Cécile Brun (II)

Fête des ombres, fête des âmes

Tous les ans lors d’un festival dans un petit village dans les montagnes du Japon des âmes perdues viennent chercher réconfort auprès des vivants. Ils ne sont qu’un tout petit nombre à pouvoir communiquer avec ces ombres, et le défunt n’est visible que de celui qu’il s’est choisi pour l’aider, il reste une ombre noire aux yeux des autres.

Naoko fait partie de ce petit nombre d’élus qui va tous les ans accompagner une ombre afin qu’elle retrouve qui elle est et puisse partir en paix. Cette tradition se perd, seules des vieilles femmes voient ces âmes, à l’exception de la jeune Naoko qui n’est qu’au début de ces accompagnements. Après avoir échoué l’an passé à aider une petite fille, la voilà cette année choisie par un jeune homme mystérieux, dont elle va s’attacher à découvrir l’identité.

Une histoire en deux tomes, empreinte d’une douce poésie, de couleurs délicates, un monde fantastique et onirique. C’est facile et agréable à lire, mais pour le moment cette lecture manque de profondeur et d’émotion pour me séduire. Le tome 2 m’attend.

Le tome 2 reprend les ingrédients du premier avec un scénario un peu plus dense et fouillé qui m’a plus séduite que le premier tome dans lequel il ne se passait pas grand-chose.

Quelques belles trouvailles, des surprises narratives que j’ai appréciées, je n’en dévoilerai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture. Cependant, comme dans le premier tome, je ne suis pas complètement convaincue. Je suis restée en surface des émotions, et le visage de Naoko m’est apparu un peu trop souvent larmoyant, ce qui n’a pas suscité ma compassion.

Je reste un peu sur ma faim après cette lecture, un assez grand nombre de questions restent sans réponses, et le tout ne m’a pas semblé très cohérent. Ce bel album aux couleurs douces et au graphisme soigné sera vite oublié car ce joli conte manquait un peu de consistance et de profondeur, un peu comme une ombre chinoise…

J'ai trouvé ce titre dans le rayon jeunesse de ma médiathèque. Après lecture, je dois dire qu'il faut être fortement calé pour comprendre l'intrigue qui navigue dans l'onirisme dans un village isolé du Japon où l'on célèbre la fête des ombres lors d'un festival.



En effet, il s'agit d'une petite fille japonaise Naoko qui aide les âmes mortes à retrouver leur esprit afin de ne pas être égaré. Elle va notamment s'occuper de celle d'un garçon hanté par un terrible secret afin de l'aider dans la voie de la résurrection.



Des mêmes auteurs, j'avais adoré « Onibi - Carnets du Japon invisible » paru en 2016 toujours sur le thème des yokai et des esprits. Pour autant, j'ai un peu moins aimé cette série qui débute car j'ai l'impression que c'est du réchauffé par rapport à ce que j'avais découvert. On retrouve par exemple ce mélange de tradition et de modernité qui caractérise ce pays.



Cependant, il y a incontestablement une forme de poésie qui peuvent toucher les lecteurs.

Les amoureux du Japon et de sa culture aimeront sans doute cette œuvre. Par ailleurs, l'excellence du dessin et de ses couleurs porte vraiment cette BD. A découvrir entre ses paysages aquarelles et ses fantômes !

Naoko est une jeune fille avec des capacités un peu particulières, elle peut voir les « ombres », les âmes errantes des personnes récemment disparues qu’il va falloir aider à accepter cette transition vers l’au-delà.

J’ai été très touchée par cette histoire, par les dessins et par l’émotion qui se dégagent de cette bande dessinée qui se passe au Japon.

Une bande dessinée d’une grande poésie, colorée, douce et délicate à la fois.

"Onibi" est une bande dessinée qui raconte le voyage au Japon d'un jeune couple, et plutôt que nous faire visiter avec eux les innombrables sites qui figurent dans tous les guides touristiques du monde, ils partent à la découverte des yokais, les esprits japonais que l’on rencontre seulement dans certains lieux et circonstances particulières.

J’ai trouvé cette bande dessinée magnifique, les dessins sont gais, les endroits visités sont originaux et l’histoire est empreinte d’une certaine magie et d’une grande poésie.

Une très belle découverte.

Une jolie BD qui donne très envie d'aller au Japon!

Deux jeunes touristes français - nos auteurs - achètent dans une petite boutique qui ressemble à celle de M.Wing qui vend des Gremlins dans le film éponyme, un appareil-photo en plastique qui photographie les Yokais, esprits japonais. Invisibles à l'oeil nu, ils apparaissent sur la photo une fois tirée.

Les voici donc partis, sur les conseils de leur aubergiste et de ses différentes connaissances, pour visiter les différents lieux mystiques de l'Ouest du japon. Montagnes, forêts, petites villes désertes, plages, tout est représenté avec cette aura de mystère et de réalisme qui nous fait découvrir un Japon ouvert à l'au-delà, au mysticisme et aux croyances.

Chaque chapitre se clôt par la photo prise (la pellicule n'en contient que huit).

Une belle découverte, originale, respectueuse, un brin fantastique et parfait pour les amoureux du Japon, à la présentation impeccable.

Naoko est une jeune fille avec des capacités un peu particulières, elle peut voir les « ombres », c’est à dire les âmes errantes des personnes récemment disparues, qu'il faut aider à accepter cette transition vers l'au-delà.

Dans le premier tome, elle avait pour mission de s’occuper d’un jeune homme, mais la fin apportait un élément de surprise, qui va se développer dans ce volume.

Nous allons donc accompagner Naoko dans sa mission, laquelle va également lui permettre de comprendre des choses concernant son passé.

Ce deuxième volet est tout aussi poétique et doux que le premier, juste un peu plus sombre, et ce, malgré une palette de couleurs très joyeuses.

Une très belle réussite que cette histoire en deux parties.

Le dessin mélange crayonnés et aquarelles, le style est à la mode, grands yeux, petits sourires, dans le style du manga mais avec un sensibilité supplémentaire amenée par le médium, cela apporte une atmosphère de paysages japonais, un charme exotique. L'ambiance japonaise est particulièrement soignée.

Naoko a le don de voir les fantômes et de pouvoir les accompagner dans leur passage, dans son village, ils sont plusieurs à avoir ce don, cela leur permet de réparer quelques dérapages pour ces personnes qui ont raté leur sortie.

Ce monde décrit avec cette connexion avec la mort m'a fait penser au style de Haruki Murakami.

Si l'ambiance de départ m'a beaucoup plu, je suis beaucoup moins convaincu par la suite de l'intrigue.

Avec les histoires d'amour entre un fantôme et un vivant, après avoir vu Ghost, le film avec Patrick Swayze et Demi Moore, j'ai toujours peur de retrouver la même guimauve, même si j'ai aimé le film à l'époque, ses déclinaisons me donnent de l'urticaire et ici, on tombe effectivement dans la guimauve :

Une ambiance très réussie, un graphisme élégant, mais malheureusement une bluette un peu trop sirupeuse.

Naoko est jeune femme qui guide les ombres, ces personnes mortes coincés sur terre. Elle doit en guider une par an, l'aider à retrouver la mémoire sinon l'ombre disparaitra définitivement, dans les limbes j'imagine....Il n'y a qu'elle qui peut le voir, les autres apercevant juste une ombre. Naoko vient d'échouer avec son ombre précèdent, elle est donc motivé à aider sa nouvelle ombre, un jeune homme. Dans les montagnes japonaises, un sublime décor, on la suit donc à la recherche du passé de son ombre.

J'ai adoré ce premier tome, l'histoire, qui est originale et clairement prenante mais aussi le décor et l'ambiance. J'aime un peu moins le dessin mais j'ai fini par m'y faire. J'ai qu'une hâte c'est de connaitre la suit, vu le cliffhanger de la fin !

Challenge BD 2022

Le dessin mélange crayonnés et aquarelles, le style est à la mode, grands yeux, petits sourires, dans le style du manga mais avec un sensibilité supplémentaire amenée par le médium, cela apporte une atmosphère de paysages japonais, un charme exotique. L'ambiance japonaise est particulièrement soignée.

Naoko a le don de voir les fantômes et de pouvoir les accompagner dans leur passage, dans son village, ils sont plusieurs à avoir ce don, cela leur permet de réparer quelques dérapages pour ces personnes qui ont raté leur sortie.

Ce monde décrit avec cette connexion avec la mort m'a fait penser au style de Haruki Murakami.

Si l'ambiance de départ m'a beaucoup plu, je suis beaucoup moins convaincu par la suite de l'intrigue.

Avec les histoires d'amour entre un fantôme et un vivant, après avoir vu Ghost, le film avec Patrick Swayze et Demi Moore, j'ai toujours peur de retrouver la même guimauve, même si j'ai aimé le film à l'époque, ses déclinaisons me donnent de l'urticaire et ici, on tombe effectivement dans la guimauve :

Une ambiance très réussie, un graphisme élégant, mais malheureusement une bluette un peu trop sirupeuse.

Lire de beaux livres sur les Yokaï c’est bien.

Je vous recommande par exemple “Yôkai ! Le monde étrange des monstres japonais”

Mais aussi “Histoires de fantômes du Japon”



Lire un excellent roman avec des Yokaï c’est bien aussi.

Je vous recommande “Le chemin des dieux”



Mais un joli carnet de voyage dans le Japon d’aujourd’hui, c’est excellent.

Onibi est ce carnet de voyage dessiné qui vous emmène à la découverte des Yokaï dans le quotidien japonais. On y fait de jolies rencontres (et je ne parle pas de créatures éthérées).

C’est intriguant, drôle, plein de jolies d’anecdotes, poétique et émouvant.

Les rencontres sont tellement bien racontées que l’on a parfois l’impression d’avoir fait connaissance nous-mêmes de quelques Japonais.

Et du côté du décor ?



C’est un Japon que j’adore, loin des villes, en campagne, dans ces calmes et gentiment désuète villes et villages. Délicieusement désuet, un peu hors du temps.



Cette BD est une promenade en dehors des sentiers battus, tellement en dehors qu’elle se balade du côté du fantastique avec une jolie poésie.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..

Naoko est une jeune fille, orpheline, qui vit dans le village du Japon où l'on recueille les ombres. Les ombres, ce sont les gens qui viennent de mourir. La personne qui les recueille doit trouver en une année qui était la personne derrière l'ombre, pour lui permettre de trouver la paix.

Naoko s'attelle à sa tâche, mais elle a échoué avec une petite fille qui ne disait rien. Cette fois, c'est un homme qui vient chez elle. Entre eux se noue une relation des plus étranges. Elle finit par le connaître, l'apprivoiser et enfin découvrir qui il était.

Mais ce n'est pas une ombre ordinaire.



Dans cette BD, j'ai été très séduite par le scénario et les couleurs toutes douces. L'histoire est vraiment belle ; elle nous emmène loin. C'est une belle découverte pour moi.

J'ai aimé tout autant la suite que le début de cette aventure.

Naoko a retrouvé son ombre, qui n'en est plus une. Cette drôle d'histoire et de quête va l'emmener à Tokyo, où elle apprend à rencontrer cet homme qui revient effectivement de loin. Par la magie et le mystère qui animaient déjà le tome 1 de cette histoire, ils se reconnaissent et décident de partir ensemble à la recherche de ce passé qui se mêle étrangement au présent.

Au milieu de cette histoire unique, la tradition des ombres et de leur fête, chaque été, rythme le récit.

J'ai toujours beaucoup apprécié les couleurs et la douceur des traits. Une BD jeunesse qui peut très bien se lire aussi en tant qu'adulte, et nous emmène dans un imaginaire proche du rêve.

Ce deuxième tome de l’Atelier Sentō, suite des aventures de Naoko et de son ombre, ne m’a pas touché autant que le premier malgré ses belles qualités.

Les dessins sont toujours aussi beaux mais l’histoire est plus brouillonne et dense et les textes moins prenants.



Naoko part pour Tokyo et met « au point une stratégie imparable pour provoquer une rencontre accidentelle» avec Yukito Kondo, son ombre artiste peintre. Il s’en suit des événements fortuits ou non, des rencontres douces amères entre le monde des vivants et celui des fantômes.



Ce tome complète le cycle des saisons avec le printemps et l’été. Les adieux doivent se faire mais la vie continue avec la mort toujours aussi vivante!

« Une seule journée peut-elle contenir une vie entière? Comme une étincelle qui brillerait éternellement…Un rêve étrange et beau dont je ne me réveillerais jamais… »



À lire et relire sûrement, l’apprentissage des mondes parallèles mérite un certain investissement..

Dites-moi Naoko, vous aimez les kakis?

Dites-moi amis(es) Babeliotes, vous aimez les ombres?

Si c’est le cas, vous devez lire et admirer les planches de cet album de l’Atelier Sentō, La fête des ombres. Ce premier tome est une mise en bouche de la rencontre entre les ombres et les vivants.

Les auteurs, un duo formé de Cécile Brun et Olivier Pichard , nous amènent dans un village isolé qui perpétue une tradition de cohabitation des âmes errantes avec des humains jusqu’aux célébrations de la fête des ombres. Le but étant d’identifier les ombres pour qu’elles puissent partir en paix, la plupart ayant tout perdu, incluant leurs souvenirs et leur identité.

Naoko est une jeune adulte ayant la capacité et la sensibilité d’une accompagnatrice. Elle se lie à l’ombre d’une curieux garçon et tisse une belle complicité avec lui.

Les couleurs et dessins de cet album graphique sont magnifiques. Le Japon est reproduit dans toute sa splendeur sur deux saisons, l’automne et l’hiver. Vivement le tome 2 pour le printemps et l’été, enfin j’imagine!!

Encore une fois, une lecture d’histoires de yôkaï. Après le magnifique NonNonBâ, me voici avec Onibi : Carnets du Japon invisible de l’Atelier Sento. Ce manga souffre un peu de la comparaison malgré un bel effort mis à démontrer des histoires de fantômes japonais.



Cécile et Olivier font un séjour à Niigata à l’automne 2014. Le manga s’inspire des rencontres faites et des histoires populaires du Japon.



L’achat d’un appareil photo très spécial sert de fil conducteur à plusieurs petits contes où nos compères tentent d’imprimer des esprits sur une pellicule. L’idée de base est très intéressante et novatrice. J’ai trouvé les dessins assez inspirés. Lecture rapide sans grands éclats. J’ai plutôt l’impression d’un travail pas tout à fait fini. Je reste sur ma faim donc…

Dans un petit village du japon, les habitants organisent chaque été un festival au cours duquel chaque habitant accueille une ombre, la représentation de l’âme d’un défunt. Pendant cet accueil un peu spécial, il faudra aider cette ombre, la guider et tenter de trouver son identité, car les ombres une fois en pleine errance oublie tout de leur passé. L’ombre à une forme humaine pour son hôte, les caractéristiques physiques apparaissent peu à peu mais pour le reste du village il ne s’agit que d’une ombre noire.

L’accueil dure une année, si l’hôte faillit à sa mission l’ombre disparaît à jamais, autant dire qu’il s’agit là d’une sacrée responsabilité. Responsabilité à laquelle Naoko a faillit avec sa première ombre il y a un an.

Difficile d’aider quelqu’un lorsque l’on a besoin soi-même d’aide. Depuis cette période difficile elle doit chaque mois assister à la réunion des hôtes pendant laquelle chacun parle de ses avancées. Mais Naoko n’en a que faire, elle se pose des questions sur cette mission ancestrale et de ses propres aspirations. Mais une nouvelle ombre lui est confié, un jeune homme mystérieux et en proie à une sorte de dépression ou tristesse qu’elle n’arrive pas à identifier.



Un pur plaisir que de se retrouver au cœur d’un village japonais et de ses traditions. Dans le premier opus de ce diptyque fantastique, les esprits sont des personnages à part entière qui rythment la vie du village. Le récit est découpé en saison (automne et hiver) puisque en général la fin de l’été marque la fin d’une mission. Naoko est un personnage qui hésite entre préserver cette tradition ancestrale ou entrer dans la modernité et prendre sa vie en main. Pas facile lorsque l’on est l’un des dernière à avoir le don de percevoir ces ombres, tous les autres hôtes sont des personnes âgées voire très âgées.

le charme de ce genre de BD réside dans les illustrations à l’aquarelle qui nous plongent avec délice dans une atmosphère singulière, pas tout à fait sombre mais pas non plus heureuse; un peu comme des pas que l’on ferait en montagne à travers la brume.
Lien : https://leslecturesdestemilo..

Naoko est chargée de guider une "ombre", à savoir l'âme errante d'un mort qui a perdu tous ses souvenirs et qu'il faut aider à retrouver son identité. La jeune femme va alors mener une véritable enquête pour essayer de connaître l'histoire du jeune homme qui est devenu fantôme...



Une histoire très originale, imprégnée de légendes japonaises et de beaux paysages qui amènent le lecteur dans une autre dimension, auprès de ces ombres errantes et des vivants qui se dévouent pour les aider.



Graphiquement, j'ai beaucoup aimé les décors et certaines compositions originales mais j'ai été un peu gênée par la représentation de l'héroïne, très proche du manga, avec des expressions hyper exagérées et surtout parfois l'apparence d'une petite fille, ce que j'ai trouvé perturbant dans la fluidité du récit qui est déjà bien surnaturel... Cela ne m'empêche pas d'avoir envie de lire la suite !

Très beau livre et petit bijou pour les fans du folklore japonais, l'histoire est original et personnelment, j'ai eu un coup de coeur pour ce livre.

Je découvre ce titre après le très beau diptyque de la fête des ombres et j'en ai donc un avis bien mitigé. Alors que les graphismes sont toujours aux petits oignons et que j'en suis bien fan, l'histoire itinérante de chasse photographique aux yokai m'a tout de même laissé de marbre. Onirique, bien trop contemplatif, je n'ai pas réussi à m'attacher aux aventuriers dû au format trop court, je présume.

Si j'avais lu ce one-shot avant le diptyque, je suis sûre que j'aurai réagi autrement...