Christophe Picaud

Plus de 300 pages, riches en évènements et en péripéties, à résumer en un seul tome de Bd, je me suis dit que le défi était impossible à relever.

Le scénariste y est parvenu et je tenais à le souligner, d'autant plus que l'histoire ne perd pas en fluidité.

Cependant, comme dans toutes les autres BD adaptées de l'Assassin Royal, il m'a encore manqué ce petit quelque chose de magique qui donne au roman son souffle épique.



Voilà, la boucle est bouclée. J'ai fini le premier cycle de cette formidable saga et la série des 10 tomes de BD qui en découle. Comme je l'ai déjà dit, ce fut une expérience amusante et inédite qui m'a permis d'avoir un regard éclairé

sur une adaptation de roman en BD. Ce n'est pas chose facile et les scénaristes s'en sont plutôt bien sortis dans l'ensemble. Ils ont su reprendre avec une fidélité minutieuse la chronologie des évènements sans jamais trahir le roman de Robin Hobb.

Comme évoqué précédemment, c'est surtout le graphisme qui ne m'a pas enchantée, même si, au fil des BD, celui-ci gagnait en qualité. Au détour d'une BD, j'aime être surprise et éblouie par quelques planches soignées suscitant mon imaginaire et mes rêveries. Ici, cela m'a manqué...C'est dommage !

Décidément l'adaptation BD de l'Assassin royal de Robin Hobb me déçoit beaucoup !

D'autant plus que pour cet album, j'avais beaucoup d'attentes. Titré "Oeil-de-nuit' avec une splendide première page de couverture, j'espérais y voir de magnifiques planches de Fitz et de son ami fidèle, le loup, Oeil de nuit, parcourant la forêt, longeant le fleuve? Que nenni ! Rien de tout ça !

Pour un album consacré à Oeil de nuit, je trouve qu'il s'y fait plutôt rare ( Il y est présent dans une quinzaine de pages sur quarante-cinq) et j'ai été surprise par la fin. J'aurais aimé que cet album soit beaucoup plus focalisé sur le loup et qu'il se termine au moment où ce dernier quitte Fitz pour rejoindre ses congénères.



Autre déception et non des moindres : les dessins ne sont pas du tout à la hauteur de ce petit bijou de littérature fantastique. Beaucoup trop d'aplats pour les visages et de couleurs trop tranchées pour les paysages nuisent au rendu final et n'enchantent guère le regard...

Quant au texte, il reprend énormément la narration de Fitz ans sans véritable dialogue. On a plutôt l'impression de relire le roman avec pour toute adaptation des illustrations pour chacune des phrases. C'est un parti pris, certes, mais quand les illustrations sont ternes, il en ressort une impression de travail médiocre !

Malmené dans les deux premiers tomes, le lecteur débutant dans le monde des Six-Duchés que je suis fut mis une nouvelle fois à rude épreuve avec cet Assassin Royal, Tome 3, titré Kettricken. Personnellement, ce tome, encore moins que les autres, n’est pas passé : même cette Kettricken, raison d’une des missions du héros, ne m’a rien inspiré. C’est bien simple : le dessin (pourtant la couverture claque, mais les images à l'intérieur me laissent un goût amer...) comme l’enchaînement des péripéties de Fitz Chevalerie rendent impossible une lecture convenable de cette œuvre. D’où ma profonde déception comme Robin Hobb fait tout de même partie des grands auteurs de fantasy et j’ai la franche impression que cette adaptation en bande dessinée la dessert totalement. Impossible pour moi de dire si cela vient de l’adaptation proprement dite, du support qui n'est pas fait pour cela ou bien des choix faits par le scénariste et le dessinateur, mais personnellement persister est une mauvaise idée : et pourtant il y a déjà au moins cinq tomes de sortis !

Conclusion, si on veut aborder les aventures d’un des bâtards les plus populaires de la fantasy, ne pas le faire par la bande dessinée !

Avec ce troisième volume des aventures du jeune apprenti assassin Fitz Chevalerie, c'est un personnage féminin qui est, pour une fois, mis à l'honneur. Et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit de Kettricken, future reine des Six Duchés et future épouse du prince Vérité dont notre héros se doit d'assurer la sécurité tout en veillant à ce que les négociations relevant des fiançailles se déroulent sans accroc. Délicate mission, surtout lorsqu'on connaît l'influence des ennemis de Fitz et le faible nombre de ses alliés... Malheureusement rien de bien révolutionnaire ici, cet album souffrant d'exactement les mêmes défauts que ses prédécesseurs. Les amateurs des romans de Robin Hobb seront ainsi probablement ravis de retrouver les personnages qu'ils ont appréciés et qui les ont marqués et se replongeront avec plaisir dans l'univers des Six Duchés avec ses intrigues de cour et ses mystères. Les autres, en revanche, risquent de trouver peu d'intérêt à ce troisième album qui, il faut l'avouer, ne fait pas grand chose pour nous accrocher.



Si l'intrigue suit, certes, à la lettre celle des romans, l'histoire peine malgré tout à éveiller la curiosité du lecteur qui suit les aventures de ce bâtard assassin avec un léger ennui (un comble quand on sait à quel point les romans deviennent vite addictifs!). Le respect des concepteurs de la bande dessinée à la série originale est louable, mais à vouloir coller au plus près aux romans, tout est traité de façon trop rapide ou trop superficielle. Les personnages, pour leur part, sont toujours aussi décevants, et malheureusement ceux qui font pour la première fois leur apparition dans ce troisième album n'échappent pas à la règle. Kettricken notamment, frappe par sa fadeur et sa naïveté (oserais-je dire sa sottise...?) alors que c'est avant tout la force se dégageant de sa personnalité qui m'avait, dès le départ, frappée et fait apprécier le personnage. Non, décidément, cette bande dessinée se révèle bien trop décevante, ses quelques qualités ne parvenant pas à contrebalancer les nombreux défauts dont elle souffre. A mon grand regret, je m'arrêterai donc là.

Les remarques et constats assez désagréables constatés depuis L'art (certains pourront les faire justement débuter avec Le bâtard) se retrouvent cette fois confirmés avec Kettricken. L'indulgence de la nouveauté n'est donc plus de mise.



Cet album semble être a première vue consacré à Kettricken, pourtant il ne lui rend pas vraiment hommage. La voici d'abord présentée comme une princesse impulsive et sans retenue avant de la transformer en victime consentante aux manipulations de Royal. Les manœuvres du frère envieux de Vérité sont d'ailleurs au centre de ce récit et sont le véritable fil rouge.



Kettricken marque l'entrée d'un nouveau personnage et se compose en deux ensembles assez hétérogènes. Cette impression est liée aux problèmes de concordance entre le découpage retenu pour les bandes dessinées et celui des romans. Si la première partie de l’intrigue qui se joue dans le Royaume des Montagnes a sa place ici, il n'en est pas de même du retour à Castelcerf qui entraîne une nouvelle dynamique. Le voyage entre les deux contrées ne permet pas de justifier ces choix. Par ailleurs ne nombreuses questions restent en suspens (notamment le rôle de Burrich).



Les personnages sont toujours aussi peu convaincants. Le choix fait par le dessinateur est assez curieux. Il donne l'impression de succomber à une influence asiatique (notamment pour les traits de Fitz) qui est assez décalée ici.



C'est donc un album décevant que nous découvrons et qui semble annoncer la suite de la série... qui compte encore un nombre important d'albums.

Fitz est prisonnier des hommes de Royal. Il n'y restera pas longtemps. Avec l'aide d'Oeil-de-nuit et d'Astérie la ménestrelle il va rapidement prendre la tangente pour poursuivre sa quête. répondre à l'appel de Vérité. le retrouver. le rejoindre.



Un nouveau chapitre de l'Assassin Royal version BD. L'adaptation est fidèle au livre. Un livre assez dense ce qui fait que le rythme en version bande dessinée est assez lent. Ca n'avance pas très vite.

Voilà donc Fitz qui rejoint la reine dans son royaume montagnard pour ensuite partir ensemble vers Vérité, accompagné de quelques amis.

J'ai eu du mal à accrocher à la découverte de la ville fantome. Pour tout vous avouer je ne me souviens plus de son role dans l'histoire et pour l'instant dans ce tome il n'est pas flagrant et un peu ennuyant.

Fitz est – enfin – devenu un jeune adulte, amenant la série de bande dessinée qui lui consacrée à gagner en maturité. Il était temps ! Intitulé Molly, ce quatrième album s’intéresse davantage à ce personnage, qui devient par ailleurs l’un des fils rouge de l’intrigue.



L’histoire d’amour – déjà contrariée – entre les deux jeunes n’est en effet qu’une facette de l’intrigue qui gagne en complexité et en rapidité. L’on pourra noter que l’album reste chaste, jouant de très loin sur le registre de la suggestion. Il n’est pas certain que le public visé apprécie ces précautions peut-être superfétatoires. Les moments les plus torrides étant un début de tentative de délaçage et une main posée sur une cuisse, fort jolie.



La galerie des personnages ne s’étoffe plus, mais gagne en consistance. Vérité se rapproche davantage de son neveu, en fait son homme de confiance, tout en veillant à sa formation. Nous pouvons également remarquer que le roi-servant gagne en maturité et en présence, sans doute au détriment de Burrich, pourtant fréquemment sollicité. Œil-de-nuit participe également de plus en plus largement à l’intrigue.



Le scénario s’enrichit de scènes de violence. Les forgisés font parler d’eux à plusieurs reprises, dont des moments où l’on ne les attendait pas. La surprise apporte un petit plus qui n’est pas désagréable, même si les principaux intéressés ressemblent franchement à des zombies. Les scènes de bataille apportent avec elles de l’action, du feu et du sang. Ces moments sont particulièrement appréciés, d’autant que les combats se déroulent sur terre et sur mer.



Ce quatrième album est donc une belle surprise. Même les dessins semblent avoir gagnés en maturité. Il subsiste certes ici ou là quelques cartouches qui déçoivent un peu, mais dans l’ensemble le style s’adapte et annonce de nouvelles perspectives intéressantes !

Complot clôt un chapitre entamé avec la deuxième partie de Kettricken et sublimé (pour cette série très moyenne) avec Molly. Il va être question d’intrigues de cour et de batailles. Si le sujet est plus dynamique que la plupart des albums précédents, son traitement laisse cruellement à désirer.



Nous savions déjà que les dessins n’étaient pas le point fort de la série. Le constat est une nouvelle fois confirmé. Si les personnages s’en sortent pas trop mal, certaines scènes viennent ruiner les efforts entrepris. Ainsi la scène de bataille (et surtout le cœur du combat) semble avoir été bâclé à la va vite. Kettricken en est une nouvelle fois pour ses frais. A plusieurs, le texte (ou la ponctuation) vient à manquer pénalisant l’immersion.



Le scénario donne aussi l’impression de peiner à tout raconter. Le résultat est assez consternant car plusieurs pans de l’histoire sont ainsi sacrifiés. Cette fois-ci, il s’agit de l’idylle entre Fitz et Molly. Cette histoire d’amour ne fait que remplir certaines cases, laissant entendre que ce point de passage obligé est dénigré. Dommage, car leur relation atteint un point critique. Il en est d’ailleurs de même pour les rapports entre Fitz et Œil-de-nuit : le compagnon de vif se limitant ici à l’intervenant arrivant toujours au bon moment pour sauver le héros d’une mort certaine.



Le coup de théâtre final est inquiétant mais il se résume à un réflexe trop commode pour conclure et donner envie de lire la suite. Les dernières planches sont désolantes, indisposant davantage qu’elles ne frustrent. Franchement, croit-on encore que c’est avec ce genre de pratiques que l’on peut fidéliser un lectorat (qui connaît fort probablement la suite) ?



Le travail éditorial laisse à désirer et le contenu n’est guère plus attractif. La déception est d’autant plus grande qu’elle intervient après un album assez réussi. Tout cela est bien vite oublié ici. La suite au prochain numéro ? Pas sûr que tout le monde soit encore de la partie…

Vérité part en quête des anciens, laissant derrière lui son épouse et Fitz. Mais une fois le roi-servant partit son frère, le prince Royal va en profiter pour comploter.



Ce tome voit donc le début de la quête des anciens de Vérité, laissant Castelcerf sans défense face aux manigances de Royal. Tout se bouscule et va assez vite. Le chateau et le royaume tombe vite sous la coupe de la mauvaise personne et ça ne sera pas sans conséquence pour le royaume...

Fitz est malmené par les événements. Il essaie d'agir mais n'arrive à rien face à Royal. Et à la fin rien ne se passe comme prévu. On rentre dans des heures sombres pour Castelcerf!

Kettricken est maintenant la reine de Castelcerf, mais Vérité s'occuper peu d'elle car il a son propre combat contre les pirates rouges à mener. Fitz tente d'aider tout le monde, tout en s'occupant de lui car il a retrouvé Molly la chandelière. Elle est désormais femme de chambre de dame Patience, et l'amour entre eux ne fait que grandir.



Les complots de Royal sont oubliés pour ce tome. L'histoire est très centrée sur Fitz et ses amours. Pour Molly tout d'abord. Les auteurs s'attachent à faire comprendre la passion qui les unit, mais qui semble compromise par les ascendances de Fitz. Puis pour le jeune loup que Fitz a recueilli. Le vif refait surface et le lien entre le bâtard et son loup est chaque jour un peu plus forte.

En fond nous avons le problème des forgisés qui devient préoccupante. Ces zombies relachés par les pirates rouges s'en prennent à tous les passants. Sans volonté, l'esprit vide, ses anciens proches sont devenus pire que des bêtes prêtes à mordre le premier bout de chair qu'ils voient.

Ce qui ressort au bout de quatre tomes, c'est que l'histoire fait un peu hachée. Pourtant l'on sait que chaque élément du début aura son importance pour la suite. Il faut donc toujours garder à l'esprit la totalité de l’œuvre pour avancer. Le tout reste fidèle au roman, à ce que je me souviens. Même si la retranscription peut pêcher par endroit. Pour la défense des auteurs, il n'est guère facile de s'attaquer au momument littéraire qu'est l'Assassin Royal de Robin Hobb.

Cette BD exploite la technique du cadavre exquis sur la base d'un des plus grands classiques de la littérature d'horreur : le Vampire.

Tout commence bien sur une base assez sympathique : Napoléon doit ses victoires à un vampire désirant avidement une soeur de l'empereur. C'est sympa et le dessin est riche et attrayant.

Après quelques pages et sur cette base, nous changeons d'auteur et de dessinateur qui développent ainsi leur suite puis passent le relais aux suivants et ainsi de suite.

Le problème avec ce genre de procédé, c'est qu'un chapitre est directement dépendant non seulement de ses propres talents mais également de ceux des auteurs qui précèdent..et tous n'ont pas, ici, les mêmes valeurs ni le même savoir-faire.

Il en ressort donc un album très inégal avec ses bons et ses très mauvais chapitres. Dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié deux parties et j'en ai vraiment détesté deux autres, le reste est moyen à des niveaux divers.

Bref, je ne suis pas convaincue, ni par le principe ni par cet album.

L'expédition mené par Fitz et Kettricken pour retrouvé Vérité arrive à son but. Les ruines d'une ancienne civilisation emplie de magie, des dragons de pierre semblant dormir, et... Vérité sculptant son propre dragon pour libérer sa ville des pirates rouges.



Il n'est pas aisé d'adapter un roman aussi dense et complexe que l'Assassin Royal de Robin Hobb. Et ce tome 10 achève cette adaptation BD malgré tout réussie même si elle comporte plusieurs défauts.

Je pense que ce dernier tome n'apparaitra pas très clair aux yeux de ceux qui n'ont pas lu le roman original. J'ai du mal à me mettre à leur place mais il est vraie que la magie des anciens, les dragons, la façon dont on leur donne vie peut paraitre un peu confuse. Ou un peu bizarre...

Dans cette fin, ses adieux, certains passages auraient du transmettre plus d'émotions. J'ai été un peu déçue de ce coté-ci.

Les dernières pages concluent sur ce que devient Fitz après toute cette histoire ainsi que pour les protagonistes encore en vie.



Les dessins de Picaud ont été égal à eux même. Pas mauvais mais pas extraordinaire non plus. Il manquait un petit quelque chose pour rendre le tout plus vivant et plus magique.

Les premières de couvertures sont d'habitude très soignées mais pour ce dernier je ne l'ai pas trouvé superbe...

Le roi Subtil est mort et Royal a reporté la faute sur Fitz lui permettant de l'emprisonner, le torturer et le tuer. Maintenant c'est lui le roi, rien ne semble plus pouvoir contrecarrer ses rêves de gloire. Fitz pour survivre c'est réfugié dans le corps d'Oeil-de-nuit, son loup.



Nouveau tournant pour l'histoire. Royal a pris le pouvoir et déménagé la cour à Gué-de-négoce, plus protégé des pirates et des forgisés. Laissant les cotes sans défense.

Fitz quand a lui réapprend à vivre comme un homme puis reprend sa liberté, plantant là Burrich et Umbre. Ainsi que tout ce qui faisait sa vie. Mais pour être vraiment libre, il veut tuer Royal...

Dans ce tome Fitz est essentiellement seul avec son loup. Il s'ensuit beaucoup de monologue en voix off. Ca ralentit la cadence et le tout maque de rythme et de véritable action. Ce tome parait un peu longuet... On attend un peu mieux de Fitz!

Fitz accompagne la délégation royale dans à Jhaampe car il va se nouer en ce lieu une union décisive. Celle de la princesse du royaume des montagnes Kettricken, avec le roi-servant Vérité. Fitz, lui, est là en ses qualités d'assassin. Il est prévu qu'il accélère la mort du frère ainé de la future mariée, afin de nouer une alliance encore plus forte.



Si on avait pu reprocher une certaine lenteur et un certain manque d'action dans les deux premiers tomes, ce n'est pas le cas de ce tome-ci. Fitz va enchainer les mésaventures. Le prince Royal se révélera être un traitre ayant des vu sur le trône de son père. Comploteur et sournois, Fitz aura du mal à se faufiler entre les mailles des intrigues.

Une bonne partie se passe donc dans le royaume des montagnes avec l'apparition de la future reine Kettricken, sans qu'elle ait pour le moment une vraie place importante.

Encore une fois, on voit bien que les auteurs font des efforts pour retranscrire fidelement les moments du roman de Robin Hobb. C'est plus ou moins réussi selon les passages. Mais de ce que ma mémoire se souviens les événements collent plutot bien. Cela donne d'ailleurs une voix-off un peu bavarde.



Pour ce tome 3 nous avons un changement de dessinateur mais ce n'est toujours pas à la hauteur. la ligne est plus claire mais je ne trouve pas les visages très harmonieux. La colorisation manque parfois de nuance et de douceur. A la lecture du roman, le royaume des montagnes fait rêver, j'ai été déçu de la retranscription visuelle de celui-ci. Mais n'est-ce pas souvent le cas quand l'imagine quelque chose?

La couverture est superbe, elle attire le regard. Mais elle est complétement mensongère sur le trait que l'on va trouver à l'intérieur!

Automne 2010

Invité par la faculté de droit de l'université de Lviv (Ukraine), Philippe Sands doit donner une conférence sur le procès de Nuremberg et ses conséquences sur le droit international. Lviv, ou Lemberg pendant la seconde guerre, là où naquit le propre grand-père maternel de Philippe Sands. Il y voit l'occasion d'enquêter, explorer à la fois son histoire familiale personnelle mais aussi l'histoire du droit international en questionnant les termes de "génocide", de "crimes contre l'humanité" et ceux qui contribué à poser les bases du droit international.



Ces mêmes marches de l'université de Lemberg, Hans Frank les a gravi en août 1942 pour prononcer un discours annonçant l'extermination des juifs de la ville. Lieu symbolique qui est le point de départ de cette enquête exhaustive qui mènera Philippe Sands, avocat et professeur de droit, sur les traces de son grand-père, de Vienne à Paris, puis sur les pas de Hersch Lauterpacht et Raphael Lemkin, juristes fondateurs du concept de génocide.



Cet album est l'adaptation par Jean-Christophe Camus du livre de Philippe Sands. Un récit dense et riche, dessiné par Christophe Picaud dans un noir et blanc fin et précis qui renforce l'aspect historique et documentaire.



Un cahier final (documents et photos d'époque) vient renforcer l'émotion d'un album qui mène au déroulé du procès de Nuremberg. Cette enquête qui se développe sur plus de 300 pages montre bien ce qui sert de socle aujourd'hui encore aux droits internationaux. Prenant et instructif !

Je commence à trouver que certains éléments de l'histoire se répètent ou s'étirent inutilement, alors que rien d'intéressant ni d'important n'est apporté au récit par ces répétitions ou ces étirements. Toutefois, la bande dessinée présente toujours les mêmes qualités littéraires et artistiques que les tomes précédents.

J’avais lu à sa sortie en français le récit de Philippe Sands qui a été adapté sous forme graphique ; je n’emploie pas le terme de roman à dessein car, ici, tout est vrai. On suit l’enquête au long cours de Philippe Sands, avocat franco-britannique spécialiste des affaires de justice internationale. Il retourne sur les traces de sa famille maternelle à Lviv, anciennement Lemberg, ville aujourd’hui d’Ukraine.



P. Sands retrace le parcours de ses grands-parents et de sa mère, ainsi que la destinée tragédie sa famille victime des nazis. Mais il présente aussi d’autres destins dont ceux de juristes originaires de Lviv qui ont participé à la définition des notions de crimes contre l’humanité et de génocide. On croise également des responsables nazis artisans de la Shoah tel que Hans Franck, jugé lors du procès de Nuremberg.



La mise en image du récit est faite grâce a un dessin en noir et blanc, fidèle aux lieux et aux personnages (on peut comparer avec les photos à la fin de l’ouvrage). Il se dégage beaucoup d’émotions de ce livre. Et on ne peut que penser à l’actualité au vu des sujets traités. Je recommande donc ce volume à tous ceux qui sont intéressés par cette période ou par la justice internationale.



Je remercie vivement les éditions Delcourt et NetGalley pour cette lecture.

Ma lecture de cette série de BD va s'arrêter ici, car je trouve que l'histoire est en train de devenir n'importe quoi. De même, les illustrations sont de plus en plus floues ou confuses, je ne sais pas si c'est pour s'ajuster au texte qui l'est tout autant, mais je regrette les superbes illustrations des premiers tomes. Le personnage de Fitz commence également à m'ennuyer drôlement puisqu'il n'évolue plus, il semble atteint d'une léthargie contagieuse envers le lecteur. L'histoire est de plus en plus compliquée à comprendre (du moins pour qui n'a pas lu les romans) et franchement, rien dans cette histoire de"vif" et "d'art" n"attise assez ma curiosité pour subir un autre tome.

Troisième album de la collection consacré aux aventures de Rouletabille. Ce dernier est moins présent dans l'oeuvre qu'il ne l'était dans les deux précédents albums. C'est selon moi le plus réussi des 3 albums de la BD. Excellent graphisme et mise en couleur très réussie. L'histoire est fidèle à celle du roman que j'avais plus plus jeune. Les dessin de l'opéra sont somptueux.

Un très bon moment.

Tome 3, les personnages féminins prennent une certaine ampleur, les canidés aussi, mais assurément, ces deux éléments sont indépendants ;) .



BD plaisante à lire, sans doute une bonne adaptation de la série littéraire "classique".