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Critiques de Bojan Vukic (118)
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Elfes, tome 14 : Le Jugement de la fosse

Quoi ma Goule, qu'est-ce qu'elle a ma Goule ?

T'en as pas un peu marre ?

Qu'est-ce tu veux qu'on y fasse ?

Oh je sais qu' c'est le fil du scénar

C'est Lahsaa qui vient et toi tu trépasses

Souvent elle nous revient dare dare

Pour vous croquer la face.



Quoi ma Goule, qu'est-ce qu'elle a ma Goule ?

Si t'en as marre d'la voir

Faut pas lire cette Bd

Mais tout d'même c'est bien le panard

Tous ces Elfes que j'ai admirés

Il faut bien que je les compare

Mais voilà j'crois qu'ils sont parfaits.



Quoi ma Goule, mais qu'est-ce qu'elle a ma Goule ?



(Désolée, mais je n'ai pas pu m'empêcher ... C'était trop tentant :-) )



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Les élus de Swarga, tome 1 : Le prophète Grozlin

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Dommage !!



Dommage que la narration utilisée : "Moi Tarzan, Toi Jane : Tarzan aimer Jane" soit présente sur les 72 pages de cette BD, ce qui la rend difficilement lisible mais bon, on s'habitue.



Espérons que l'auteur trouvera une solution (un filtre magique ?) pour remédier à ce problème.



Sinon c'est de la bonne fantasy, même de la High fantasy (1 Guerrier, 1 paladin, des sorcier(e)s etc.), bref, un groupe d'individus unis en quête d'une mission.



Mention spéciale pour le nouvel éditeur belge INDÉPENDANT (Kalopsia Éditions) qui nous offre cette belle BD avec des pages bien épaisses.



Club_BD_Lannion hâte lire suite BD !



Aaricia

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Mages, tome 11 : Arundill et l'ordre des om..

Ce 11e tome de la série "Mages" commence là où se terminait le tome 4. Pour la mage alchimiste Arundill c'est la case prison de l'Ordre des Ombre et elle doit s'échapper au plus vite tant qu'elle a encore une chance d'y parvenir. Cet album présente donc un scénario assez simple : une cavale pour la poursuivie et une traque pour les poursuivants, mais on passe d'une dimension individuelle à une dimension collective car le ticket de sortie d'Arundill passe par Le Havre, dernier refuge des mages réfractaires. En effet depuis "Les Guerres d'Arran" les mages à rompre avec l'Ordre des Ombres se font ont de plus en plus nombreux…

Mais avec 72 pages le récit est assez riche :

- on la Connétable Alarell qui libère son maître Malloch de prison (toujours par deux les Siths vont), et cet émule de Freddy les Griffes de la nuit se déchaîne son Borogarion d'abord, Arundill ensuite

- on a Arundill toujours en pleine crise d'identité prisonnière de ses souvenirs du jovial Borogarion et du sinistre Triste-Sourire, qui essaye de rassembler les pièces du puzzle dispersé par son double mentor

- on a les pierres de longue vie = pierres philosophales qui permettent à Arundill de faire un sacré power-up en acquérant ce qui ressemble fortement au don d'immortalité mais pas que visiblement

- on revoit avec les mages réfractaires opposés aux mages loyalistes de l'Ordre des Ombres de vieilles connaissances comme Eragan du tome 2 ou Belkiane du tome 8



L'illustration de couverture est très réussie, je tenais à le signaler. le scénariste Nicolas Jarry arrive assez joliment à jongler avec tout cela, et le dessinateur Bojan Vukic et le coloriste Olivier Héban se démènent comme jamais pour donner vie à tout cela. Mais j'ai trouvé quelques inégalités dans les graphismes et il manquait d'un peu d'étincelles pour faire flamber l'epicness to the max…
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Orcs & Gobelins, tome 4 : Sa'ar

Ce tome 4 de la série "Orcs & Gobelins" nous raconte et nous montre la vie de Sa'ar qui officie en tant que Scarface peau-verte (en sachant que Scarface est un personnage cinématographique inspiré d'Al Capone IRL ^^)

Gnar la Gargouille est l'étoile montante de la truanderie mais il se fait choper par la Garde-Ruelle qui le remet pieds et poings liés au maître sans nom et sans visage de la Cité des Sang-Mêlés qui par nostalgie raconte à son compatriote l'accomplissement de ses ambitions (et ce n'est sans doute pas un hasard si la gouvernance de la Cité des Sang-Mêlés ressemble peu ou prou à celle Waterdeep / Eauprofonde, la cité des splendeurs des Royaumes Oubliés de AD&D^^). Sa'ar était un gobelin des mangroves destiné à devenir comme tous ses ancêtres un pêcheur quand un banni traître à sa patrie ramena avec lui la ruine et la désolation incarnées par des négriers orcs. Longtemps esclave dans une pêcherie industrielle à voiles, il finit par suivre deux camarades d'infortune en se faisant la malle avant d'apprendre la truanderie d'en bas avec le dénommé Ursr et la truanderie d'en haut avec le dénommé Goborgal. Les forts agissent et les faibles subissent : Sa'ar apprend à la dure les vertus de l'ambition, et à chaque fois qu'il veut tout plaquer la destinée s'acharne à le rééduquer... Il finit par devenir prêt à tout et au reste, et de guerres des gangs bien dosées en trahisons bien orchestrées il finit par se frotter au Maître de la Cité et Traëzor de Farand l'exécuteur de ses basses oeuvres !

Un Scarface fantasy bien troussé certes, mais pas que car au-delà du la tragédie gangsta on développe une autre philosophie : tout pouvoir à son prix et le narrateur ne cesse de répéter qu'il faut absolument tout sacrifier à son ambition pour s'élever, mais au final il passe son temps à torturer horriblement celui qui lui a tout pris, regrette avec nostalgie toutes les pertes qu'il a subies, et invoque les mânes de celui qui dans sa vie a été son seul ami...



On retrouve la signature de Nicolas Jarry dans les choix narratifs, car Sa'ar nous raconte son ascension avec les succès et les échecs qui y sont liés dans une structure en analepse (et c'était génial de nous faire croire que le narrateur était Gnar la Gargouille alors qu'en fait ce dernier a toujours été Sa'ar ^^)... Pourtant j'ai retrouvé beaucoup d'Oliver Peru : dans la série "Médicis" la cité de Florence s'adressait autant aux lecteurs qu'aux personnages qui ne l'entendaient pas, alors qu'ici Sa'ar s'adresse autant aux lecteurs qu'à la cité des Sang-Mêlés qui ne l'entend pas... J'ai un peu honte de ne pas lâcher les étoiles, mais le travail conjoint de Bojan Vukic et de Paolo Deplano aurait être davantage optimisé, et ici force est de constater qu'on s'est lancé dans des twists à la "Usual Suspects" qui auraient eu plus d'effet dans une mini-série que dans une stand alone...
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Orcs et Gobelins, tome 20 : Kobo et Myth

BANDE DESSINEE / DARK FANTASY.

Dans ce tome 20 d'"Orcs & Gobelins" nous retrouvons le petit et volubile Myth et le grand et taciturne Kobo, et Sylvain Cordurié cuisine à la sauce fantasy tous les codes du buddy movie qui dans toutes les situations oppose ici la bavardise du gobelin à la bougonnerie de l'orc !

Kobo est insensible à la transformation en goule, et cette faculté intéresse moult sorciers qui aimeraient bien le disséquer pour découvrir le pourquoi du comment. Pour leur échapper il accepte que Myth le conduise à un certain Peregrin, alchimiste capable de changer l'apparence de ses clients. Nos deux compères se retrouvent donc en cavale et confrontés à diverses péripéties pleines de bruit et de fureur…

Malgré la chute inattendue le scénario reste convenu, même si tout est raconté du point de vue de Myth à la langue bien pendue, personnage auquel on ne peut jamais faire confiance. L'ensemble est tiré par le haut par les dessins de Bojan Vukic et les couleurs de Claudia Palescandolo mais on attend quand même mieux de la série "Orcs & Gobelins" !
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Orcs & Gobelins, tome 4 : Sa'ar

♪Ah Sa'ar ira, Sa'ar ira, Sa'ar ira,

les aristocrates à la lanterne !♫



Finalement, des arisocrates, Sa'ar n'en a cure.

Ce qui le fait avancer, c'est ce leitmotiv lancinant : devenir calife à la place du calife.

Faire tomber le maître de la cité à son seul profit.

Ce récit est celui d'un arriviste patenté, d'un jusqu'au-boutiste persévérant à l'intelligence aiguisée et à la détermination absolue.



Quatrième opus de la série Orcs et Gobelins, ce Sa'ar séduit sauvagement.

Un parcours de vie (de mort serait plus adéquat) résolument volontariste à grands coups d'amitiés opportunistes, d'alliances de circonstance et de bains de sang périodiques, signe d'une hygiène de vie irréprochable, voilà le secret de tout courtisan aux dents longues qui se respecte.

Et Sa'ar se respecte plus que tout.



Récit trépidant faisant la part belle à une quête du pouvoir sanguinaire sur fond de partie d'échec de haute lutte.

Si Machiavel recherchait un fils spirituel, Sa'ar pourrait facilement y prétendre.
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Elfes, tome 24 : Le bagne de Komoorth

Faute de réel fil directeur les semi-elfes ont toujours été le maillon faible de la série, et après avoir réalisé 3 sad end d’affilée je n’étais pas loin de penser qu’Eric Corbeyran était une victime de plus du TINA ploutocratique portée par la Macronie unifiée… Voyons voir, qu’avais-je dit à la fin du tome précédent d’Eric Corbeyran :

"Au fond de la boîte de Pandore reste-il l'Espoir ? La mort des justiciers punks trahis par les policiers politiques elfes blancs n'est pas sûre à 100% (sans parler de cette joyeuse allusion à notre triste réalité néocons)... Quel pied cela serait une suite avec ces personnages qui viendrait totalement invalider le sad end !"

Si vous n’avez pas lu le tome 19 tome intitulé "L’Ermite de l’Ourann", attention tout ce qui suit est SPOILER !!!



Et OMG il l’a fait !!! Transformer le Désespoir en Nouvel Espoir alors que nous sommes plongés dans une réalité anxiogène où le « diviser pour régner » n’a jamais été autant d’actualité et que des élites autoproclamées nostalgiques de l’Ancien Régime détruisent un à un tous les progrès réalisées durant tant et tant d’années… Comment a-t-il fait ? En transposant tous les ingrédients de la série "Spartacus" à un univers heroic fantasy !

A la fin du tome 19 Cleeris nous a montré sa vérité mais pas la vérité : Tein-Nooh et Oranth'al ne sont pas morts, et la brute et la vamp, et Haarn’al le premier semi-elfe non plus ! Tein-Nooh est persuadé que ce dernier plus qu’un symbole de paix est la pierre angulaire de son peuple : rien ne peut l’arrêter et c’est elle qui le dirige vers la terre promise, en délivrant son frère et ses compagnons de chaîne puis les prisonniers du bagne de Komoorth avant que les réfugiés n’affluent du monde entier… Le tout est entrecoupé de flashbacks qui nous montre comment la gladiatrice punk et le moine-guerrier défroqué sont passés de criminels à rebelles, de rebelles à leaders, et de leaders à sauveurs, et jusqu’au bout on laisse planer le doute sur Haarn’al : messie humaniste ou antéchrist vendu aux forces obscure de la crevardise ? Bien évidemment on lance contre eux les chiens de garde pour ne pas dire les chiens de guerre du Grand Capital suprématiste, et quand tout semble perdu arrive à la rescousse Heymy-Li et les survivants de Trein Er’Madenn Fern, le sanctuaire semi-elfe fondé dans le tome 4 et détruit dans le tome 14 !

Je ne lâche pas les étoiles parce que 56 pages n’étaient pas assez pour caser tout ça, et que ce chouette tome souffre quand même de l’inaboutissement de ceux qui l’ont précédés. Mais Eric Corbeyran est le premier des scénaristes des Terres d’Arran à aborder frontalement la thématique du Grand Soir, donc il reste à ces collègues qui n’ont cessé de filer les thématiques de la lutte des classes à suivre le mouvement en ces d’impasse ploutocratique validée par la macronie unifiée (travailler plus pour gagner moins et engraisser d’autres, comme au XIXe siècle)… Le dessinateur serbe Bojan Vukic est associé pour la 3e fois à Eric Corbeyran, et force est de constater qu’il continue de s’améliorer avec des graphismes qui ne cessent de gagner en homogénéité : que lui aussi poursuive dans sa voie !
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Orcs & Gobelins, tome 4 : Sa'ar

Toujours plus haut.

Cela pourrait être la devise de Sa'ar, ce gobelin, grenouilleur des mangroves, issu du plus bas de l'échelle, élevé dans la bauge et la misère, encaissant les coups des plus forts et des puissants.

Jusqu'au jour où il décide de saisir une brindille de chance pour affermir sa volonté de tous les supplanter et de venir le maître de la cité des sang-mêlés.



Cité ô combien emblématique de par son architecture vertigineuse qui n'est pas sans rappeler la Tour de Babel. Véritable allégorie de l'ambition et du désir de Sa'ar à atteindre le sommet, en gravissant les étages du pouvoir un par un, à n'importe quel prix !



Le graphisme est merveilleux et à la hauteur du scénario, comme à l'accoutumée, mais j'avoue que j'ai eu du mal à m'attacher aux pas de Sa'ar, héros qui n'inspire pas la sympathie !



L'album est réussi mais ce ne sera pas mon préféré ! Loin de là !
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Elfes, tome 24 : Le bagne de Komoorth

Heureusement que dans la série Elfes, les tomes se suivent et ne se ressemblent pas !

Et pour cause, les auteurs et les dessinateurs ne sont pas toujours les mêmes en fonction des peuples (Elfes Blancs, Bleus, semi-Elfes, etc...)





Corbeyran, lui, suit les semi-elfes depuis le début et il le fait bien ! L'histoire est cohérente et chaque album peut se lire indépendamment des autres tout en gardant un lien avec l'histoire de fond.



Depuis le passage des goules,le peuple des Semi-Elfes a été de nouveau éparpillé et persécuté.

Tei-Nooh, une combattante hors-pair et son frère ont bien l'intention de rassembler à nouveau leur peuple. Pour cela, il compte sur Haar'nal le premier semi-elfe que tout le monde croit mort...



Le scénario est simple mais le traitement est fluide et très agréable à lire. Quant au graphisme, à première vue, il peut paraître un peu sombre mais une fois qu'on est bien rentré dans l'histoire, cela ne gêne en rien. Bien au contraire, les couleurs sombres et un peu ternes se marient très bien avec la destinée malheureuse des Semi-Elfes.



4 étoiles pour ce tome 24 et c'est bien mérité !

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Elfes, tome 19 : L'ermite de l'Ourann

Ce tome 19 intitulé "L'Ermite de l'Ourann", aurait pu être très bon, malheureusement après un tome 18 ambitieux mais confus celui-ce est ambitieux mais déséquilibré (et ce n'est pas la première fois qu'Eric Corbeyran nous fait le coup dans la série).

Le récit est entièrement construit en analepse : dans une introduction à la Stephen King du plus bel effet la vieille pêcheuse de perles Cleeris va nous raconter l'année de ces 13 ans où pour elle tout a changé, pour le meilleur comme pour le pire... L'érudite exilée Nawel a été enlevée, et les elfes blancs Aaliatep et Galamnon louent ses services pour retrouver sa piste. Cette dernière travaille contre son gré pour les semi-elfes Oranth'al la brute et Tein-Nooh la vamp, et entre les uns et les autres poursuivis par des pirates boranais s'engage une course au trésor au coeur du Pays des Vents qui pourrait changer à jamais l'univers d'Arran !

Que c'est dommage ! La mise en place du récit est très longue et comporte pas mal de scènes qui n'apportent rien à l'histoire, du coup la partie Indiana Jones est scandaleusement tronquée (au point qu'après avoir révélé son secret de l'Ermite de l'Ourann, et les auteurs écrasent les personnages comme des mouches en 3 pages).

Niveau graphisme le serbe Bojan Vukic continue de me surprendre : d'album en album ses dessins continuent de s'améliorer... Mais il n'a pas encore trouver le bon dosage entres décors splendides, qui parfois pètent même une classe de ouf, et un charadesign plutôt comics certes assez joliment réussi (genre Galamnon qui entre Clark Kent et Lex Luthor affiche un look proche de celui de Ricardo Montalban dans "Star Strek II : La Colère de Khan" ^^) qui d'une planche à l'autre souffre de regrettables fluctuations...



PS: achtung spoilers


Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Elfes, tome 14 : Le Jugement de la fosse

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d’éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l’hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C’est dans cette optique que les éditions Soleil ont sortie les séries "Elfes" puis "Nains"…





Ce tome 14 revient dans la Cité-Etat semi-elfe de Trein Er’ Madenn Fern fondée dans le tome 4… Cela fait de bien de voir mise une en scène une République médiéval-fantastique car marre des monarchies de pacotille traditionnelles à mon genre de prédilection ! Au sein du conseil de la Cité, nous suivons les débats entre progressistes, menés par Urghain, Fergon et Heymy-Li (^^) et conservateurs, mené par l’hominus crevaricus Thorn’un, synthèse de la pourriture politicarde prête à tout et au reste pour conquérir le pouvoir et le conserver…

Le bouillant Urghain ne veut pas que son peuple métisse passe de victime à bourreau, car il voit très bien où peut conduire la pente glissante de l’isolationnisme et du racisme… Victime d’un complot, il est conduit au jugement de la fosse pour être sauvé par un mystérieux étranger qui va le conduire vers un complot plus terrible encore… Car la horde des morts-vivantes conduite par la nécromancienne elfe noire Lah’saa poursuit sa route vers le sud en semant mort et destruction sur son passage, et les représentants du Grand Capital sont prêts à faire alliance avec la Bête Immonde. Tout le monde sait comment cela va finir : dans le sang et les larmes, avec des rats ploutocratiques qui quittent le navire qu’ils ont eux-mêmes contribué à faire échouer par avidité en jouant à pile ou face aux games of thrones… Allez pourrir en enfer, messieurs les tocards politicards !!! MDM



Une assez bonne bande dessinée fantasy, qui ne démérite absolument pas, mais pour laquelle je n’ai pas réussi à m’emballer malgré les graphismes réussis du dessinateur serbe Vukic assisté aux couleurs de Digikore Studios. Déjà les semi-elfes sont le maillon faible de la série, avec aucun fil conducteur et aucune figure récurrente entre les différents tomes, tous dessinés par des artistes différents. De plus force est de constater que la Fantasy n’est pas le genre de prédilection du prolifique Eric Corbeyran : ici il emprunte à ses collègue Nicolas Jarry et Jean-Luc Istin leurs boîtes à outils, mais on reconnaît trop facilement Nicolas Sarkozy, François Hollande ou Marine Le Pen derrière les discours détestables de telle ou telle pourriture carriériste… C’est un peu le problème, avec la nouvelle génération de bandes dessinées fantasy les scenarii ont clairement gagné en qualité pour franchir un cap, mais ce n’est pas encore le cas des œuvres de l’auteur… Le narration se veut soignée avec prologue, tragédie en 3 actes présentant unité de lieu, de temps et d’action, et épilogue, mais la chute est un peu brutale et on se retrouve orphelin de figures auxquelles se raccrocher (les twists sanglants c’est bien, mais quand tu tues tout le monde et qu’il ne reste plus personne à suivre le destin c’est naze : j’ai un peu peur pour la fin de la saga de GRR Martin…).
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Orcs & Gobelins, tome 4 : Sa'ar

La Cité des Sang-Mêlé est le lieu où se côtoient toutes les races, tous les croisements improbables, la plupart étant des êtres sans foi ni loi. Au départ, ce n’était qu’un trou puant où s’agglomérait la fange de tout ce qui parlait et marchait sur deux pattes dans ce coin du monde. Un lieu bien trop malodorant et inquiétant pour la noblesse aux narines si délicates qu’aucun de ses membres n’osait venir s’en emparer.



C’est de cet enfer que va surgir une nouvelle noblesse qui s’est extirpée de la bassesse du lieu pour bâtir la cité, imposer un code, un garde-fou contre le chaos. Le pire des traîne-savates connaît les règles qui nous empêchent de nous entre-dévorer.



Je m’appelle Sa’ar et je suis parvenu au sommet de la tour qui domine la cité. Je suis le Maître, celui qui veille au code. C’est la Cité qui m’a choisi. Personne ne m’a désigné. Je n’ai pas été élu. Je ne suis pas roi. Je resterai le Maître tant que la Cité voudra de moi. Aujourd’hui, un jeune gobelin ambitieux et virevoltant, Gnar la Gargouille, issu des mangroves comme moi, rêve de prendre ma place. La Cité a peut-être décidé de me remplacer…





Critique :



Nicolas Jarry est un extraordinaire scénariste et il le prouve une fois encore avec ce quatrième album de la série « Orcs & Gobelins ». Un album très « bavard » pour la bonne cause. Il permet de retracer en un livre de 56 pages la vie d’un gobelin qui a souffert tant et plus pour s’élever tout en haut de la Tour qui domine la Cité des Sang-Mêlé. Sa’ar en a bavé depuis qu’un immonde gobelin issu de son village de pêcheurs a été épargné après un crime. L’infâme est revenu avec des esclavagistes qui ont trucidé tous les villageois qui ont tenté de résister. Sa’ar a été vendu comme esclave à des marchands de poisson. Il croupissait dans les sinistres caves d’une fortification bâtie sur un récif perdu au milieu de l’océan. Des centaines de ses congénères s’y activaient, dans des conditions épouvantables, à trier les poissons, à les vider, les saler et les mettre en caisse. Là, il va apprendre que ce sont les plus forts qui décident et les plus faibles qui subissent. Il y perdra toute innocence et retiendra la leçon.



Deux dessinateurs, au talent fou, l’Italien Paolo Deplano et le Serbe Bojan Vukic, donnent vie à cette improbable cité et à des personnages d’un dynamisme fulgurant. Les moindres détails de la Cité ont été peaufinés.



Digikore Studios démontre une fois de plus le savoir-faire de son personnel dans cette brillante mise en couleurs.



Même si le vert a tendance à vous faire gerber, même si vous n’éprouvez aucune sympathie pour les peux-vertes, ne passez pas à côté de ce magnifique thriller rebondissant.

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Orcs & Gobelins, tome 4 : Sa'ar

Sa'ar est un gobelin qui est parti du bas de l'échelle sociale et qui est monté au plus haut titre dans la ville des sang-mêlé. Au départ, il n'était qu'un grenouilleur des mangroves, innocent. Il ne savait rien de la dure vie et de sa loi du plus fort. Quand son clan a été réduit en esclavage, il a compris qu'il n'y avait pas de cadeaux à attendre de la vie, il fallait provoquer son destin.



Ce tome 4 de Orcs et Gobelins est le récit d'une ascension sociale inattendue pour un gobelin mais aussi à une évolution progressive du caractère de notre personnage central. La psychologie et l'évolution du personnage sont particulièrement travaillées.

C'est Sa'ar lui même qui nous raconte son existence, il en a bavé et il en a fait baver les autres. Une sacré revanche sur la vie, une ambition démesurée qui lui a fait atteindre une position élevée dans la hiérarchie de cette ville remplies des pires canailles d'Arran. Un personnage très intéressant à défaut d'être sympathique même si les auteurs ont mis de la nuance dans son personnages qui n'est pas seulement ambitieux, cruel et sans scrupules. Bien ce cela soit tout de même dominant!!

Le dessin est appliqué, on est complètement plongés dans l'univers.
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Grands anciens, tome 1 : La baleine blanche

Dans une taverne de marin, M. Melville Herman raconte à un jeune homme rêvant du large que les sombres histoires une les flots rapportent sur le rivage. des légendes de monstres marins et d'obsession de capitaine.



Bien que la couverture (très belle d'ailleurs) ainsi que le titre faisait plutôt penser à une adaptation d'une œuvre de Lovecraft, nous sommes en fait plutôt devant une adaptation de Moby Dick. D'ailleurs son auteur est mis en scène, c'est lui qui raconte la légende du capitaine Achab. Comment celui-ci a perdu sa jambe et comment est né son obsession de la baleine blanche. Il va juste s'y insérer une histoire de Kraken, monstre géant s'attaquant aux bateaux qui sort du mythe de Cthulhu. En fait ce n'est d'ailleurs pas la seule référence aux œuvres du 19ème siècle qui parsème cette bande dessinée. Puisque Melville est dans l'auberge de l'amiral Benbow monté par Jim Hawkins, que l'on croise un Nautilus en construction et qu'un géant tout droit sorti de l'esprit de Frankenstein est sauvé des eaux... Il en donne un aspect de grand n'importe quoi qui nuit à l'histoire qui avait pourtant de quoi séduire.

J'ai eu du mal à accrocher à ce premier tome. J'ai trouvé le récit haché, pas très fluide. On a du mal à comprendre l'implication de certains personnages.



Les dessins sont corrects pas exceptionnels aux niveaux des hommes mais le kraken est bien réalisé. Le tout dans des couleurs sépias et grises.
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Orcs & Gobelins, tome 4 : Sa'ar

— Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j’ai le grand plaisir honorifique de présenter à vous ce soir, n’est-ce pas, tout à fait exceptionnellement dans le plus simple appareil, une beauté qu’on vient d’arracher, à on ne sait pas à quoi d’ailleurs !



De vous présenter le Sar Rabindranath Duval, qui est le descendant authentique des grands Sars, des grands visionnaires de l’Inde, n’est-ce pas ! Votre sérénité…



Ben non, raté, le Sa’ar dont il est question dans cet album n’est pas celui du sketch cultissime, drôlissime de Pierre Dac et Francis Blanche (1).



Le procédé narratif de commencer à l’envers n’est pas nouveau dans cette saga et il a l’avantage de créer de la surprise pour le lecteur qui ne s’y attend pas du tout. Boum, dès les premières pages j’étais déjà alpaguée, surprise et complètement dans mon récit.



Sa’ar va donc nous conter son histoire, depuis son enfance dans une mangrove vivant en paix, à sa mise en esclavage, à sa fuite, à son apprentissage avant de commencer son ascension fulgurante dans l’entreprise du crime organisé.



"L’esclave qui défia un empire" pourrait être le résumé de cet excellent album, qui, avec un scénario connu mais bien narré, va nous montrer comment on peut devenir Calife à la place du Calife dans la cité du crime.



Sa’ar, c’est un Napoléon du crime qu’il va devenir et malgré toutes ses exactions, malgré le sang sur ses mains, et bien, il va être difficile de le trouver salopard. Jusqu’au bout, il a conservé ma sympathie.



Cet innocent gobelin, suite à un événement tragique dont il n’est que la victime, ainsi que tout son village, est arrivé à trouver la force en lui de s’en sortir et tout le sel de l’album sera dans sa manière de passer du côté méga supra obscur de la Force.



Les dessins sont, une fois de plus, au top et j’ai longuement hésité entre les approfondir ou continuer ma lecture afin d’éviter une cassure dans le rythme. J’ai tranché : je lirais tout et puis je m’attarderai ensuite sur les dessins de ses bas-fonds où grouille une faune de coupes-jarrets, le tout régit par un Maître qui prélève sa dîme sur chaque transaction.



Les scènes de combat sont bien rendues, le rythme de l’album fait que nous ne nous ennuyons pas une seule seconde et la psychologie de notre gobelin n’est pas celle de comptoir. Une véritable intelligence et un sens de la stratégie se trouvent en lui, combiné à une bonne méthode pour manipuler les esprits plus lents et lourds.



La guerre des gangs version culs-verts… Scarface chez les Gobelins… Moriarty au pays, non pas de Candy, mais de celui des non repentis… Napoléon qui triomphe dans son Austerlitz de la cité du crime grâce à une stratégie impériale.



Anybref, une fois de plus je ne verrai plus les Gobelins ou les Orcs à la manière de ceux du Seigneur des Anneaux ou de Bilbot car ici, la plupart possèdent un cerveau et savent s’en servir. Et ceux qui n’en avait pas, c’est simple, ils ont fini en nourriture pour les poissons ou pour les rats.



Sa’ar, un Gobelin qui fut esclave, puis évadé, puis bras armé d’un autre et qui défia ensuite l’Empire du Maître, même si l’Empire contre-attaqua…



Une belle histoire de brigands sans foi ni loi, hormis celle de la Cité, une bédé sombre, noire, remplie de trafiquants en tout genre, de voleurs, de coupe-jarrets et autres magouilleurs, comptables et gens d’armes (gardes-ruelles).



— Et il surveille également de très près son alimentation… Quelle est votre alimentation ? Qu’est-ce que vous prenez pour votre dîner ?

— Uniquement de la cuisine à l’huile.

— La cuisine des Sars ?

— La cuisine des Sars, oui !

— Oui, mais pourquoi?

— Parce que les Sars dînent à l’huile ! (1)


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Grands Anciens, Tome 2 : Le Dieu Poulpe

Melville continue de raconter l'histoire du capitaine Achab, qui est reparti en mer traqué le kraken.

Après une première confrontation qui se solde par un échec, le capitaine Achab ne renonce pas à traquer le monstre marin. Ce second tome est centré sur le combat entre le Grand Ancien, inspiré de Lovecraft. Au final un mélange entre MobyDick, Le mythe de Cthulhu et le monstre de Frankenstein... J'ai trouvé l'ensemble plutôt bizarre et je crois que je n'ai pas tout saisi. La relation baleine blanche et kraken est un peu nébuleuse, peut être que ceux qui ont lu l’œuvre de Lovecraft comprennent mieux si jamais c'est une référence... Certains éléments ne servent à rien, comme le moment où Achab cherche une réponse dans les livres car on n'apprend strictement rien, ou encore le vieux fou qui au final ne sert à rien et l'on n'a même pas les réponses sur son lien avec le Grand Ancien... Bref je suis resté sur la fin malgré une bonne bataille marine finale qui en jette.
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Orcs et Gobelins, tome 20 : Kobo et Myth

L’Arsène Lupin vert est de retour ! Myth le voleur, que j’avais apprécié dans le tome 2, est de retour, pour sans doute jouer un mauvais tour.



C’est un roublard, un opportuniste, un vantard, qui pratique l’humour caustique et est très intelligent. C’est un Gobelin.



Kobo, lui, c’est un Orc qui a résisté aux suçons de la mort des goules et que certains aimeraient bien ausculter de haut en bas pour trouver l’origine de ce prodige. Cela pourrait servir !



Une cavale et deux personnages que tout oppose, c’est toujours délectable, lorsque c’est bien mis en scène. Ce qui est le cas ici. Le duo fonctionne du tonnerre, entre Kobo, taiseux, sale caractère, bougon, et le petit Myth, la langue de vipère qui lui a proposé ses services, contre rétribution, bien entendu.



Les dessins de Bojan Vukic font mouche, même si Kobo a une sale gueule, mais bon, ça, c’est volontaire ! Les décors sont détaillés, que l’on soit dans une ville, sur l’eau ou dans les bois, le dessinateur ne s’est pas contenté de nous faire le minimum syndical. Non, on est bien immergé dans ce monde imaginaire.



Alors oui, bizarrement, ce tome 20 se déroule durant la guerre des goules… Un petit retour en arrière, donc. Vu que Kobo montrait sa sale gueule dans le tome 12 (avec un petit rôle à l’affiche), on peut se douter que cette histoire se déroule après le tome 12, mais avant les tomes consacrés maintenant à la guerre d’Arran.



Si le scénario semble classique (une cavale avec un duo improbable qui se chamaille), il n’en sera rien après, lorsqu’ils arriveront au but de ce voyage semé d’embuches et là, le dessinateur va nous offrir de belles images de baston, de combats et le scénariste se réservera d’une surprise qui terminera admirablement cet album.



Alors non, ce nouveau tome n’apporte rien sur le cross-over consacré à la guerre des terres d’Arran, mais il fait le job en nous divertissant, nous faisant sourire, nous apportant du mystère, de l’adrénaline, et puis, un plaisir merveilleux de nous faire revivre une aventure avec cette petite crapule de Myth, le voleur roublard.



Un one-shot qui fait du bien, sans apporter du neuf sous le soleil, si ce n’est du plaisir de lecture.


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Elfes, tome 24 : Le bagne de Komoorth

Ce tome fait suite au numéro 19 où l'on avait laissé pour mort les deux semi-elfes à la recherche de l'ancêtre primitif, le premier semi-elfe qui a vu le jour pour une cause d'alliance. Un véritable symbole pour les nombreux métis qui sont méprisés, chassés ou exploités un peu partout sur les terres d'Arran.

Tei-Nooh et Oranth'al ne sont évidemment pas morts et ils deviennent les nouveaux leaders de ce peuple mal-aimé. Avec L'ancêtre à leur côté ils ont également un symbole fort qui donnera une vraie cohésion à ce peuple.

Les deux semi-elfes dévoilent leur vrai potentiel et leur vraie personnalité dans ce tome où de nombreux flash-backs permettent de connaitre leur enfance. Ils en deviennent attachant tout comme l'est leur quête pour tout un peuple martyrisé.

Un tome très riche qui s'accélère un peu trop sur la fin, il y aurait pu avoir un meilleur développement mais l'ensemble est franchement bien fait. Les dessins sont de qualité.
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Orcs et Gobelins, tome 20 : Kobo et Myth

Kobo, l'irascible orc, a survécu à une morsure de goule et cette inédite étrangeté intrigue la communauté des mages. Pour l'étudier à leur guise, ils en voient à ses basques un bon nombre de reitres antipathiques. C'est alors que Kobo croise la route de Myth le gobelin roublard.



Encore un tome très plaisant à lire avec de l'aventure, des combats et des petits moments droles. Ca reste peut-être un peu superficiel dans l'intrigue, ce qui n'en fait pas le meilleur de la série.
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Le retour de Dorian Gray, tome 1 : Le sacre..

Voilà la troisième série de la collection 1800 des éditions Soleil que je débute. Je n'avais pas été transcendée par les deux premières mais là, il s'agit de Dorian Gray donc je n'ai pas pu résister.



L'idée d'un cross-over entre Dorian Gray et l'Homme Invisible est sympa puisque tous les deux souffrent d'un problème d'image.

Les personnages sont intéressants, bien croqués et les thématiques sociales bien choisies.



Cependant, je n'ai pas été très emballée par ce premier tome parce que c'est mou. L'intrigue met un temps fou à s'installer et les choses ne deviennent intéressantes que sur la fin.



Du côté du graphisme, c'est sombre. Dorian est hideux et l'Homme Invisible est innommable. Tout est crasseux et flippant. C'est parfaitement raccord avec l'histoire.



Ce qui est moins raccord c'est la vision d'un sein nu rebondi de la jeune Phillis lors d'une rixe. Je ne suis pas prude mais j'ai trouvé ça totalement déplacé dans le contexte.



Quoiqu'il en soit, même si je ne suis pas transportée par ce premier tome, je vais tout de même lire le deuxième en espérant que les choses bougent un peu.
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