Mais la vie, tu sais, quand on a seize ou dix-sept ans, on ne peut pas la museler. Et le bonheur des autres, le bonheur de tomber amoureux… Je me disais tous les jours que c’était pas pour moi, que je n’étais pas assez bien pour ça. Je crevais d’envie d’y goûter, et j’en crevais de trouille rien que d’y penser.