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Citation de Bobby_The_Rasta_Lama


Un dernier rayon le sépare du coeur du bâtiment : la Confiserie, paradis des enfants aux dents gâtées, enfer des dentistes honnêtes. Des sucres d'orge s'y élèvent jusqu'au plafond, des bocaux géants de bonbons et de caramels y sont alignés contre les murs, des pyramides de truffes faites à la main attendent, sur des étagères réfrigérées, d'être choisies, emballées et pesées. Des poignées de sucettes trônent sur les comptoirs comme des bouquets de fleurs aux couleurs criardes, des cordes de réglisse tressée sont enroulées comme des câbles électriques, des rochers en chocolat - noir et blanc - sont enveloppés dans de la Cellophane. Des bonbons à la poire, des bonbons acidulés, des bonbons de toutes sortes vendus au kilo. Des étalages de gelée polychrome à faire mourir d'infarctus un caméléon. Des rectangles de caramel au beurre, des triangles de nougat, des briques de pâte d'amande. Des pastilles à sucer, des gommes à mâcher, petites ou géantes. Et puis il y a le chocolat. Du chocolat noir comme la nuit ou blanc comme le lait, avec toutes les nuances de marron existantes. Amer, sucré, doux-amer, criblé d'éclats de noisettes, de raisins secs, d'éclats de noisettes ET de raisins secs. Des carrés de chocolat petits comme des dés, ou gros comme des pierres tombales... L'air est tellement saturé de sucre que le simple fait de le respirer peut vous faire tomber dans un coma diabétique.
Au delà de la Confiserie, Frank arrive à destination, atteint le but de ce périple en direction sud-est du gigastore : l'esplanade en forme de cerceau qui entoure la Ménagerie.
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