Le dernier roman de la talentueuse Brittainy C. Cherry est enfin disponible dans toutes les librairies.
Découvrez les destins de Grace, fille de pasteur bien rangée, et Jackson, mouton noir rebel du village... Quand deux âmes que tout sépare finissent par se rapprocher...
https://www.hugonewromance.fr/disgrace/
"Je reportais toujours au lendemain. Je pensais que j'avais le temps, mais parfois, le lendemain ne vient jamais et il ne te reste que les souvenirs d'hier."
"Les bleus au cœur étaient les plus difficiles à guérir, ils semblaient être ceux qui persistaient le plus longtemps."
– C’était un accident.
– Ah bon ? Carrément ? C’était carrément un accident ? Tu te baladais tranquillement dans Main Street quand tout à coup Matty est venu vers toi et son pénis est sorti accidentellement de son pantalon ? Et il y a eu un gros coup de vent qui a balancé le pénis en question dans ton vagin ? C’est comme ça que cet accident s’est passé ?
– Pas exactement.
Elle logea sa langue dans sa joue.
– Le vent l’a plus ou moins balancé vers ma bouche d’abord.
– OH BON SANG ? FAYE !
– Je sais, je sais ! C’est pour ça que les gens ne devraient pas sortir quand il y a du vent. Les pénis se déchaînent les jours de grand vent.
"_Et vous, qu'allez-vous faire ?
_Moi ? Eh bien, je vais me trouver un nouveau rêve, parce qu'on n'est jamais trop vieux pour rêver et pour découvrir un peu de magie."
On ne peut pas être plus fort que le chagrin. Parfois la guérison, vient de l'acceptation des ténèbres.
- L'acceptation des ténèbres ?
- Oui. Vois le chagrin comme une bête. Un animal puissant et fort que tu es censé vaincre. Alors tu te bats contre lui, tu pousses et tu tires pour essayer de redonner un semblant de normalité à ton univers. Parce que c'est ça qui est détraqué, d'accord ? Tout le monde autour de toi avance beaucoup plus vite que toi. Tout le monde sourit en pensant à la personne disparue alors que tu as toujours envie de pleurer. Tout le monde retourne à sa petite vie comme si la personne qui n'est plus là n'y avait jamais été au départ. Ils parviennent à le faire naturellement parce que la personne décédée n'était pas leur moitié. Cette personne qui n'est plus était la tienne. Elle était les battements de ton coeur, et c'est comme si on te l 'avait volée. Tu es en colère et furieux que les gens autour de toi puissent aller de l'avant alors que toi, tu es toujours en train de sombrer. Alors tu essaies de faire comme eux et tu luttes contre le chagrin. Tu pousses. Tu donnes des coups de pied, des coups de poing, tu hurles, tu te débats, jusqu'à ce qu'il ne te reste plus que la dépression. Oui.
C'est ça...
- Je t’aime.
Elle sourit dans ses rêves.
Parce qu’elle le savait déjà.
La société, c'était ce qu'il y avait de pire pour les introvertis, mais j'étais sûre que le vent était en train de tourner. J'attendais avec impatience le jour où les médias mettraient en avant l'idée que le fait de rester chez soi était la nouvelle tendance la plus cool et que se réunir était une chose qui appartenait au passé. Nous tous, les introvertis, nous nous réjouirons.
- Rien ne t’oblige à aller bien tout le temps, tu sais. C’est normal de souffrir de temps en temps, c’est normal de te sentir perdue comme si tu avançais dans le noir. Ce sont les mauvais jours qui rendent les bons encore meilleurs.
"Je travaillerais probablement une bonne partie de ma vie pour joindre les deux bouts, mais j'y parviendrais toujours parce que l'amour était ma richesse."
Je croyais fermement en l'amour de ma mère. Je pensais qu'il était si fort qu'il pouvait battre la mort d'une façon ou d'une autre. Je sentais son amour autour de moi, parfois.