Car le plus dur n'est pas l'enfermement des corps, mais celui du regard. Mes yeux sont sans cesse à la recherche d'un horizon, d'une limite donnée par la seule nature. Les frondaisons des arbres, les sommets d'une montagne, les lignes douces d'une colline ou la courbure d'une mer immense... Là où je suis, il n'y a rien pour s'enfuir. Chaque coup d'oeil se heurte aux lignes verticales des murs ou des barreaux et notre champ visuel rétrécit jour après jour...