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Citation de simoncailloux


Ils commençaient à relâcher leur attention quand une traction surgit et s’arrêta dans la cour. Virgile donna l’alerte et Victoria monta à l’étage replacer le panneau derrière lequel les deux enfants s’étaient réfugiés. […]. Deux miliciens et un membre de la Gestapo ouvrirent la porte sans frapper, à l’instant où Victoria posait le pied dans la cuisine. Virgile s’était levé, très pâle, mal assuré sur ses jambes. Victoria se précipita vers lui, le prit par le bras et fit face à l’un des miliciens qui, le béret sur la tête, s’approchait d’eux.
― Où sont-ils ? demanda-t-il
― Qui ça ? fit victoria embarrassée par la colère de voir entrer chez elle des hommes en noir, porteurs de tout le malheur du monde.
― Les enfants ;
― Quels enfants ?
― Il y a des enfants ici, on nous l’a dit.
L’allemand, vêtu d’un long manteau de cuir, une croix gammée sur le bras, s’approcha à son tour et dévisagea longuement Virgile et Victoria. Il fit un signe de la main et les miliciens montèrent à l’étage ? Victoria sentait Virgile trembler contre elle, et elle aussi tremblait d’une rage de plus en plus incontrôlable, car elle compris qu’ils avaient été dénoncés. Par qui, Comment ? Elle retient son souffle tout le temps que les hommes, là-haut, inspectaient les chambres, craignant qu’un des enfants ne se trahissent par un éternuement ou un mouvement trop brusque dans un espace aussi réduit que l’était le grenier. Les miliciens finirent par redescendre sans avoir rien remarqué, en parurent furieux, et, sur l’ordre de l’homme au manteau de cuir, sortirent et se dirigèrent vers la grange.
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