Une fois de plus, ils se sentaient tout choses, comme s'ils avaient avalé chacun trois grands papillons voletants. Mais l'effet était plus étrange encore, parce qu'ils éprouvaient à la fois un immense soulagement - et même une pointe d'excitation - à l'idée que le comte Olaf était pris, et de l'horreur mêlée d'effroi à la pensée qu'il risquait le bûcher. On n'avait pas le droit de tuer quelqu'un, jamais ; même quelqu'un d'odieux, même un criminel. Et le bûcher était une monstruosité d'un autre âge - une monstruosité d'autant plus monstrueuse à leurs yeux que c'était le feu, tragiquement, qui leur avait enlevé leurs parents.