Quand je pense à la tuerie d'Utoya, je ne pense ni à la douleur ni à l'horreur. Quand je pense à la tuerie d'Utoya, je pense à tous ces jeunes gens que j'aurais aimés et qui ne m'auraient jamais aimée. J'imagine leurs sexes dans ma bouche. J'imagine d'éternelles fellations. Je n'ai aucun supplément de dignité.