Puis, je mourus.
Ce fut le néant.
Il n’y avait rien.
Pas de tunnel de lumière, au bout duquel les êtres aimés récemment décédés auraient pu me guider vers un monde meilleur.
Pas de nuages.
Pas d’anges.
Pas de saint Pierre.
Les portes du paradis n’apparurent jamais pour moi.
En revanche, il n’y eut pas de flammes non plus.
Pas de chaînes, pas de fouet.
Pas de démons.
Pas de machine infernale servant à torturer les âmes damnées.
Aucune trace de Satan, ou Lucifer, ou Belzébuth, peu importe le nom qu’on peut lui donner.
Il n’y avait rien.
Le vide infini.
Le silence éternel.
Le néant.
Ce fut le seul aspect que je perçus de l’au-delà.
Le néant…