A ma table, la nouvelle de Karen Blixen - le "Dîner de Babette" - m'attendait comme un mets précieux. Mieux que chairs et liqueurs, les mots se donnaient en satiété. Cet arrogant menu me fit tant rêver qu'aujourd'hui encore, condamné au boeuf bouilli et aux carottes râpées, je pourrais en décrire chaque plat.