*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :
« Neuvième promenade », _in Les confessions de J.-J. Rousseau,_ suivies des _Rêveries du promeneur solitaire,_ tome second, Genève, s. é., 1783, pp. 373-374.
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J'étais fait pour vivre, et je meurs sans avoir vécu.
je sens mon coeur et je connais les hommes. je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent. si je ne vaux pas mieux, au moins suis-je autre...
Un homme ne doit jamais rougir d'avouer qu'il a tort; car, en faisant cet aveu, il prouve qu'il est plus sage aujourd'hui qu'hier.
Je suis esclave par mes vices et libre par mes remords.
Loin que le chef ait un intérêt naturel au bonheur des particuliers, il ne lui est pas rare de chercher le sien dans leur misère.
Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l'obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine, et sur notre âme.
Le bonheur suprême est cent fois plus doux à espérer qu'à obtenir.
Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! Il perd ainsi tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux.
Tout homme veut être heureux; mais, pour parvenir à l'être, il faudrait commencer par savoir ce qu'est le bonheur.
La critique est une chose bien facile ! On attaque avec un mot et il faut des pages pour se défendre.