Lorsqu'elle n'était pas là, Skype prenait le relais. C'est peut-être paradoxal, mais la distance peut rapprocher, vous savez. Quand l’autre n'est pas là physiquement, il ne nous reste que ça : sa parole, sa voix... On discute jusqu'à ne plus rien avoir à se dire, et c'est à ce moment que ça devient intéressant - car lorsqu'on n'a plus rien à raconter sur son quotidien, on est obligé d'aller plus loin. On gratte les couches, on les perce l'une après l'autre, on se dévoile...