« Pieds nus
aussi légère qu’une ombre
sur le mur de pierre
d’une maison endormie
Je raconterai des histoires puisées
au feu des légendes
Je chanterai à voix basse une berceuse
dans une langue inconnue
Je marcherai dans l’herbe haute et
M’assiérai dans l’odeur de la terre chaude
J’attendrai ce moment celui
Du grand bruit du monde un instant arrêté
attendant de glisser le jour venu
comme le vent sur le sable » .