Georges Blond

Publié en 1942, ces histoires résument la guerre de nos marins de septembre 1939 à juin 1940 et plongent, si je puis dire, le lecteur au coeur de l'action.



Embarqué sur le pétrolier Picardie, celui ci se coupe en deux … quel sera le destin de chacune des moitiés et serons nous sur la proue ou sur la poupe ?



Noyé dans la brume brestoise, le Coucy part à la recherche du cargo anglais Circé … mais les vapeurs de l'alcool sont (parfois) plus mortelles que la météo bretonne.



Le 29 avril 1939, le contre-torpilleur Bison, appareille vers la Norvège, pour embarquer à Namsos notre corps expéditionnaire malmené par les allemands. Au retour, l'aviation allemande coule le Bison, l'Afridi sauve les naufragés mais est coulé à son tour. Les survivants arrivent en Angleterre à bord du Griffin.



Le 10 mai, débute la Campagne de France, les cargos et paquebots sont réquisitionnés, direction initiale Flessingue … puis repli vers Ostende … et enfin Dunkerque ou l'historien nous fait vivre le sauvetage de l'armée britannique et le martyre de nos équipages dont certains échoueront fin juin à Bayonne ou La Pallice.



Enfin le 19 juin à 6 heures du matin, nous doublons Saint-Nazaire et appareillons sur le « Jean-Bart » … cap vers Casablanca … sauvant ainsi notre cuirassé de 35000 Tonnes, au nez des allemands, à la veille de l'armistice.



Georges BLOND cumule les talents d'historien et de romancier. En s'appuyant sur des faits réels, il déroule une intrigue historique qu'aucune fiction ne peut atteindre. 80 ans après, « L'épopée silencieuse » immortalise le sacrifice de nos marins en des pages aussi bouleversantes que magnifiques. Un excellent complément au « Comme des lions » de Dominique LORMIER qui ignore notre Flotte.

Ecrit en 1950, à partir de témoignages publiés dans la presse anglo saxonne, ces convois sont vécus « de l’intérieur » et ces récits humains sont passionnants.

L'auteur nous présente ces deux batailles de la Première Guerre Mondiale de façon très originale mais néanmoins très instructive d'un point de vue historique.

Il nous raconte les faits parfois en les opposant : par les versions relatées par le haut commandement mais aussi par les hommes qui combattaient sur le terrain.



Pour les décideurs , il se sert des mémoires des différents généraux tout en sachant faire la part des choses en ce qui concerne le rôle que chacun veut se donner et ce qu'il fut réellement.

Pour les Poilus , il utilise les témoignages des survivants - hommes de terrain du simple soldat jusqu'au grade de commandant - qu'ils a rencontrés, le livre ayant été écrit à la fin des années cinquante.

Le mot d'ordre de ces batailles, venant du haut-commandement qui était " on ne recule pas, ils ne passeront pas !" explique à lui-seul, l'hécatombe.



Tout ceci donne un ouvrage passionnant, très différent d'un livre établi par un historien classique.

Le bouleversant récit de ce qui fut la plus grande bataille de la grande guerre

Bien documenté mais un tantinet pédant voir grandiloquent. Ça se laisse lire aisément mais c'est loin d'être un chef-d'œuvre. Je n'en ferai pas mon livre de chevet.

J’ai toujours aimé les destinées hors normes, celles qui sont réelles mais qui ont l’air de sortir de l’esprit du romancier le plus imaginatif. Que ce soient les stars glamour du Hollywood de l’âge d’or aux destins tragiques ou les figures historiques dont l’histoire connait plus de rebondissements que le plus mouvementé des blockbusters. La réalité est souvent plus incroyable que la fiction. Et qui mieux que Jean Laffite pour illustrer ce propos ?! Cet homme a eu un destin extraordinaire et cette figure historique me fascine au plus haut point. Malgré le caractère formidablement romanesque de sa destinée, il a finalement peu été utilisé dans la fiction, en France en tout cas. Je le regrette vraiment mais il faut bien le dire les auteurs français se sont peu emparés de cette personnalité historique. J’avais lu et adoré « la désirade » de Deniau et me voici maintenant à lire cette fausse autobiographie intitulée « Moi Laffite, dernier des flibustiers » de Georges Blond. Ce fut une lecture en demi-teinte.



Pour faire simple et direct, « la désirade » de Deniau est largement bien meilleur que ce « Moi Laffite ». De par son écriture et de par la narration. Le bouquin de Deniau était vraiment romanesque, faisant la part belle à l’aventure, au romantisme et aux grandes émotions, le tout avec un formidable souffle qui emportait l’enthousiasme. Le roman de Blond ne joue vraiment pas dans cette catégorie. Je l’ai trouvé très factuel, s’attachant plus aux événements en eux-mêmes et à leur déroulé qu’à leur impact émotionnel. On se retrouve donc à suivre les démêlés juridiques de Laffite alors qu’on aurait voulu être plongé dans les actes de piraterie du bonhomme. La différence de tonalité entre les romans de Deniau et de Blond est d’autant plus criante qu’ils choisissent finalement la même façon de présenter le personnage. Dans les deux romans, Laffite est humanisé au maximum et son rôle dans l’esclavage minimisé (alors que dans la réalité le personnage est plus trouble), de la même façon les deux romans choisissent de donner crédit à la légende selon laquelle Laffite, dans un dernier acte de non-conformisme bravache, aurait financé la publication du « Manifeste du Parti communiste ». J’ai donc été assez déçue de ce manque de souffle du roman de Blond par rapport à celui de Deniau. Mais reste tout de même la figure de Laffite qui me fait tout pardonner tant c’est un personnage bigger than life, capable de dépasser le cadre étriqué que lui laisse un auteur, fascinant, enthousiasmant par son parcours même si celui-ci n’est pas sublimé par un écrivain. Laffite sera toujours Laffite, aventurier, flibustier, libérateur de la Nouvelle-Orléans, rebelle…



Si vous ne connaissez pas Jean Laffite et que vous voulez le découvrir sous l’angle de la fiction, je vous conseille plutôt de lire « la désirade » de Deniau, formidable roman d’aventure. Mais si vous connaissez déjà et aimez cette formidable figure historique, pourquoi pas lire ce roman, pas désagréable mais pas enthousiasmant. Mais Laffite est toujours Laffite. Même dans un roman moyen, cet homme est extraordinaire.

d,août 1941 a la fin de la guerre, des convois de navires marchands escortés

appareilant des ports d, écosse ou rassemblés à Reykjavik en Islande, ont

franchi l, océan glacial arctique pour transporter

jusqu'au ports russes de

Mourmansk, d, arkangelsk,

et de Molotovsk, des explosifs, des armes, des munitions, des véhicules,

de l, essence, des chars,

et aussi de la nourriture et des médicaments.

ils naviguaient au milieu des

glaces, dans la brune et les tempête de neige, sans pouvoir éviter de passer à

proximité des aérodromes

allemands installer en Norvège.

l, un d, eux sera attaqué sur presque toutes la longueur de son parcours pendant dix jours sans interruption par des bombardiers en altitude,

par des bombardiers en piqué, par des meutes de sous marins , et des navires de surface.

sur trente trois, onze parvinrent à destination.

les vingt deux autres furent coulés.

Georges blond nous raconte

l, histoire de ses héros anonyme, naufragés recueillis par d, autres navires, puis de nouveau naufragés, qui longèrent pendant des semaines les rivages glacés absolument

désert de la nouvelle - zemble. les pieds gelés a demi mort de faim.

un récit touchant, qui lie de

manière indissoluble tragique et espoir.👍

Voici un livre bien sympathique, pour sûr quand il s'agit de manger il y a, forcément, du monde intéressé et prêt à ouvrir grand tous ses sens.

L'intérêt du bouquin, offert, à Noël, c'est qu'il ne se limite pas à une cuisine plus qu'à une autre bien que les auteurs soient français!

On part de la cueillette, ce n'est pas d'hier, pour remonter le temps, passer par le "berceau" de notre monde, Rome et Grèce, ensuite par nos "père" gaulois et remonter le temps, un oeil à l'Italie, le nouveau monde, les différents pays d'Europe pour terminer à notre époque.

Nous avons tous eu des bonnes grands mères qui nous ont laissé de vieux cahiers tout jaunis, qu'elles avaient, elles mêmes, hérité de leurs parents. C'est, souvent, la cuisine que nous appliquons tous les jours.

Evidemment la partie historique fait la part belle aux grands banquets royaux ou festifs de tous ordres, aux dépenses hors de toute proportion et réalité populaire mais sans, justement, faire la part du feu et revenir aux réalités quotidiennes.

J'ai pris plaisir à la lecture de cet ouvrage intéressant par son côté historique et culinaire.

Ce n'est pas, en revanche, un livre de cuisine.

Bon appétit!


Lien : https://www.babelio.com/livr..

Si vous chercher l'histoire complète de Napoléon 1ER c'est ce livre que vous devez vous procurer et lire ,car au travers de "La grande Armée" se déroule la vie complète de Napoléon notre bien aimé pour les uns ,ou le tyran pour d'autres et ses hommes ,et l'histoire de notre France.

voici la critique :

Chasseur, grenadiers, dragons, hussard de 1805 au moment de sa création, La Grande Armée jusqu'à Waterloo qui date la fin de son histoire voici l'invincible instrument de l'épopée napoléonienne.

George Blond avec une solide documentation , nous conte une véritable aventure , avec moults détails sur cette armée qui prenait souvent l'allure

d'une horde sauvage , par manque de tout , nourriture, habits chaussures etc.. Mais comment faisait il cet Empereur pour avoir cet amour que lui prodiguait ses hommes ? et qui étaient les plus redoutés du monde ?



Tout simplement parce qu'il a été là présent sur le théâtre, si souvent présent en chair et en os, payant de sa personne comme peu de grands chefs l'ont fait dans les guerres modernes, galopant sous les boulets et en même temps présent au sommet de l'Empire , et décidant lui seul, si souvent avec génie, de la conduite des guerres, c'est à dire de la vie et de la mort et des souffrances des soldats de la Grand Armée.





Tout est dit dans ce reportage historique , comme si vous y étiez.

Ces soldats ,héros ,pillards martyrs dévoués jusqu'à l'extrême , la mort .

Ces combattants pire que les Huns quand ils chargeaient l'ennemi, les effroyables moments après les batailles ,blessés criants , ,les convois avec leurs agonisés , les orgies à Moscou en feu, l'épouvantable traversée de la Bérézina , tout cela vous allez le vivre ici grâce au talent de l'auteur qui sait montrer la joie dans la souffrance paradoxe , vous me direz mais tellement réel .

Bien sur il y a aussi des déserteurs comme dans toutes les armées du monde . Un soldat est un homme avant tout , avec la peur au ventre comme compagnon, et la piquette pour oublier !

Dans ce livres il y a aussi les longs cortèges cahotant de voitures pleines de femmes -épouse, maitresse, prostituées, qui ont suivi jusqu'à la Campagne de France l'armée que l'on appelait la Grande Armée .

Vous allez vivre jour après jour , en le lisant , la vie de ces simples hommes ,courageux et épuisés, qui ont vécu cette extraordinaire épopée avec leur chef suprême l'empereur Napoléon 1er qui a duré plus de vingt ans .

J'ai relu ce livre car le 5 mai approchant c'est mon anniversaire et c'est celui de la mort de Napoléon le 5 mai 1821. (chaque fois j'y pense!! c'est comme ça !!)

Quoi vous dire d'autres ,vous allez suivre aussi les chefs de cette Armée maréchaux, généraux , médecins chirurgiens , (Larrey et Percy ) soldat simple , comme Coignet qui avait mis des jeux de cartes dans ses bottes pour avoir la grandeur demandée pour faire partie de la Garde. et bien d'autres anecdotes !

La liste de tout les chefs de cette Armée.

Vous allez comme un jeu de plateau suivre les batailles sur des cartes bien précises , et une illustration ,riches , beaucoup de reproduction de dessins et tableaux , une fidèle chronologie de 1803 à 1840, des plans , et des réponses à beaucoup de questions que l'on peut se poser .

C'est pour ma part un livre important pour ceux qui veulent connaitre, une partie de notre histoire de France .

Ce n'est pas un roman , mais se lit tout comme , car Georges Blond sait exprimer ces choses avec brio .

Par exemple : cette image obsessionnelle d'un père tantôt père -- " le tondu sait ce qu'il fait il nous tirera d'affaire "--tantôt détesté quand hélas à la retraite de Russie il quitte l'armée pour voler à Paris ou sa présence est politiquement nécessaire car des malandrins (comme toujours veulent s'emparer du pouvoir !) -- alors là un officier de la garde arrive au bivouac et dit "" alors le brigand est parti ? ""

George Blond dit tout sans occulter le mal , et le final

: ""les taches solaires n'empêchent pas l'astre de briller"" .

Alors ? vous avez besoin de savoir Quand, Ou, et Pourquoi la Grande Armée ? et bien à vos lunettes et lisez tranquillement par étape cette grande épopée historique réelle qui est une partie de la Grande ossature de notre Histoire .

La bataille de Verdun (Février à Octobre 1916), ses combats, ses offensives, contre-offensives, ses attaques, contre-attaques, ses ordres aussi impératifs que cruels, donnés par des généraux qu'on dirait indifférents, ses sacrifices souvent inutiles, tant côté français qu'allemand.

L'horreur des champs de bataille, des infirmeries de campagne, la soif, la faim, la peur, la souffrance, les cris, les gaz, la mort, mais aussi la communication (coureurs, pigeons), les bombardements, les régiments engagés d'un camp comme de l'autre,

Georges Blond nous fait revivre ce terrible épisode de la Grande Guerre par le détail, certes parfois déroutant dans la narration, mais certainement nécessaire...

J'ai visité, il y a quelques années de ça, le lieu de ce conflit (Ossuaire de Douaumont, Fort de Vaux,...) J'y retournerait bientôt avec mes enfants, et je vous engage à le faire si vous en avez l'occasion... C'est notre devoir de mémoire.

Ce cinquième tome de la série "La grande aventure des océans" est consacré aux mers froides.

Georges Blond fait ici preuve de tous ses talents, de celui d'écrivain de mer, d'abord ; l'auteur de "L'épopée silencieuse", du formidable "Le débarquement" et de plusieurs histoires de la Flibuste et de la Piraterie nous offre avec ce nouvel ouvrage un récit vivant des explorations polaires de leurs origines à leurs dernières aventures.

De son érudition, ensuite, nous racontant, bien sûr, les péripéties célèbres des plus renommés de ces aventuriers des glaces, il ne néglige pas et nous fait découvrir des chapitres, restés dans l'ombre, de cette grande saga des pôles.

Et pour finir de son amour partagé des marins, de leurs embarcations et des océans, on sent derrière cet écrivain "l'homme de mer" qui aime les appareillages, les jours passés à bord, les quarts de nuit, et cette ambiance si particulière, faite de calme, d'attente, d'observation et parfois de bruit et de fureur lorsque la tempête décide d'éprouver le marin et son vaisseau.

Cet ouvrage, comme les quatre précédents, est une mine de connaissance mais aussi, un très agréable moment de lecture et de dépaysement.

la vie des Français avant et pendant la révolution de 1789.

Un amour se profile mais que va-t-il advenir ?

une épopée tumultueuse ....

Dans ce livre vous trouverez 15 histoires courtes de garçons de 15 ans environ. J'ai aimé ces différentes histoires ancrées dans leur époque, qui nous plonge dans des univers résolument différents (la brousse africaine, la mer, la campagne, la ville). En bonus, vous trouverez deux histoires de science-fiction, telle une ouverture vers un autre genre littéraire. Ces histoires courtes permettent une lecture rapide, pleine de rebondissement. Cependant, il faut garder en mémoire qu'elles sont totalement dans leur époque avec des réflexions désuètes, voire racistes, des relations d'amitié ou familiale d'un autre temps.

Notre planète est entièrement explorée.

L'aventure réelle, à l'état pur, n'existe plus que sur les océans.

Georges Blond, dans ce grand livre en plusieurs tomes, commence ici à nous raconter la plus grande aventure de tous les temps. Il s'intéresse dans ce premier chapitre à l'océan atlantique.

Couronné "grand prix de la mer" en 1971, il nous fait le récit de son histoire à travers les âges - C'est un beau livre, passionnant, richement illustré de dessins et de photos, original et qui de plus porte la marque de son auteur, grand écrivain maritime s'il en est.

Le Pacifique est si vaste qu'on pourrait y faire tenir toutes les terres émergées du globe.

De Bougainville, de James Cook à la deuxième traversée de William Willis en 1963 Georges Blond entreprend de nous conter l'aventure de l'océan Pacifique à travers les âges.

Ce deuxième chapitre d'une série entamée avec l'histoire de l'océan Atlantique est ambitieux.

Richement illustré, il tient ses promesses grâce à la solide érudition, au talent de conteur, à l'amour de la mer de son talentueux auteur. Il a obtenu pour cette série le grand de la mer 1971.

La bataille de la Marne fut sans conteste celle qui marqua le coup d’arrêt à l’invasion de la France par les Allemands en 1914.



L’application du Plan Schlieffen amena un débordement ample des armées alliées en été 1914. Les concepts stratégiques et tactiques français étaient erronés, il fallu le courage et l’intelligence d’officiers tels que Lanrezac, Foch et Pétain pour freiner puis arrêter et enfin repousser les Allemands. Il faut également rappeler que l’erreur du haut commandement allemand de dégarnir l’aile droite au profit du front russe a également té déterminante. L’arrêt des Allemands va mener à la « course à la mer » puis à la stabilisation de la ligne de front dans les tranchées qui ne seront vaincues qu’en 1918…



Cette belle réalisation des éditions Stock/Presses de la Cité nous propose un beau texte de Georges Blond, qu’on ne présente plus, à un volume très abondant d’illustrations et de planches d’uniformes couleurs.



Un ouvrage à posséder et à relire sans modération.
Lien : http://www.bir-hacheim.com/l..

J’ai pris beaucoup de plaisir à parcourir l’œuvre de Georges Blond, notamment en raison de son relief historique. J’y ai appris énormément de choses : un style de vie, celui de la flibuste, qui m’était inconnu ou trop approximatif ; la découvertes de ces aventuriers aux parcours extraordinaires épris de liberté, assoiffé de richesses, symbole de la terreur.



Un des attraits de ce roman réside dans le lien ténu qui existent entre le destin incroyable mais réel de ces aventuriers et le parfum d’aventures et d’exotisme qui s’en dégage. Il est difficilement imaginable d’imaginer, dans nos sociétés contrôlées et aseptisées, toute le poids du mystère et de l’inconnu de cette époque. Cette force de la différence est très présente dans cette œuvre et nous offre à réfléchir sur la vie qui est la nôtre aujourd’hui.



Le style de l’auteur est également très agréable. Clair et précis, sachant manier le sens de l’anecdote et du détail, sans trop tomber dans le vocabulaire très précis de la marine. L’histoire de la flibuste m’a permis de passer un très bon moment

Dans Histoire de la flibuste, Georges Blond retrace à travers des récits avérés l’histoire de la flibuste au cours des siècles dans la région caraïbe. Cet ancien marin évoque ainsi de grandes figures telles que Francis Drake et surtout Henry Morgan.



Renversant les clichés, l’auteur nous montre que les flibustiers n’étaient pas que des pirates œuvrant pour leur compte. Ils étaient la plupart du temps mandatés par leurs rois respectifs, qui leur donnaient l’autorisation, voire l’ordre, d’attaquer tel ou tel navire. La victime toute désignée des pirates français, anglais et hollandais était les convois d’or espagnols en partance pour l’Europe ainsi que leurs nombreuses bases en Amérique.



Ce n’étaient pas non plus que des brutes sanguinaires, ils étaient aussi de fins tacticiens sur mer comme sur terre. En effet, leurs coups les plus audacieux étaient la prise et le pillage de villes comme Carthagène, en Colombie.



Quant à la flibuste française, elle était le plus souvent alliée aux anglais. Parmi ces flibustiers il y avait de bons gros barbares qui étaient clairement là pour tuer et s’en mettre plein les poches mais on trouvait aussi des gens qui cherchaient à fuir la France pour des raisons religieuses ou politiques.



Georges Blond explique également qu’il existait une grande fraternité entre les pirates, qui prenaient ensemble les grandes décisions par le biais de votes.



Pour autant, l’auteur ne fait pas preuve de complaisance à l’égard des pirates et rend compte des événements comme ils se sont passés, ou comme on présume qu’ils se sont passés. Il possède par ailleurs un réel talent de conteur : il sait raconter la petite histoire dans la grande Histoire. C’est un ouvrage qui n’a rien de pompeux, de pédant, de lourd. Ça se lit aussi facilement que L’île au trésor de Robert Louis Stevenson, la précision historique en plus.



Comme vous l’aurez compris, j’ai adoré lire cet ouvrage instructif et tellement bien écrit. Je me suis vue sur les navires, aux côtés des marins, en immersion totale dans cet univers particulier. Inutile de préciser que je recommande !
Lien : http://lejardindenatiora.wor..

Georges BLOND excelle dans le récit historique.

Cette œuvre ne déroge pas à cette règle.

Auteur à découvrir impérativement si pas déjà fait.

La guerre du Pacifique (1941-1945) a eu infiniment plus d'importance pour l'Amérique que pour les Européens. Après l'offensive générale japonaise, les USA se heurtèrent frontalement aux troupes nippones sur un théâtre d'opérations immense. La partie essentielle de cette guerre se joua sur la mer: diverses batailles aéronavales furent livrées, les plus gigantesques qu'on ait jamais vues. Elles entraînèrent d'énormes pertes en hommes et en matériel. Le porte-avion "USS Enterprise" a participé à presque toutes les batailles importantes dans le Pacifique. Dans la marine de guerre américaine, il a été l'un des rares « survivants » de cette guerre.



L'auteur de ce livre, journaliste et écrivain passé par la case "collabo" pendant la seconde guerre mondiale, s'est ensuite reconverti dans l'histoire militaire. Dans cet ouvrage publié en 1949, il narre l'odyssée extraordinaire de "l'Enterprise" - occasion d'évoquer plus généralement l'ensemble de ce conflit. le travail de G. Blond est manifestement sérieux et bien documenté. A lire, pour mieux connaître cette guerre que les Français continuent à ignorer (si l'on excepte les aviateurs kamikaze et les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki).