L’auteur de l’herbier, comme la plupart de ses pairs, se référait abondamment à Galien et reproduisait les prescriptions courantes : du laurier pour se protéger de la foudre, de l’épiaire pour se prémunir de la peste, de la marjolaine pour maintenir l’utérus en place – comme s’il était susceptible de vous remonter dans la gorge comme une cerise dans une bouteille ! Pourquoi n’allaient-ils pas y voir par eux-mêmes ?