Citation de alexandrarthur
Pourtant, il le sait, le redoute : ils arriveront bientôt. Ce sera le mois d’août et la plage disparaîtra sous un amas de corps étendus ; des muscles bandés parfois, des silhouettes ventripotentes, souvent. Les veines s’empliront d’alcools, les cerveaux de fantasmes ordinaires, et l’odeur grasse des burgers et des huiles solaires chargera l’air d’un poison nauséabond.
Le soleil brûlera les peaux, les yeux, les cœurs, et la chaleur stupéfiante de l’été finira d’abrutir les foules. Tout sonnera faux, le bruit des manèges, l’ivresse des virées la nuit, l’explosion des moteurs hors-bord, comme un texte trop souvent récité. La horde des parasols multicolores ne pourra rien contre l’insignifiance de cette folie. La vanité embrasera chaque parcelle de l’endroit. Il ne restera rien de ce paradis, ni sa beauté ni sa douceur. Qu’un incendie de cris et de joies molles.
Le soleil brûlera les peaux, les yeux, les cœurs, et la chaleur stupéfiante de l’été finira d’abrutir les foules. Tout sonnera faux, le bruit des manèges, l’ivresse des virées la nuit, l’explosion des moteurs hors-bord, comme un texte trop souvent récité. La horde des parasols multicolores ne pourra rien contre l’insignifiance de cette folie. La vanité embrasera chaque parcelle de l’endroit. Il ne restera rien de ce paradis, ni sa beauté ni sa douceur. Qu’un incendie de cris et de joies molles.