par Timo et par l’énorme panda roux caractériel fonctionne parfaitement.



Le dessin de Yohan Sacré est très joli mais manque un peu de personnalité. Visuellement ça m’a beaucoup fait penser, en un peu moins bien, à Tom Moore (auteur des films d’animation « Brendan et le secret de Kells » et « le chant de la mer ») et encore plus à Amélie Fléchais, dessinatrice de la série « Bergères guerrières » justement.



Ce 1er tome riche de promesses pour la suite procure un plaisir de lecture immédiat. J’ai hâte de lire la suite.

Momo est en vacances chez sa Mamy, son père étant parti travailler pour plusieurs semaines. Dans le petit village, l'enfant commence à se faire une réputation d'excentrique, et peut-être, aussi, quelques amis...



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Je ne sais pas quoi dire tellement j'ai été choqué par la tournure prise par cette BD. Je dois être candide ou naïf, mais franchement "les réalités du monde adulte" promises par la quatrième de couverture me sont arrivées en pleine face comme le trottoir dans celle d'un ado après binge drinking... gloups... du coup, mon sentiment premier d'une BD légère et gentille, qui sentait bon les vacances et les joies de l'enfance (malgré l'étiquette "père absent" qui me fait plutôt mal) s'est totalement envolé, en quelques cases qui font mouche, et je redoute carrément la suite. Je ne sais pas si j'ai aimé ou détesté, en tout cas ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais et si le pari de l'auteur était de provoquer un choc, c'est gagné.

Même pendant les vacances, mon fils n'oublie pas sa mission de chroniqueur et de nous parler de ses coups de coeur BD qu'il peut avoir avec les albums sélectionnés dans le cadre de son prix littéraire..



bergere guerriereC'est le cas avec l'album Bergères guerrières T1, bd chez Glénat et qui est l'oeuvre de Jonathan Garnier et d'Amélie Fléchais qui l'a enthousiasmé :



Molly est une jeune fille qui rêve de devenir une bergère guerrière, un rêve qui pourrait devenir réalité, le jour où l’on décide, dans le village où elle vit, d’élire les nouvelles bergères guerrière, qui vont s’entrainer afin de devenir professionnelles.



C’est le début d’une intrigue pleine de rebondissements, ponctuée d’une bonne touche d’humour.



La couverture est captivante, soignée, et vraiment jolie.



De plus quand on commence sa lecture, une surprise vous attend : une carte du village où se déroule l’intrigue de la BD est dessinée, c’est vraiment impressionnant !



Les dessins sont remarquables et originaux, l’histoire est intéressante, très drôle et également un peu fantastique. Les personnages sont tous attachants et sympathiques, et pour couronner le tout, on a une bonne dose l’amitié !



Par contre, les auteurs ont énormément mis en avant le côté filles. Heureusement qu’ils aient quand même intégré une petite touche masculine même si celle-ci n’est pas vraiment positive :o)



J’ai vraiment aimé cette incroyable histoire. L’univers m’a totalement emporté, et à la fin de ce tome un, je n’ai qu’une envie, celle de lire le tome 2.



Je conseille cette aventure aux enfants à partir de 10 ans, et qu'ils soient des filles ou des garçons même si je le répète ils sont pas super mis en valeur quand mêmes les mecs dans cet albums.



Un grand Bravo aux auteurs pour ce merveilleux ouvrage.!!



Lucas, 11 ans!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Rien ne va plus pour la petite Momo. Pourquoi ne peut-elle pas retrouver sa grand-mère. Sa tristesse fait peine à voir. Françoise, l’adolescente qui l’a prise en sympathie, lui propose un chewing-gum, mais rien n’y fait. Momo ne le prend même pas.

Dans la maison, derrière elle, les débats quant à son sort se poursuivent : qui va s’en occuper ?

La coiffeuse explique qu’elle a déjà deux enfants et qu’avec son commerce, il est extrêmement difficile de s’occuper d’un troisième enfant. D’aucuns râlent de ne pouvoir joindre son père, marin au long-cours, suscitant la hargne du poissonnier qui leur demande s’ils croient vraiment que le papa de Momo fait ce métier de gaîté de cœur. C’est alors que le poissonnier propose de s’occuper de la petite. Mais sait-elle seulement que sa grand-mère est morte ?



Critique :



Les aventures de la petite Momo se poursuivent de façon très émouvante grâce au magnifique scénario concocté par Jonathan Garnier, toujours aussi bien mises en lumière par Rony Hotin. On y découvre de faux durs au grand cœur, des méchants foncièrement gentils, mais aussi des cons… cons…

Comment, une petite fille va-t-elle se rendre compte que sa grand-mère, qu’elle adore, elle ne la reverra plus ? Ce livre pose des questions existentielles traitant du deuil en se plaçant dans la peau de Momo. Il faudra attendre la fin de l’histoire pour que les couleurs gaies réapparaissent et remplacent les fonds gris et pluvieux qui noient l’histoire dans le chagrin de la petite fille.

Un magnifique ouvrage !

Montée en puissance dans ce second tome, c'était déjà du haut de gamme dans le premier.

En ouvrant les premières pages du premier tome, il m'avait semblé lire une gentillette petite histoire de filles espiègles et courageuses, mais ici, la dimension dramatique s'amplifie, c'est du niveau de Hayao Miyazaki ou d'Ursula K. le Guin. Personnages touchants, à dominante féminine, des caractères parfois ambigus, un monde magique et extraordinaire, et un mystère sombre et inquiétant. Les auteurs ont su créer leur univers à eux, avec un graphisme très personnel, très original, hors de sentiers battus, élégant et frais et une histoire riche en rebondissements, en idées, en mystères, enfantine et angoissante à la fois, et l'émotion est au rendez-vous, j'ai failli pleurer à la fin. C'est de la fantasy de haut vol. Donc, à suivre absolument… Ne passez pas à côté de cette série, quel que soit votre âge.