J'ai le sentiment que le deuil d'un enfant ne peut se partager qu'avec quelqu'un ayant vécu le même drame. On peut se projeter, imaginer et faire preuve de toute l'empathie de la terre, mais l'expérience de cette épouvantable douleur, la douleur de la perte contre-nature, l'amputation violente de la chair de sa chair... non, on ne peut pas savoir.