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Critiques de Arthur Ténor (877)
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Les nano-mutants, tome 1 : Le Réveil de Zeus

Ayant apprécié les ouvrages que les Editions du Rocher m'avaient adressé lors des précédentes opérations Masse Critique Junior (Joseph au royaume d'Egypte ) ou documentaire (L'Accord secret de Baden-Baden : Comment de Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à Mai 68 ), je suis heureux d'avoir gagné ce mois-ci le « Réveil de Zeus : Les nano-mutants ».



Bâti sur l'éternel scénario du gendarme et du voleur qui assure depuis des siècles la réussite du théâtre de Guignol, nous retrouvons ici Polichinelle et Lafleur sous de nouveaux oripeaux modernisés à coups de nanotechnologie !



Je n'ai pas grand-chose à ajouter à la critique de Fofie64, si ce n'est que cette lecture m'a rajeuni puisque j'ai retrouvé un souterrain comme dans tous les « club des cinq » et le même parfum juvénile que j'appréciais (il y a 50 ans) dans « le clan des sept », « les soeurs Parker » ou la série des « Puck détective ».



Ce livre est un bel objet, bien paginé, et mon seul regret est l'absence d'illustrations … Jeanne Hives, Jean Sidobre, Philippe Daure et Albert Chazelle ont nourri mon imaginaire à une époque où la télévision n'avait pas encore envahi les foyers.



C'est avec joie que je vais donner à nos petits-enfants ce titre d'Arthur Ténor que je recommande et j'observerai avec curiosité la progression des nanotechnologies et des exosquelettes qui vont bouleverser nos existences … non sans risque y compris alimentaires ou écologiques comme le suggère avec pertinence l'auteur.
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La théorie du complot

170 pages dévorées en un après-midi. La Théorie du complot est un roman très actuel qui surfe sur une problématique largement abordée par les médias ces derniers mois, voire ces derniers jours, puisqu'une étude est sortie début janvier : 79 % des Français sondés croient au moins à une théorie du complot. Les jeunes sont parmi les plus nombreux à adhérer à ces théories. Arthur Ténor, valeur sûre de la littérature de jeunesse, ne se trompe donc pas de cible en proposant aux adolescents ce roman intelligent et non dénué d'humour. Le personnage principal, Sébastien Karminsky, est un adolescent surdoué et solitaire, mais il est surtout, sous ses airs de geek innocent, un « lanceur d'alertes bidon » ou « concepteur de hoax » si vous préférez. Tester les limites de l'information et interroger sa diffusion l'amusent plus que tout. Il publie sur divers forums des informations toutes plus farfelues que les autres, mais crédibles visiblement puisqu'elles font beaucoup parler. Le soir du vendredi 13 novembre 2015, il assiste à l'horreur à travers son poste de télévision et cela lui donne l'idée de créer un site d'informations sur le sujet. Très vite, il est contacté en message privé par un certain Lucidas qui prétend détenir des informations confidentielles…

Le personnage de Sébastien nous est tout de suite rendu très sympathique par son côté complètement décalé dû à son autisme, j'ai eu un doute au départ mais son trouble est clairement mentionné par la suite. De fait, son passe-temps qui consiste à diffuser des hoax pourrait nous paraître un peu limite mais il devient surtout atypique quand on connaît le personnage. A travers lui, nous découvrons le lien étroit entretenu entre les adolescents et Internet, inépuisable sujet de conversation dans les cours de récréation. Il est toujours intéressant de voir à quel point les jeunes – et les moins jeunes d'ailleurs – sont facilement manipulés par des informations rapidement considérées comme fiables sous prétexte qu'elles sont partagées par divers médias. Au-delà de la fausse information, un autre thème est abordé dans ce roman : le recrutement des jeunes par les djihadistes via les réseaux sociaux. Là encore, le roman offre une piste de réflexion convaincante.


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Né maudit

Un bon petit roman, on en oublie que c'est une fiction, tant le témoignage de ce petit garçon " enfant de la guerre et de la honte" est horrible et crédible. Chacun se venge sur ce gamin, de la grand mère frustrée a l'instituteur résistant de la dernière heure. La victime est belle et facile, c'est affligeant . Il devra attendre ses 70 ans pour un ultime rendez vous/ pardon avec une mère inconnue jusque là . Peut on guerrir des blessures d'enfance , l'histoire est toujours écrite par les vainqueurs et tant pis pour les dégâts collatéraux.
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Né maudit

Comme l'évoque le titre, ce livre est choquant quand on s'imagine être né entre terre et ciel ou entre le soleil et la lune c'est la pire des tortures, on prendra assez du temps pour se trouver une voie à son propre destin parce qu'on passera le temps à se chercher une appartenance, un abri généalogique, une histoire génétique où le plus souvent on se rendra compte qu'on n'appartient au néant, on est de nulle part, l'identité plongée dans un grand embarras, sa quête n'est que confusion, c'est là l'univers cafardeux dans lequel nous plonge Arthur Ténor, c'est bien là l'histoire affligeante de François, un Franco-Allemand né pendant la grande guerre au moment où les deux pays de ces deux parents étaient tout fraichement des grands ennemis. Un François qui n'avait peut-être jamais demandé de naitre mais qui est né au mauvais moment et au mauvais endroit car sa recherche vers une identité n'est autre qu'un mauvais souvenir que tout le monde se torture a oublier.



Un témoignage poignant et très très déséquilibré, l'auteur nous déséquilibre en nous glissant dans la peau de François, cela m'a fait penser à Queen de Halex Haley, l'histoire d'une fille, sang mêlé d'une esclave noire et d'un maitre blanc, chassée et niée dans un monde aussi bien dans l'autre!
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Il s'appelait... le soldat inconnu

François naît à la fin du XIXe siècle, dans une famille d'agriculteurs... Fils unique, il est choyé par ses parents. Enfant, il est le chef de sa bande d'amis, les "Pieds Nickelés" et il se prend pour un soldat. Passionné par l'armée, il joue à la guerre et s'oppose à la bande rivale, les "Branquignoles".

Un jour, il croise la fille de l'instituteur, Lucie, et en tombe directement amoureux. Amour réciproque, d'ailleurs. Lucie et François ne se quittent plus!

Mais voilà que la guerre s'annonce.... Lucie se fait engager comme infirmière. François, lui, attend impatiemment d'avoir l'âge légal pour se faire enrôler. Il veut à tout prix être soldat, rôle des plus honorables.

En 1915, il est enfin appelé par l'armée. François est heureux! A lui l'aventure! Mais il ne s'attend pas du tout à ce qu'il va découvrir...



Ce roman d'Arthur Ténor s'inscrit dans la même veine que "Soldat Peaceful", mais en plus tragique. Dès le titre, on sait que François va mourir. Il sera même désigné "soldat inconnu". Ce roman a le mérite de montrer ce qu'était réellement la guerre, avec toutes ses horreurs... A plusieurs reprises, d'ailleurs, François et ses camarades se demandent pourquoi ils sont là, car ils savent qu'ils vont mourir sous les obus.... L'auteur nous montre aussi toute l'angoisse ressentie à l'arrière du front, par les familles et les proches. Et la douleur de perdre un soldat (ou un civil) ne s'arrête pas à la fin de la guerre. Et que dire de tous les blessés?

Ce récit est enfin écrit de manière très vivante, les chapitres sont courts, cela permet une lecture aisée et agréable des aventures de François et de Lucie.
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L'enfer au collège

Ce court roman fait vraiment froid dans le dos...

Gaspard, nouvel élèves de 6ème, est pris comme tête de turc par un camarade de sa classe qui est une vraie teigne... et qui habite aussi le même quartier que lui alors qu'il vient d'emménager et ne connaît encore personne.

Ce qui est décrit, ce que Anthony fait subir à Gaspard est insupportable et on ressent au fil des pages que ça va mal finir.

En fait, le récit alterne un interrogatoire dans lequel on demande à Anthony d'expliquer ce qu'il a fait subir toute cette année à Gaspard avec des chapitres du point de vue de Gaspard qui évoque son épuisement moral et l'impact que ce harcèlement a sur sa vie, le rendant malade à la seule évocation d'aller à l'école.

La fin offre une porte de secours mais je crains que dans la vie il n'en soit pas ainsi et une telle expérience laisse forcément des marques.
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Il s'appelait... le soldat inconnu

Il est difficile de noter un livre sur la guerre. Pourtant, cela devrait être étudié en classe.

Pas en histoire, non. Parce que les chiffres, les statistiques, les rapport de loin, ça n'a jamais éduqué personne. Ce qui éduque, ce sont les émotions. Ce petit livre devrait être étudié à l'école... Pour provoquer les émotions des enfants. Qu'ils en parlent chez eux. à leurs parents...



Les émotions, c'est la vie.

Et dieu sait que ce fichu item éphémère du challenge "coupe des 4 maisons" de facebook m'en aura fait vivre, et pas des plus joyeuses.

Après l'abandon de "Waterloo" de B. Cornwell parce que je ne supportais plus la boucherie, j'étais totalement dégoûtée, je voulais quand même re-valider l'item. Et j'ai lu ce petit bouquin.

Et j'ai pleuré....



Sur la stupidité de l'être humain (mais qu'a-t-il d'humain celui qui envoie ses jeunes gens au massacre ?).

Je suis dégoûté, j'ai le moral dans les chaussettes et c'est la dernière fois que je lis un livre de "vraie" guerre. Même pas sûre d'apprécier mes prochains bouquins de de guerres imaginaires, même, là de suite...

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Le livre dont vous êtes la victime

J'ai retrouvé "Le livre dont vous êtes la victime" en faisant du tri dans mon grenier et j'ai soudainement eu l'envie de relire d'un de mes tout premier livre à frissons.

Évidemment, l'effet n'a pas était le même que lors de la première lecture. Le style est sympa, l'idée originale, c'est un bon livre pour débuter dans le monde des thriller/épouvante quand on est ado et qu'on cherche à ressentir quelque chose de particulier.

Malheureusement pour moi, certaines scènes m'ont un peu ennuyés. Un peu longue avec un peu trop de détails parfois. J'avoue avoir sauté quelques lignes.



Une bonne lecture dans son ensemble que je recommande aux jeunes en quête de frissons.
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À mort l'innocent !



Ce roman jeunesse assez court m'a bouleversée... et indignée !



Tout est dans le titre: le narrateur, devenu policier, raconte un évènement majeur de son enfance: l'accusation, à tort, de son instituteur( les faits se déroulent en1963, dans un petit village français) d'avoir commis un crime horrible, celui d'un enfant, un de ses élèves.



On pense au film de Cayatte, " Les risques du métier", où Brel joue ce maître, accusé d'attouchements sexuels par une de ses élèves. On pense aussi à toutes ces rumeurs abjectes qui salissent les êtres vus comme différents. Dans le livre, Mr Orthis, le jeune instituteur au beau sourire, est mal considéré car on le soupçonne d'être homosexuel. Ce qu'il est d'ailleurs.Quel scandale à l'époque !De là à l'accuser de tous les méfaits possibles, il n'y a qu'un pas...vite franchi par cette horde haineuse de villageois obtus et solidaires dans la dénonciation. Cela m'a évoqué " Le rapport de Brodeck" de Philippe Claudel.



Le fait qu'il s'agisse d'un roman jeunesse oblige l'auteur à alléger un peu la gravité de son propos, en transformant le narrateur enfant en enquêteur, cherchant des indices pour prouver l'innocence de son maître.Il trouvera une preuve, qui sauvera in extremis Mr Orthis.



Voilà un livre intelligent, bien écrit, qui fait réfléchir, notamment aux conséquences désastreuses des préjugés, des rejets sociaux.Il est aussi plein d'émotion et de tendresse.Une réussite.





















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Le livre dont vous êtes la victime

Ce livre nous entraîne dans les aventures d'un jeune garçon du genre aventurier, celui-ci sera amené à accomplir des missions dans des lieux déserts et lugubres.

Dans cette histoire, il y est question d'amour mais aussi d'obéissance envers une dépendance : doit-on oui ou non obéir à celui qui nous guide ? Et si non, y-a-t-il des conséquences ?

J'ai passé un très bon moment durant cette lecture qui est haletante.

En conclusion, je dirais qu'en lisant ce livre, vous êtes vous-mêmes victime de ne plus pouvoir le quitter tant qu'il n'est pas terminé
Lien : http://univers-des-livres.ov..
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Ils n'auraient jamais dû retourner dans cet..

Aimant bien lire des romans d'horreur pour ados, je me suis plongé dans Ils n'auraient jamais dû retourner dans cette maison d'Arthur Ténor.

Ils sont trois, ils sont adolescents et ils adorent frissonner de peur… sauf si c'est pour de vrai !

Cette fois-là, après une soirée « film d'horreur » hilarante, Valentin, Cédric et Zoéline vont être comblés au-delà de leurs espérances...

Grâce à l'idée géniale de l'un d'eux pour organiser la farce du siècle, le trio va vivre en live une expérience digne des meilleurs récits d'épouvante.

Le décor est une maison sinistre à souhait, close comme un coffre-fort de l'enfer. Les damnés qui la hantent sont vraiment très effrayants. Et pourtant, ce n'est pas d'eux que viendra le pire…

Ils n'auraient jamais dû retourner dans cette maison est un roman qui tient ses promesses niveau horreur et il plaira sûrement aux adolescents. L'auteur exploite nos peurs pour nous faire frissonner et ça fonctionne bien. La maison hantée n'est pas une idée nouvelle mais quand on aime les romans ou films d'horreur il faut avouer que ce genre de maison fait vite peur.

Je regrette un peu que la psychologie des personnages ne soient pas un peu plus creusée. On ne sait pas grand chose des personnages au final, c'est un peu dommage.

Toutefois il y a énormément de surprises tout au long de cette lecture, les scènes fortes s’enchaînent et dans l'ensemble ça fait bien peur. Surtout si vous le lisez un soir où la tempête se déchaîne dehors ;)

L'épilogue est réussie, et dans l'ensemble ce roman d'horreur est pas mal du tout.

Ma note : quatre étoiles.
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Ils n'auraient jamais dû retourner dans cet..

Comme tous les ados de 13 ans, Valentin, Cédric et Zoéline aiment jouer à se faire peur. Ils décident donc, une nuit, de se rendre dans la Maison de l'horreur, une maison abandonnée suite à un crime atroce et qu'on dit hantée. Mais ils ne s'attendent pas à vivre une expérience terrifiante....

Un roman d'horreur digne des films cultes qui ont marqué ce genre ! Tous les éléments y sont réunis pour faire frissonner le jeune lecteur : du suspense, du surnaturel, de la peur... et l'écriture d'Arthur Ténor est vraiment très agréable.

J'ai adoré !

A partir de 12/13 ans.
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A mort la haine !

Deux élèves, un d'origine arabe et l'autre juif, acceptent de s'ignorer pendant une semaine afin de permettre à leur classe de partir une semaine à la neige. Mais lorsqu'ils se retrouvent tous les deux isolés au milieu d'une tempête de neige l'indifférence suffira-t-elle à assurer leur survie?



Un récit entre haine et humour sur la nécessité d'abandonner préjugés et stéréotypes pour avancer. L'histoire fonctionne bien, le titre des chapitres jalonnent intelligemment le livre, comme pour former une sorte de conte intemporel.




Lien : http://t.co/EqwGWZx3L7
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Vous allez adorer cette croisière sanglante

Je continue à découvrir les romans d'horreur pour adolescents d'Arthur Ténor avec le troisième roman de sa série : Vous allez adorer cette croisière sanglante.

Ils sont six adolescents, six heureux lauréats d'une compétition organisée par le jeu en ligne Massacre gagnant.

Leur lot est un baptême de mer d'une semaine, tous frais payés, à bord d'un luxueux voilier.

La croisière débute sous un soleil radieux, une mer calme et des prévisions météo idylliques, jusqu'à ce que tout bascule dans l'horreur absolue !

C'était pourtant annoncé dans le message d'invitation : « Vous allez adorer cette croisière avec Massacre gagnant ! »

Vous allez adorer cette croisière sanglante est un roman qui m'a déçu.

L'auteur met l'accent sur des scènes qui font peur, j'ai frissonné à plusieurs reprises. Mon souci est que je n'ai pas réussi à réellement apprécier les personnages. Six adolescents se retrouvent seuls sur un bateau de croisière, sans accompagnateurs.. Déjà, c'est à peine crédible mais pourquoi pas...

Comme avec les deux autres romans d'horreur de l'auteur, nous en apprenons peu sur les personnages or ici il y a six adolescents différents. Impossible pour moi de m'attacher à eux en apprenant si peu sur leur personnalité, sur leurs pensées...

Même si l'auteur a tenté de mettre un peu de profondeur grâce à des touches d'humour et des dialogues... ce qui ne suffit pas totalement pour moi.

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'ambiance, à ce bateau de croisière, aux adolescents..

Oui il y a de l'horreur, certaines scènes sont réussies mais pour moi ça ne fait pas tout. Je suis un peu plus exigeante même quand je lis un roman d'horreur pour adolescents !

Petite déception donc, je ne mets que trois étoiles.
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Bienvenue dans l'enfer de la peur

A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté : Bienvenue dans l'enfer de la peur de Arthur Ténor.

Quand son grand-père, un archéologue de renom, meurt dans d'étranges circonstances, Sophia est effondrée.

L'amulette antique sur laquelle il travaillait lui aurait-elle jeté un sort ?

Avec Léonard, un camarade de collège, elle se sent possédée par des forces diaboliques...

Ainsi débute l'affrontement entre la Voie de la main droite et la Voie de la main gauche.

Une seule arme sera utilisée : la peur, celle qui hante nos plus terribles cauchemars... Bienvenue dans l'enfer de la peur !

Bienvenue dans l'enfer de la peur est un roman d'horreur pour adolescents et jeunes adultes. C'est l'affrontement entre le bien et le mal, et l'horreur est bien présente dans cet ouvrage. Notamment une scène avec les araignées qui m'a mis mal à l'aise car j'ai horreur de ces petites bêtes !

Malheureusement, à part des scènes d'horreur, l'affrontement entre les deux camps, il n'y a pas grand chose ! Cela manque de fond car on n'apprend pas énormément d'information sur Sophia et Léonard, sur leurs caractères. On sait où ils vivent, qui ils sont, qu'ils vont dans le même lycée...

Toutefois leur psychologie n'est pas du tout creusé et j'ai trouvé ces deux jeunes gens assez plats. Il manque un énorme truc pour me captiver et surtout me souvenir de cette lecture sur le long terme.

Pour moi, Bienvenue dans l'enfer de la peur est un roman vite lu qui sera oublié tout aussi vite.

Oui la peur est là, les personnages qui arrivent pour incarner le mal mettent mal à l'aise.

Cela fonctionne dans l'ensemble mais c'est assez creux.

Il pourra néanmoins plaire à des lecteurs moins exigeants que moi qui veulent juste une lecture qui les fasse trembler :)

Ma note : trois étoiles
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Les anges pleurent en silence

Deux enfants maltraités par leur famille se reconnaissent et décident d'affronter ensemble leurs problèmes.



Rémi est élevé par sa grand-mère qui ne manque pas une occasion de l'humilier et de le rabaisser tant elle est persuadée qu'il est de la mauvaise graine.



Marie est une prodige du Vilon qui occupe tout son temps jusqu'à l'asphyxier et devenir un instrument de torture.



Pourtant, il est bien difficile pour ces deux jeunes de dénoncer leur bourreau, trop proches d'eux...



Un roman sur la violence des coups et des mots au sein du cocon familial. Il montre à juste titre, que ce n'est pas un phénomène réservé aux milieux sociaux défavorisés.



C'est la libération de la parole et le recours à des adultes à l'écoute et bienveillants qui seront les clés de leur reconstruction.



La fiction aborde aussi la question du signalement et elle est suivie d'un témoignage. Intéressant.

119 Enfance en danger
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Vous allez adorer cette croisière sanglante

Benjamin, Judith, Vincent (dit Vlad), Rémi, Nina et Charles sont les heureux gagnants du jeu en ligne « Massacre Sanglant ». Ils sont loin d’imaginer, en embarquant pour la croisière qu’ils ont remportée, que le rêve va très vite se transformer en cauchemar…

Ce troisième opus de la collection « Roman d’Horreur » d’Arthur Ténor mêle cette fois-ci le fantastique et le gore.

Il s'agit ici d'une histoire où les héros doivent éliminer leurs concurrents pour survivre : tous les coups sont permis, les alliances ne durent pas longtemps et les rebondissements sont inattendus.

J’aime beaucoup ces romans qui proposent aux jeunes une première approche de ce style de récits. Celui-ci fait la part belle à l’hémoglobine avec son jeu de massacre et c'est plutôt réussi !

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E-machination : Devenez le héros dont vous rêviez

Quel est donc ce livre proposé par le site Babelio pour la nouvelle édition de masse critique ? D’une couleur rouge très vive avec des dessins pixélisés oldschool. Un pistolet et un corps inerte au milieu d’une mare de sang. Mais c’est qu’il m’a l’air intéressant ce livre ! En tout cas c’est sûre, la couverture en jette et attirera tous les gamers du début des années 90 (la meilleure période, il faut bien se l’avouer) ! Mais que vaut l’intérieur du livre ?



Premier chapitre, premier meurtre. Au moins on n’attend pas trop pour l’action ! Clotaire est un geek informaticien gothique, Lucile est une mordue de littérature et professeur de français en collège. Visiblement tout les opposent et pourtant, ils vont se rencontrer dans un jeu. Un jeu de réalité augmentée tout juste commercialisé. Le but ? Une immersion totale dans un monde virtuel. Enfin virtuel… Réalité, fiction, rêve ne se confondent-ils pas parfois ? C’est bien là le problème de ce jeu…



Je n’en dirai pas plus sur l’histoire, mais qui n’a jamais désiré un jeu où nous aurions la possibilité d’être dans l’univers virtuel directement. On tend vers cette technologie. Nintendo avec la Wii nous a bien permis d’associer geste et virtuel. Ici, l’auteur se penche vers l’avenir et nous présente ce jeu tant désiré à travers deux avatars que sont Compagnon Ambre et Luciole.



Ce livre ne s’adresse pas qu’au geek rassuré vous. C’est également un thriller très bien mené. Suspens à gogo, scènes d’actions, détails qui nous paraissent à première vue sans importance, chute monstrueuse... Oui c’est vraiment un thriller très réussi. Mais pas que… C’est aussi une jolie histoire d’amour mine de rien ! L’histoire de deux grands timides qui apprennent à se découvrir à travers le jeu et la réalité que ceux-ci ne font pas qu’un et qui évolue ensemble vers l’héroïsme.



Non vraiment je tire mon chapeau à Arthur Ténor pour ce E-machination : Devenez le héros dont vous rêviez. C’est un bon bouquin, certes très court et à la lecture trop rapide, mais qui accroche tout de suite le lecteur. Il y a de quoi je pense exploiter encore plus cet univers. D’autant que la philosophie de fond, ce pont entre réalité et fiction si bien expliqué dans le prologue, est un sujet passionnant.



Je remercie une nouvelle fois Babelio pour l’envoi de ce livre, pour cette découverte une nouvelle fois très plaisante qui me pousse à me pencher sur les livres de cet auteur prometteur. Et je remercie bien sur les éditions Seuil de m’avoir proposé cette perle !

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L'enfer au collège

J'ai aimé...



1. Le sujet. Une thématique qui me touche personnellement, en tant que maman et enseignante, et qui peuT également faire remonter quelques relents nauséabonds de l'enfance.

2. Le découpage particulier du récit. L'auteur alterne les chapitres qui portent simplement le prénom des deux protagonistes. Il nous fait entrer ainsi dans la tête de la victime comme du bourreau et met en lumière tout le mécanisme pervers du harcèlement.

3. L'intervention d'une tierce personne qui amène progressivement le harceleur à prendre conscience de la gravité de ses actes et à en assumer les conséquences.

4. Le mot de la fin de l'auteur qui nous explique les raisons qui l'ont amené à écrire ce roman.

5. Le retour à la réalité avec la publication du témoignage poignant de la maman d'une jeune victime.



J'ai moins aimé...



1. La conclusion un peu trop "happy end"... Je doute que les choses soient aussi simple dans la réalité.

2. Le fait que durant toute l'histoire les adultes restent sourds aux appels de l'enfant brimé. Il faut qu'un vrai drame se produise pour que la machine se mette enfin en route...



En conclusion, c'est cette inaction des adultes qui m'a profondément interpellée. J'ose encore croire que nous sommes capables de détecter les situations qui dérapent, que nous sommes assez ouverts pour recueillir les plaintes des élèves et agir en conséquence...



La prévention reste le meilleur remède en matière de brimades.



Dans notre pays, depuis quelques années, les élèves du 1er degré (12-14 ans) ont d'ailleurs dans leur programme un cours de CPA (Clés pour l'adolescence) où, par une approche ludique, les élèves sont amenés à prendre de l'assurance, faire des choix, s'opposer à la pression collective, dialoguer et écouter les autres...



Ce petit texte pourrait constituer également un bon point de départ pour engager le débat avec nos jeunes. Il en est un autre qui m'avait profondément touchée il y a quelques années (2001). Il s'agit de "Un élève de trop" de Julia Jarman qui se déroule dans un collège anglais. Ici, les brimades n'impliquent pas que le persécuteur et sa victime mais un groupe d'élèves. Ce qui est souvent le cas.


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Il s'appelait... le soldat inconnu

François naît dans un petit village de France, en 1896. Il grandit entouré de l'affection des siens, entre les travaux des champs, l'école, les joies des bagarres entre copains et son amour précoce et durable pour la jolie Lucie. Captivé depuis toujours par le combat, il est fier d'être envoyé au front dès 1915, même s'il doit pour cela s'éloigner de sa belle. Le jeune soldat aura tôt fait de déchanter…

Aucun espoir pour le lecteur, le titre indique que François fait partie des nombreux "morts pour la Patrie" de la Première Guerre Mondiale. Cela rend le récit d'emblée poignant et n'émousse pas pour autant l'émotion qui nous étreint à la fin de l'ouvrage. Le premier tiers du récit, consacré à la jeunesse de François, est très intéressant. Il donne une identité à ce soldat parmi tant d'autres et le rend de ce fait attachant : c'est un petit garçon puis un jeune homme passionné par son métier et très amoureux. Ce prélude a également le mérite d'instruire les jeunes lecteurs sur la vie à la campagne au début du XXème siècle. Dans la seconde partie, les aspects sordides de la guerre 1914-1918 sont évoqués (tranchées, combats, peur, faim, froid, saleté…) mais l'auteur sait trouver le ton juste pour informer les adolescents sans tomber dans l'insoutenable.

Un excellent complément d'informations aux aspects politiques de la Première Guerre Mondiale, un bon éclairage sur la boucherie et l'absurdité de cette guerre.

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