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4.08/5 (sur 45 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Naples , le 1566 (1575)
Mort(e) à : Giugliano in Campania , le 23/02/1632
Biographie :

Giambattista Basile est un poète, courtisan et écrivain italien.

Né dans une famille de la classe moyenne, il a été courtisan et soldat auprès de plusieurs princes italiens, dont le Doge de Venise.

Giambattista Basile a commencé à écrire des poèmes à Venise puis est ensuite retourné à Naples pour servir comme courtisan sous la protection de Don Marino II Caracciolo, prince d'Avellino à qui il a dédié son idylle L'Aretusa (1618).

À sa mort, il était devenu Comte de Torrone.

Basile est surtout renommé pour avoir écrit un recueil de contes napolitains intitulé Lo cunto de li cunti overo Lo trattenemiento de peccerille (ce qui en napolitain signifie Le conte des contes ou Le divertissement des petits enfants) plus communément désigné sous le titre de "Pentamerone", un titre utilisé pour la première fois dans l'édition de 1674 en allusion au Décaméron de Boccace, sur le modèle duquel il est bâti.

Ces contes ont été publiés en deux volumes après sa mort par sa sœur Adriana (1580-1642), une célèbre chanteuse, en 1634 et 1636 sous le pseudonyme de Gian Alesio Abbatutis.

Giambattista Basile a passé beaucoup de temps dans les cours nobiliaires du royaume de Naples. Les contes du Pentamerone se déroulent dans les bois et les châteaux de la Basilicate, en particulier près de la ville d'Acerenza.

Il a recueilli et adapté des contes issus de la tradition orale européenne. Plusieurs d'entre eux ont été ensuite adaptés par Charles Perrault et Jacob et Wilhelm Grimm.
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Vidéo de

Tale of Tales (2015), un film fantastique italien coproduit, coécrit et réalisé par Matteo Garrone. Il s'agit d'une adaptation du recueil de contes le "Pentamerone" de Giambattista Basile. Bande Annonce.


Citations et extraits (10) Ajouter une citation
𝑈𝑛 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 50 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑒́𝑒́𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑪𝒖𝒏𝒕𝒐 𝒅𝒆 𝒍𝒊 𝒄𝒖𝒏𝒕𝒊, 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 ℎ𝑎𝑠𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝐺𝑖𝑎𝑚𝑏𝑎𝑡𝑡𝑖𝑠𝑡𝑎 𝐵𝑎𝑠𝑖𝑙𝑒, 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒𝑐𝑡𝑒 𝑛𝑎𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑢 𝑑𝑒́𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑋𝑉𝐼𝐼𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑀𝑦𝑟𝑖𝑎𝑚 𝑇𝑎𝑛𝑎𝑛𝑡. 𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒, 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́𝑠, « au plus fort de la course des ans, tomba de cheval et se rompit la vie. » 𝑆𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙 𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑎𝑟𝑖𝑒𝑟, 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒. 𝐿𝑒 𝑟𝑜𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑛𝑡, « mais, comme le dit le dicton : Mal au coude et deuil d'épouse, beaucoup de plaintes, peu de durée. » 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛𝑡𝑜̂𝑡 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑏𝑎𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑟𝑒.
« Quand la ville fut pleine de femmes, le roi les fit mettre en rang et les passa en revue comme fait le Grand-Turc quand il entre au sérail afin de choisir la meilleure pierre de Gênes pour affiler son couteau damasquiné ; et il allait et venait comme le singe qui ne reste jamais en place, lorgnant celle-ci, dévisageant celle-là, mais il trouvait que l'une avait le front tordu, l'autre le nez trop long, une autre encore la bouche trop large, et celle-ci semblait un échalas, celle-là trop petite et mal tournée, qui trop grosse et qui trop maigre ; enfin l'Espagnole lui déplaisait à cause de son teint verdâtre, la Napolitaine... [etc.] »
𝐿𝑒 𝑟𝑜𝑖 𝑠'𝑎𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 :

« Il alla immédiatement faire part de son intention à sa fille, qui se mit dans tous ses états et lui chanta une petite romance plutôt aigre dont les paroles le rendirent fou furieux :
–Baisse un peu le ton, lui dit-il, fourre ta langue dans ton derrière et apprête-toi à serrer ce soir le nœud matrimonial, sinon je te hache en si petits morceaux que ton oreille sera le plus grand !.
En entendant cette menace paternelle, Preziosa se retira dans sa chambre en maudissant le sort. »

𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑎 𝑣𝑖𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑓𝑒́𝑒, 𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑝𝑝𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒 :

« [...] quand ton père, qui n'est qu'un âne, voudra faire l'étalon, mets cette brindille dans ta bouche : tu deviendras immédiatement une ourse et tu pourras te sauver, car il sera si effrayé qu'il te laissera fuir ; tu iras alors tout droit dans la forêt, où le ciel depuis toujours concocte ton destin. »

𝐴𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑐𝑒𝑠 :

« Quand le soleil, tel une putain en faillite, commença à changer de quartier, le roi fit venir des musiciens et invita tous les seigneurs ses vassaux à un grand festin. Après cinq ou six heures de danses à la turque, les invités se mirent à table, s'empiffrèrent, puis tout le monde alla se coucher. Le roi demanda alors à la mariée de lui apporter le registre pour solder les comptes amoureux, mais en s'avançant vers lui, elle mit la brindille dans sa bouche et prit la forme d'une ourse terrible. Épouvanté par ce prodige, le roi s'enroula dans son matelas, d'où il n'osa pas sortir le bout du nez avant le lendemain. Preziosa put s'élancer dans la nuit et arriva à l'orée d'une forêt où les ombres avaient le monopole et conspiraient contre le soleil. Elle s'y installa, et elle participait à la douce conversation des autres animaux lorsque vint à la chasse le fils du roi d'Eaucourante qui, à la vue de cette ourse, faillit tomber raide mort. Mais... »
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Ô adorable petit bec de pigeon, ô petite poupée des grâces, ô belle colombe du char de Vénus, ô carrosse triomphant, si tu n'as pas les oreilles bouchées par de la bouillie de roseau, si tu n'es pas aveuglée par de la fiente d'hirondelle, je suis sûr que tu entendras et que tu verras les tourments provoqués par ta beauté dans ma poitrine et si mon visage, qui n'est plus que cendre, n'est pas pour toi le signe de la lessive qui bout dans mon cœur, si les flammes de mes soupirs ne te montrent pas la chaux vive qui brûle dans mes veines, comment peux-tu comprendre qu'une corde naît de tes cheveux pour m'enchaîner, que des charbons ardents sortent de tes lèvres décochent des flèches pour me blesser ? (La vieille écorchée)
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Quand prendras-tu du plomb dans la cervelle, fils prodigue ? Tu veux donc jeter tout mon bien à la mer ? abandonne ces cabarets qui sont migraines du cerveau, hydropisie de la gorge, diarrhée de la bourse. Abandonne le jeu diabolique qui nous consume la vie et consomme nos biens, qui embrase la brise et brise la braise, où l'As te passe à l'as et où les chansons te font déchanter ! fuis ces horribles bordels où tu dois débourse pour vider tes bourses, où ce sont les morues qui appâtent et où tu es refait par des chairs défaites. Eloigne-toi donc de ces lieux de perdition car, comme disaient nos ancêtres : "C'est l'occasion qui fait le larron." (Le scarabée, le rat et le grillon)
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- Mon garçon, débarrasse le plancher, car si mes trois fils qui sont friands de chair humaine te voient, je ne donne pas cher de ta vie, parce que tu finiras à moitié rôti dans une marmite en guise de cercueil et un ventre en guise de sépulture.
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Bien fou qui veut lutter contre les étoiles
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Bizarre de considérer le recueil de Basile comme un recueil de contes pour les enfants !

Par ailleurs, comme le signale le premier intervenant, il y a bien, en français, depuis 1995, une traduction complète du
Pentamerone aux éditions Circé (Strasbourg).
Quant à cette anthologie, elle avait été publiée une première fois en 1986 aux éditions Alphée.
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Talia dies because of a little piece of flax and is left in a palace, where a king chances to pass by and causes her to have two children. The children fall into the hands of the king's jealous wife, who orders that they be cooked and served to their father and that Talia be burned. The cook saves the children and Talia is freed by the king, who has his wife thrown into the same fire that had been prepared for Talia.
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(...) qui cuisine des brindilles sert de la fumée.
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Il était une fois, dans la région de Naples, un fermier très riche qui avait pour fils le le plus niais de toute la niaiserie parthénopéenne. Ce pauvre homme voyait tout en noir car il ne savait pas comment rendre les idées claires à son nigaud gobeur de mouches de fils prénommé Nardiello.
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Lorsqu'un malheur est fixé par le sort, il entre par les fissures de la porte.
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