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Critiques de Amy Ewing (465)
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Le Joyau, tome 1

Le Joyau est une histoire qui m’a, dans un premier temps, attirée par la beauté de sa couverture. Mais en y regardant de plus près, tout en se plongeant entre les lignes de l’auteure, nous nous apercevons que cette couverture est d’une beauté fragile, cruelle et tragique. Là, est toute l’histoire de Violet, numéro 197 lors de la Vente aux Enchère du Joyau. Une vente qui va l’entraîner au coeur de la Royauté où le luxe et le confort débordent ! Le but ? Être la Mère-Porteuse de celle qui l’a achetée au prix le plus fort. Son sort est inéluctable. Sa particularité n’aurait pu l’éloigner de cet enfer.



On suit donc la terrible histoire de Violet, une jeune fille très attachante, sensible mais avec un sacré petit caractère. Autour d’elle, évoluent des personnages hypocrites, manipulateurs, menteurs. Violet est soumise aux caprices de milady : Pearl, la Duchesse de la Maison du Lac. Un personnage détestable… mais qui ne semble pas être la plus méchante. Un aperçu de leur cruauté : les Mères-Porteuses sont tenues en laisse ! La moindre rébellion leur vaut de terribles sanctions. Elles ne sont que des accessoires, nées pour servir les plus riches.



Heureusement, au milieu de ce chahut et de ce malheur, Violet trouve l’espoir. Mais aussi l’amour. Ash est un Compagnon, destiné lui aussi à servir la Royauté. Son » métier » est aussi des plus terribles. Mais vivre un amour au Palais, s’est se condamner à mort. La prudence est de mise. Ash est un personnage très attachants ! On se prend d’affection pour ce charmant jeune homme, pas épargné par la vie.



Le Joyau est donc une histoire qui se déroule dans des lieux somptueux mais où se passe d’ignobles histoires. Inconcevables.



L’auteure a une plume qui nous captive, rendant l’histoire assez addictive. Elle nous touche à travers les Mères-Porteuses et Ash. J’ai été à de nombreuses reprises bouleversée par ces cruels destinées. Quelle imagination !



Cependant je note des petits points qui m’empêche d’avoir un coup de coeur : j’ai trouvé qu’il y avait certaines longueurs. Le nombre de duchesses et de comtesses m’a perturbée : je confondais souvent leur Maison d’appartenance. J’aurai aimé plus de détails sur la vie de Violet avant l’Institut et un repère temporel.



Bref, Le Joyau est une histoire qui aura su me toucher par ses personnages et leur tragique destinée. J’ai ressenti beaucoup d’émotions différentes, et c’est ce que j’aime dans un livre : qu’il me transporte et me bouleverse. Missions accomplie pour Le Joyau. A présent, je trépigne d’impatience de lire le second tome qui promet d’être riche en rebondissements ! La fin du tome 1 l’annonce. Le suspens nous titille véritablement !
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La cité du ciel, tome 1

J'ai eu un petit peu de mal à entrer dans La cité du ciel, mais une fois passé la mise en place de l'univers, impossible de lâcher le roman. Il y a un côté naïf avec les quatre protagonistes principaux et en même temps, tellement de notions et d'éléments sérieux et dangereux, que la jeunesse du récit prend une tournure plus mature rapidement. Il y a même un apprentissage que je dirai un peu abrupt de la vie d'adulte qui rend le tout très intéressant et qui donne encore plus envie de voir nos héros évoluer.



Dans ce premier tome, nous découvrons deux mondes aux antipodes l'un de l'autre. Celui de Sera et Leela, des Céruléennes qui vivent sur une "planète" où leur société est entièrement composée de femmes. A côté de cela, Agnes et Léo sont deux adolescents de Kaolin, un monde qui est plus semblable au nôtre. Si le début du roman est assez lent, c'est que nous découvrons, à travers les yeux de ces quatre personnages, leurs mondes, leurs vies de tous les jours, les us et coutumes auxquels ils sont habitués. C'est intéressant, mais j'avoue que pour moi, cela a été un peu trop long dans la mise en action du roman. Même si c'était nécessaire, j'en ai bien conscience. Je n'ai accroché à aucun des deux. Le premier est trop penché sur la religion, et j'ai toujours du mal avec cela. Il y a trop d'aveuglement et pas assez de réflexions. Le second est patriarcale au possible... Autant vous dire que cela m'a hérissé le poil... Mais en même temps, ce sont de bons leviers pour voir nos héros prendre leur envol et s'affranchir de ces barrières. Et je pense toujours que ce genre d'univers permet aussi aux lecteurs de réfléchir. Donc, c'est un mal pour un grand bien !



Le point le plus positif a donc été pour moi de voir Sera, Leela, Agnes et Leo grandirent. Ils évoluent tous les quatre énormément, chacun aspirant à une vérité, une reconnaissance et une liberté. C'est rafraîchissant, d'autant plus qu'ils doivent combattre ce qui a été pour eux toute leur vie. Vous me direz que c'est l'essence même de devenir adulte, certes, mais certains d'entre nous n'arrive pas à franchir ce cap. Et je trouve cela toujours "beau" d'une certaine façon, car c'est une remise en question, une perte de naïveté mais aussi un gain de liberté. Les quatre adolescents cherchent à devenir ce qu'ils ont toujours souhaité ou bien ce qu'ils aimeraient devenir.



A côté de cela, de nombreuses éléments qui font écho à notre société sont mis en avant : religion, homosexualité, écologie, dominance masculine, corruption, racisme... C'est contemporain, en ajoutant un côté rétro (grâce à l'univers) et aussi fantastique avec les présences de créatures aux pouvoirs magiques. L'ensemble est très bien réussi, sans compter que les changements de points de vue donnent un gros plus. Déjà pour la compréhension global de l'univers, mais aussi du côté émotionnel. J'ai vraiment accroché, notamment, je pense, parce que je voulais voir nos héros combattre tout ce qui pouvait me révolter. Et Amy Ewing m'a vraiment happée quand une évasion se met en place et qu'une conspiration est découverte. De quoi nous donner quelques petits frissons.



Côté personnages, j'ai plus été sensible aux jumeaux Agnes et Leo. Il faut dire d'une part qu'ils sont plus proches de nous, et d'autres part les Céruléennes ont ce côté décalé, pieux et naïfs qui les placent comme des êtres un peu supérieurs. J'ai aimé suivre Sera et Leela, mais je n'ai pas su m'identifier à elles, si vous voyez ce que je veux dire. Et pourtant Sera a ce côté téméraire, curieux et volontaire que j'adore chez une héroïne. Leela est plus en retrait même si elle commence à prendre des initiatives vers la fin du roman. Agnes se découvre un peu, notamment parce qu'elle commence à entrevoir une liberté qu'elle ne croyait pas réellement possible. J'ai aimé la voir prendre des risques et s'épanouir. Leo, le seul homme du quatuor, ne nous est pas présent de la meilleure façon au début du roman, mais bien évidemment, cela change petit à petit. Il est peut-être celui qui a le plus à apprendre au final, alors qu'il était celui avec le plus de liberté.



Un petit mot sur Xavier... Mon dieu que cet homme est une abomination... Il n'a aucune excuse, son comportement est ignoble, il n'aime personne à part lui, sa réputation et son argent, traite ses enfants comme des parasites, ne donne aucune valeur aux êtres vivants l'entourant... Il est détestable... et pourtant, j'aimerai comprendre comment il en est arrivé là. Parce que je ne pense pas qu'on naît méchant. Et même si cela ne rattrapera jamais ce qu'il est devenu, j'espère que l'auteur se penchera sur son cas.



Un premier tome qui démarre doucement donc, mais qui promet déjà de très jolies choses par la suite. La seconde partie du roman est plus dynamique, à mon grand plaisir, et j'ai hâte de voir quelles tournures vont prendre les choses, maintenant que tous les pions sont mis en place.
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Le Joyau, tome 1

Violet est née et a grandi au Marais jusqu'à l'âge de 12 ans. Mais elle a un don particulier et doit quitter sa famille pour poursuivre une formation qui la mènera vers un destin peu enviable de mère-porteuse pour de riches familles de sang royal. Les femmes de cette caste ne pouvant enfanter une descendance en bonne santé.

Vendue aux enchères, elle est achetée par la Duchesse du Lac, personnage à l'humeur inégale et parfois brutal. Violet perd son identité. elle n'est plus que "197", son numéro de lot. Elle découvre son nouvel univers : le Joyau, un monde d'opulence où règnent violence, cruauté et perfidie. Entre servitude et révolte, Violet essaie de rester en vie tout en conservant l'espoir de parvenir un jour à s'enfuir.

Sa rencontre avec Ash, un jeune homme loué par la Duchesse, afin de servir de compagnon à son encombrante nièce pourrait bien la pousser vers ce qui lui est totalement interdit : l'amour.



J'ai apprécié l'idée d'un intrigue autour des mères-porteuses, même si cela reste une dystopie au schéma classique : une jeune fille pauvre, particulièrement douée est enlevée à sa famille/elle va devoir faire tout ce qui est nécessaire pour rester vie/ensuite elle va tenter de reprendre sa liberté/elle devra aussi se battre contre le pouvoir mis en place par les élites/elle tombe amoureuse.

L'histoire est agréable à lire. C'est fluide et bien écrit. Distrayant mais sans surprise.



Challenge multi-auteures SFFF 2020



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La cité du ciel, tome 2 : L'Alcazar

Ayant plutôt bien accroché au premier tome, j'avais hâte de savoir comment aller se terminer la duologie de La cité dans le ciel. Nous avions quitté nos héros en route pour Pelago, partis à la rencontre de la matriarche des Byrne et fuyant Xavier, le père de jumeaux. Une nouvelle aventure, une nouvelle vie, de nouveaux défis.



J'ai beaucoup aimé la fait de replonger directement dans l'histoire, sans préambule, sans rappel de ce qu'il s'était passé avant. Il y avait tellement de choses sur lesquelles l'auteur devait se pencher que rattraper, Sera, Agnes, Leo et Vada sur le navire qui les avait fait quitter Kaolin était une très bonne chose. Contrairement au premier tome, avec lequel j'avais eu un peu de mal au début, ici, il n'y a aucun temps mort, et c'est quelque chose que j'ai réellement apprécié. Entre les découvertes de Pelago, de la famille Byrne, du triumvirat qui règne sur les îles, de Braxos et aussi de tout ce qu'il se passe sur la Cité du ciel, à aucun moment je ne me suis ennuyée. Il était vraiment intéressant de voir Amy Ewing allait au bout de son univers en le complexifiant un peu plus mais aussi en nous donnant des réponses. Il n'y a certes pas de réelles surprises tout au long du récit, car il est assez facile de deviner ce qu'il va se produire, mais dans l'ensemble, c'était un très bon second tome et surtout une bonne fin.



Parlons déjà de Pelago. Le contraste avec Kaolin est saisissant. Un monde libre, colorée, où les femmes ont une place importante dans la société. Comme pour nos héros, c'est un peu le choc des cultures après un premier tome passé dans un pays très sectaire, raciste et patriarcal. Mais tout pays a aussi son côté sombre. Pelago se trouve être plutôt instable, et le mode de vie très "pirate" de ses habitants y est pour beaucoup. Trop de liberté, amène aussi le chaos. Mais il y avait clairement un vent nouveau à découvrir cet univers là. La rencontre avec Ambrosine Byrne est aussi une preuve que Pelago n'est pas idyllique. Si vous avez détesté Xavier, Ambrosine a de quoi vous faire hérisser les cheveux sur la tête. Elle est l'incarnation même du désir de possession, et nous faisons face à une femme pas très plaisante. Que Xavier et la grand-mère des jumeaux se détestent n'est donc pas une surprise après tout. Mais là, encore, même si le traitement du personnage n'a rien d'original, il sert à mettre en valeur nos héros, et Ambrosine a aussi son utilité dans la trame principale. C'est donc un bien pour un mal.



A côté de cela, nous continuons à suivre Leela dans la Cité du ciel. Il est assez impressionnant de voir comment la jeune femme change. Privée de Sera, elle prend son envol et sa soif de découvrir la vérité l'amène là où elle n'aurait jamais été en temps normal. Elle est, pour moi, le personnage qui évolue le plus et qui prend le plus d'ampleur. Son parcours est assez classique, l'auteur l'a faisant passer par des moments de doutes et de mise à l'écart. Mais Leela résiste et trouve sa voie/voix. C'est grâce à elle que de nombreuses révélations nous sont faites et que cette partie du récit que je ne trouvais pas trop intéressante au départ, a su gagner mon intérêt par la suite. Je trouvais le monde des Céruléennes beaucoup trop lisse, malgré le choix d'en faire une civilisation entièrement féminine. Et ici, il y a plus de relief, de remise en question, qui donnent ainsi un nouveau souffle bien mérité.



Nos personnages principaux s'affirment donc, et encore une fois, le travail sur les personnages est en grande partie ce qui m'a fait apprécier cette duologie. Certaines personnages secondaires manquent de profondeur, et on ne s'attarde pas assez sur eux à mon goût, mais on arrive tout de même à une fin qui clôt l'ensemble de façon très satisfaisante. La fin est ouverte, mais ici, pour moi, c'était assez inévitable. Pas de grande surprise, mais franchement, encore une fois, j'ai apprécié la tournure des événements et Sera, Leela, Leo, Agnes et Vada sont parfaitement à la hauteur de leurs aventures.

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Le Joyau, tome 2 : La rose blanche

Violet n'a plus le choix, elle doit fuir le Joyau. Une mission quasi impossible d'autant plus qu'elle refuse de laisser Ash et Raven derrière elle.

Traqués, ils poursuivent leur périlleux chemin, tout en traversant les anneaux de la Cité solitaire, en quête du lieu sûr promis.



Une suite digne du premier tome. Les personnages prennent de l'épaisseur et gagnent en maturité. Violet découvre enfin sa nature profonde et donc celle des mères porteuses. La magie entre véritablement en scène. Prenant et distrayant.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Le Joyau, tome 3 : La clé noire

Le temps de la révolte a enfin sonné. La noblesse doit tomber. Mais Violet apprend que la Duchesse du Lac a kidnappé Hazel, sa petite soeur pour en faire une mère porteuse. Elle décide alors de retourner au Joyau ...



« Par temps de pluie, le Marais empeste vraiment la mort. »



Ce dernier tome de la trilogie, bien que plus sombre que les précédents, me laisse plutôt perplexe. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que le récit manquait de profondeur et restait assez plat. Ni retournement de situation ni réelle surprise ne viennent rythmer ou épicer la lecture. Un goût de trop peu s'en échappe ... Fade. Dommage, l'univers créé par l'auteure était vraiment intéressant.



Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Le Joyau, tome 1

Mitigée, mais globalement positive malgré tout.







Tout d'abord, merci à la Collection R pour leur confiance renouvelée dans le cadre de ce partenariat.



Quand j'ai découvert la couverture de Le Joyau, je m'étais dit que ce ne serait probablement pas pour moi, après mon expérience avec La Sélection. Une couverture du même genre qui ne m'a pas inspirée dans un premier temps. Puis, on a eu droit au résumé du livre, et... et j'ai eu envie d'en savoir plus, quand même. Ca me semblait un peu moins léger niveau scénario que la saga de Kiera Cass, et je me suis dit qu'éventuellement, ça pourrait davantage me convaincre.



Juste quand j'ai annoncé sur ma page que j'allais le commencer, un copinaute, Wandering World pour ne pas le citer (^^), m'a cloué le bec avec une reflexion à laquelle je ne m'attendais pour le moins pas. Il m'a dit (en gros) que Le Joyau lui avait fait penser à un mélange entre Hunger Games et La Selection.

Là, je me suis demandé s'il avait fumé quelque chose ou quoi, parce que je ne voyais aucun point commun entre ces deux livres, et donc aucune manière de les lier ensemble dans un troisième... Et puis, je me suis lancée en me disant "On verra bien"...



Et en quelques chapitres, j'ai complètement compris ce qu'il voulait dire. Effectivement, dans l'idée, on a quand même un gros (et assez improbable) mélange entre ces deux romans. La Sélection pour les robes de princesses, la royauté, le luxe, et Hunger Games pour tout ce qui est préparatifs avant la vente aux enchères. Cinna (le préparateur de Katniss Everdeen dans Hunger Games) et Lucien (qui joue le rôle de préparateur pour Violet dans Le Joyau) se ressemblent aussi de façon fort confortable ! Je n'aurais pas cru qu'une telle double inspiration soit possible, et pourtant, c'est assez flagrant à la lecture.



Mais bon, j'ai essayé de mettre ça de côté et de juger le livre dans son ensemble.







Alors Le joyau, c'est effectivement un peu plus profond (pas beaucoup quand même) que La Sélection, et du coup, un peu plus prenant. Cela dit, ça reste un premier tome Young Adult, à savoir que ça se met en place doucement, et vu le thème, peu d'action vient au secours des 468 pages qui constituent ce tome.



Comme assez souvent dans la littérature Young-Adult, j'ai vraiment trouvé que rien n'était assez poussé pour nous époustoufler, même si on trouve le thème sympa, intéressant ou original. Je trouve ça tellement dommage, et incompréhensible (pourquoi un young adult ne pourrait pas avoir un peu de profondeur ??!) mais je ne désespère pas qu'un auteur arrive à surmonter ce qui semble être une difficulté générale.



La vie de Violet et des autres pensionnaires de l'institution avant la vente aurait pu nous être davantage détaillée, elles auraient pu être plus malheureuses, ce qui leur aurait permis de voir la vente comme une issue, un soulagement, et ensuite tomber de haut. Mais non, elles sont effectivement arrachées assez jeunes à leurs familles (vers 12 ans) mais ont plutôt la belle vie dans leur institut... J'ai trouvé dommage de ne pas créer un vrai univers malsain autour de tout ça, histoire qu'on comprenne pourquoi les mères porteuses ne se sont pas encore rebellées contre le système !



On suit l'aventure de Violet très facilement, car comme toujours, si ce n'est pas de la grande littérature "intello", la Collection R nous offre un ouvrage qui s'engloutit très vite, et la plume de l'auteure est extrêmement fluide malgré quelques côtés par fois un peu simplistes.



Violet et ses compagnons ne m'ont pas paru spécialement attachants, probablement parce que finalement, on les connaît peu. Les personnages de fiction young-adult ont tendance à ne pas être méga aprofondis, mais ils restent sympathiques et agréables à suivre.



On prend plutôt du plaisir à cette lecture, car l'histoire n'est pas du tout inintéressante, reste originale sur l'idée générale, et possède suffisamment de rebondissements pour conserver notre intérêt, mais on regrette quand même régulièrement certaines idées, ou scènes, nous rappelant dangereusement d'autres ouvrages, ou les facilités qu'on découvre à la lecture pour que l'histoire s'oriente de telle ou telle manière.



En effet, tout va un peu trop vite et trop facilement pour être crédible (le coup de foudre de Violet et Ash, notamment) (mais ça, c'est perso, y en a qui y croient au coup de foudre hein :D ). A part les gros obstacles annoncés dès le début du livre, j'ai trouvé que finalement, Violet n'est pas confrontée à beaucoup d'embûches. Dommage, ce roman aurait pu être plus palpitant avec plus de difficultés et confrontations. Cela dit, pas dans l'univers crée par Amy Ewing. Il n'y a pas matière ici à concocter quelque chose de vraiment dangereux où les montées d'adrénaline seraient légion.



Alors oui, il y a plus de profondeur que dans La Sélection, mais ça reste quand même plutôt léger à mes yeux.



Mais j'essaie de ne jamais être trop sévère avec le premier tome, toujours prévu pour poser les bases. Après tout, je l'ai lu sans rechigner, avec facilité, et intérêt, rapidement, et en prenant un plaisir relatif que je n'ai pas boudé. Cela dit, ce que je pardonne facilement sur le premier tome peut devenir rédhibitoire dès le second ! J'espère donc que la suite me convaincra davantage pour mériter une note positive, et que tout ne vas pas retomber comme un soufflet comme ce fut le cas pour la saga La Selection.



J'essaierai donc le second opus à sa sortie, en espérant qu'il confirmera, voire augmentera ma note de 3/5 que j'ai voulue positive malgré un avis final un peu en demi-teinte.



Je conseille ce livre à ceux qui ont envie d'une lecture qui ne prend pas la tête, pas compliquée et malgré tout intéressante.







Rendez-vous au tome 2 !







Cali
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La cité du ciel, tome 1

La cité du ciel nous présente un univers assez original où l'on suit d'abord une société exclusivement féminine, perchée dans une cité accrochée par un cordon à un planète. Cordon qui permet de puiser les ressources nécessaires à la survie de la communauté.

Si Sera semble originaire d'une société à prime abord très bienveillante, Agnès mène une vie de contraintes dans une société à dominance masculine écrasante.

Les personnages sont attachants, bien qu'un peu trop lisse à mon goût. Cependant, ils évoluent au fil du roman et gagnent, un peu, en épaisseur. Ils font également preuve d'un peu trop de naïveté.

Niveau intrigue, à première vue, rien de bien original à se mettre sous la dent. Une jeune femme, arrachée à son monde veut y retourner, aidé par des "autochtones", qui vont s'en trouver profondément changer. Un schéma déjà vu, mais bien utilisé par l'auteure, qui développe autour de lui un monde assez original. La fin laisse présager une sorte de chasse au trésor pour la suite des aventures de Sera, Agnès et Léo, alors que Leela de son côté va devoir faire face à ce qu'elle a découvert.

Du coup, j'ai hâte de lire la suite.

Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont pour cette jolie découverte.
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La cité du ciel, tome 1

Oh la la, mais que ce fut une lecture laborieuse. J'ai du m'accrocher pour ne pas abandonner en cours de route car le début est très très long. J'ai eu du mal à entrer dans cet univers 100% féminin (d'ailleurs ce détail n'apporte pas grand chose à mon sens) où les personnages adulte ne sont pas désignés par leur prénom mais par leur couleur, et dans la première partie, on en voit défiler du "mère céruléenne", "mère violine" et j'en passe... Je n'ai vraiment pas vu l'intérêt de se passer des prénoms. Ça m'a plus compliqué la tâche qu'autre chose car je n'arrivais pas à visualiser qui était qui. Heureusement que les choses se décantent dans la suite du roman car 450 pages sur ce ton auraient été imbuvables. Sera, le personnage principal, n'est pas très intéressant, trop lisse et trop passive. Je lui ai préféré Agnès ou Leela qui sont bien plus actives qu'elle, même si elles ne sont pas des super héroïnes en puissance. Au final aucun personnage ne se détache vraiment. Niveau intrigue, une fois révélé le pourquoi du comment de la survie de Sera suite à sa chute, tout s'enchaine trop facilement et sans vraiment de surprise.

Une fois passé la première partie, ça se lit bien mais je ne sais pas si je lirais la suite car ce premier tome m'a moyennement convaincue.



Merci à Babélio et à Michel Laffont pour cet envoi.
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Le Joyau, tome 1

Je suis encore toute retournée par ma lecture et pourtant cela fait déjà une semaine que je l'ai lu.

L'action et l'intrigue planent du début à la fin et je ne mens pas !

La dernière phrase est horrible.

Pourquoi ?

Parce que c'est la dernière et aussi parce qu'elle ne nous suffit pas ! Je veux avoir la suite, je l'exige même. Je n'en peux plus d'attendre et comme vous avez pu le lire précédemment, ça ne fait qu'UNE seule et petite semaine que j'ai été achevée, vouée à me retourner dans mon lit en me passant l'histoire en boucle dans ma tête. J'en fais des cauchemars ! Je m'imagine qu'il va arriver un truc à l'auteure et que nous n'aurons donc pas la suite... JAMAIS !

Je suis complètement parano et je déteste ça ! Me sentir impuissante face à cette longue et rude attente : désolée, mais sans moi !

Alors, pour essayer d'oublier un peu l'histoire, je me mange livres sur livres, même quand je suis repue.

Heureusement, ça ne me dérange pas d'en dévorer autant mais j'ai peur de ne plus avoir de livres à lire si je continue ainsi. J'ai deux choix : lire jusqu'à en devenir folle ou me lamenter sur mon sort. Je n'ai pas encore décidé ce que je vais faire...



L'histoire est addictive : dès que vous lisez la première ligne, vous êtes envoûtés. Moi-même je n'y pas cru, jusqu'à ce que ma mère m'appelle pour dîner. J'ai levé les yeux du livre et je les ai posé sur ma mère puis je suis revenue sur la page que je lisais. Or, ce n'était pas une page ordinaire : c'était la dernière ! Je l'ai lu et là le choc lorsque j'ai vu que c'était fini.

J'avais l'horrible impression qu'on avait arraché des pages.

Il me fallait la suite.



Violet a douze lorsqu'elle est diagnostiquée Mère-Porteuse. Elle est obligée de quitter sa famille pour pouvoir maîtriser les dons qui lui ont été donné par la nature : cela se fait appeler l'Augure. Toutes les Mères-Porteuses sont capables de l'utiliser. De l'âge de douze ans à l'âge de seize ans, celles-ci sont formées dans une institut pour savoir maîtriser leurs dons qui leurs serviront pour la création du bébé. Ce sont les personnes de sang Royal qui achètent les Mères-Porteuses car les femmes de ce sang ne peuvent avoir d'enfant sans que celui-ci soit mal formé, malade,... Alors, elles les utilisent pour porter leur bébé.

Au début, je me demandais à quoi pouvait leur servir l'Augure et puis quand j'ai enfin compris, j'ai été sidérée : les Duchesses, Marquises, Comtesses et tout le tralala se font stériliser avant leur mariage pour éviter qu'elles mettent au monde des abominations, mais pour préserver leur lignée, il leur faut un enfant. Or, seules les Mères-Porteuses peuvent avoir des enfants de sang Royal. Et par dessus le marché, les femmes de richesse aimerait que "leur" enfant soit parfait.

C'est donc à ça que sert l'Augure ! Lorsque le bébé est dans le ventre d'une Mère-Porteuse, celle-ci a le pouvoir de le façonner à son image ou plutôt à l'image de sa maîtresse. Ainsi, les Mères-Porteuses sont vendues comme de vulgaires fruits et légumes dans un marché. Mais le pire du pire c'est qu'elles se font traiter comme n'importe quoi alors que si elles n'existaient pas, leur chère "maîtresse" ne pourrait pas avoir de bébé !

Revenons-en à Violet qui est un cas à part. Pourquoi ? Parce qu'elle va tomber amoureuse.

Or, c'est interdit !



Violet était vraiment formidable : elle était apeurée, c'est sûr mais qui ne le serait pas à sa place ? Heureusement qu'elle était aussi rusée et surtout qu'elle avait des alliés de son côté. En tout cas je l'ai adorée ! Elle avait ce petit plus qui a fait que c'était LE personnage féminin absolument génial ! Quand elle était en colère, je l'étais aussi ; quand elle rougissait, je rougissait aussi. J'avais vraiment l'impression d'être elle et ça m'a fait vraiment peur car je ne voudrais pas être à sa place : porter l'enfant d'une autre ? Non merci !

Tous les autres personnages étaient géniaux sauf les gens de la "haute" ! J'ai carrément étais dégoûtée par leur caractère... Une horreur !



Mais surtout, j'ai été chamboulée par la fin. J'espère que vous le lirez parce qu'il en vaut vraiment la peine.



Conclusion : Un magnifique roman d'Amy Ewing ! J'ai tellement hâte de savoir la suite que dès que j'y pense, un frisson de plaisir m'envahit...
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Le Joyau, tome 2 : La rose blanche

Ici nous retrouvons Violet, la mère porteuse de la Duchesse du Lac, qui s’enfuit avec le Compagnon, Ash dont elle est tombée amoureuse et pour lequel sa mise à mort est programmée ainsi que sa meilleure amie, Raven. Tout ne se passe pas comme prévu, ils vont devoir affronter plusieurs dangers avant d’être cachés au fond d’une forêt. Ici, le destin de Violet va se révéler. L’histoire va prendre une tournure plus révolutionnaire avec l’apparition de nouveaux personnages.



Violet prend de l’assurance, elle accorde sa confiance à bon escient et surtout elle défend ses idées avec force. L’auteure la fait grandir petit à petit, la rendant plus femme. Son amitié avec Raven la porte dans ses ambitions, elle est son pilier de vie même si cette dernière a été brisée par celle qui l’avait achetée avant de la mettre enceinte.



Le compagnon, Ash, par contre perd beaucoup de sa prestance dans cet opus, il tourne plus ou moins en rond, toujours un pas en arrière de Violet. Il a du mal à trouver sa place dans ce nouvel essor. Pour autant, nous en apprenons beaucoup plus sur l’éducation qu’il a reçu pour obtenir ce titre de Compagnon qu’il déteste. Il gagne en humanité. J’aurais aimé le voir dans un rôle à part entière car c’est bien de sa relation avec Violet que tout s’est déclenché dans le tome 1, alors qu’ici il devient passif.



Le camériste quant à lui se révèle être un être à multiples facettes dont Violet pourra compter comme ami. Ses faits et gestes sont au centre de cet opus, on le découvre frondeur et altruiste. Un personnage plus qu’intéressant.



Vous l’aurez deviné, ce tome m’a énormément plu mais avec comme bémol le peu de profondeur d’Ash au profit de la découverte de cette magie vivant dans l’île qui réagit à Violet.
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Le Joyau, tome 3 : La clé noire

Après deux premiers tomes des plus divertissants et plaisants à découvrir, j’étais impatient de découvrir la collusion apportée par Amy Ewing suite à l’amorce effectuée au cours du précédent volet qui m’a plus que surpris et convaincu.



En effet, j’ai été séduit par le développement concernant l’univers et son mode de fonctionnement, élément qui m’avait quelque peu manqué au préalable et je suis ravi de voir que le chemin tracé a fidèlement et assurément été suivi par cette dernière. La magie liée aux Augures est omniprésente et j’ai adoré tout ce qui la composait de près comme de loin, offrant une dimension fantastique conséquente. Tout comme ce qui attrait et tourne autour du rôle de la femme dans leur triste rôle de mères porteuses au service de la monarchie. Ainsi, bien des secrets sont dévoilés et l’intrigue apporte également une touche scientifique fort pertinente. Néanmoins et quand bien même l’efficacité toujours aussi redoutable du style de la romancière, je dois bien admettre avoir décelé quelques longueurs en comparaison de mes précédentes incursions en son univers. Il est vrai qu’Amy Ewing prend certainement son temps pour dévoiler une finalité cohérence même si assez peu surprenante. Il m’a donc seulement manqué d’explosion pour être totalement comblé dans mes espérances.



Pourtant et remarquablement, j’ai adoré suivre une dernière fois Violet purement et merveilleusement investie dans son rôle de symbole de liberté. Cette dernière ne reculera devant rien pour enfin donner la voix à cette population opprimée et assujettie. Cette dernière se battra pour que ces victimes se révèlent davantage et deviendra une protagoniste fortement fédératrice qui n’a cessé de me rappeler la force de conviction animant la célèbre Katniss Everdeen. Ce parallèle se veut accentué par le fait que sa sœur détient une place prépondérante dans ce dernier chapitre et que leur tendre relation m’a fortement convaincu et sera le moteur de cette dernière et dangereuse rébellion. Sans parler de vives émotions, j’ai tout de même été sensible à la tonalité des sentiments dévoilés et je suis d’ailleurs certain que j’aurais bien plus été saisi par cette découverte lors de mon adolescence.



C’est pourquoi et sans être certain d’être perdurable, j’ai passé un merveilleux moment livresque au cours de cette trilogie qui mérite son succès d’antan. Amateurs de littérature jeunesse ou de dystopie, Amy Ewing saura vous embarquer au cours d’une aventure au rythme soutenu et maintenu, portée par une plume qui ne faiblit pas et s’affine quelque peu au cours des épisodes.
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Le Joyau, tome 1

Parfois je suis plus que désireux de sortir certaines reliques de ma PAL, ce qui fut le cas avec ce premier volet dont je ne garde aucun souvenir alors qu’il semblerait que je l’ai déjà lu et apprécié au vu de la note attribué. C’est donc avec curiosité que je me suis lancé dans cette relecture dont quelques brides de souvenirs me sont revenues en mémoire en cours de lecture.



Il faut dire que bien que plus qu’efficace et fluide, l’intrigue dévoilée reste, jusqu’à présent, ordinaire et des plus classique dans le genre. Je n’ai donc été nullement surpris par son avancée même si je dois bien admettre l’avoir une nouvelle fois globalement appréciée. Amy Ewing dévoile un univers dystopique cohérent et convaincant même si j’aurais apprécié davantage de développement et d’approfondissement quant à sa présentation et sa construction. L’auteure se contente du minimum pour dévoiler et mettre en branle un monde au socle stable et j’espère grandement en apprendre davantage par la suite et ce, malgré quelques révélations quant à l’établissement monarchique de ce dernier. Néanmoins et comme le veut son statut, ce premier chapitre ouvre les portes d’un milieu ou les femmes sont acquises pour servir, en tant que futures mères porteuses pour Violet, la royauté. Le Joyau n’est donc pas l’endroit merveilleux que laisse le présager son envoûtant et féerique nom. Ainsi, le tableau se noircit au fil des chapitres et malgré un style assez superficiel, la romancière expose assez de détails pour que le lecteur se prenne au jeu et fasse de ce roman une lecture divertissante et remplissant parfaitement son rôle.



Une réussite dû à son héroïne des plus attachante qui soit. Bien que suivant le traditionnel schéma de ce genre littéraire, j’ai fortement apprécié suivre et voir évoluer Violet au sein de ce décor dans lequel cette dernière devra faire preuve de ruse et d’audace. C’est pourquoi et sans grande surprise que cette dernière découvrira les véritables raisons de tout ce dispositif et c’est naturellement que ce protagoniste semble prendre le chemin d’un véritable emblème de liberté. Bien entendu et pour opérer ce changement, la nouvelle acquisition de la Duchesse du Lac pourra compter sur de nouveaux et précieux fidèles alliés nous ouvrant les pas sur la traditionnelle romance. Si j’ai apprécié l’amitié entre celle-ci et Raven, j’avoue avoir été moins réceptif à la romance interdite avec Ash qui m’a semblé bien trop précipitamment établie, collant cependant à la dynamique de ce récit. Pour le reste et sans singularité, chaque rencontre réalisée au cours de ma lecture s’est également dévoilée soignée tant chacun des protagonistes campent parfaitement son rôle pour offrir un résultat des plus homogène qui soit.



Enfin et bien qu’il s’agissait d’une relecture, je ne gardais que de brefs souvenirs de celle-ci. Je suis donc ravi de constater que mon appréciation reste quelque peu inchangée tant je me suis fortement distrait au cours de ce premier volet au rythme efficace et certain. Je regrette juste une quelque verdeur dans la construction de l’univers et des personnages. Néanmoins, Le Joyau se dévoile un premier chapitre introductif réussi et dont je suis d’ores et déjà entrain de découvrir la suite.
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Le Joyau, tome 1

J’ai passé plutôt un bon moment de lecture avec ce livre même si l’histoire peine à débuter et que le rythme s’accélère dans les 80 dernières pages.



Petit bémol avec le schéma du livre (très à la mode au moment de sa sortie) : la jeune fille pauvre qui doit affronter les élites de son monde pour combattre l’injustice/ sauver sa vie/ reprendre sa liberté… Sans oublier le pseudo triangle amoureux et/ou relation amoureuse avec la SEULE personne interdite pour elle !
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La cité du ciel, tome 1

Je remercie Babelio pour l'organisation de la Masse Critique et Robert Laffont / Collection R pour l'envoi de ce roman. La chronique risque d'être plus courte que d'habitude, car je ne veux rien spoiler de ce superbe roman - enfin, je vais essayer...



L'histoire est celle de Sera, qui ne se sent pas à sa place au milieu des Céruléennes. Toujours curieuse, elle pose pleins de questions sur son passé, comme sur son avenir. En plein doute, elle est choisie comme sacrifice pour rompre le cordon qui relie la cité du Ciel au monde du dessous. Mais le grand jour, tout ne se passe pas comme prévu... Elle survit à la chute et atterrit dans un endroit alors inconnu pour elle...



Dés les premières pages, je n'ai eu aucun mal à me plonger dans cette histoire passionnante. En faite, je ne pensais pas autant apprécier cette lecture, pourtant ce fut le cas. Je trouve l'univers créé par l'auteure juste géniale. J'ai encore pleins de questions à propos de celui-ci alors que l'auteure nous en dévoile beaucoup au fil des pages. Or, je n'ai eu aucun mal à le comprendre et donc à suivre les personnages qui évoluent dans ces mondes-là. Tu l'auras compris, j'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture.



La fin me donne vraiment envie de découvrir la suite. Il y a tellement de portes ouvertes avec cet univers, avec Sera et compagnie, que je veux découvrir le prochain tome au plus vite - même s'il n'est pas encore sorti.



Sera est née au milieu des Céruléennes, mais elle ne sait jamais senti bien à sa place, comme si sa place était finalement ailleurs. Quand elle est choisie pour rompre le cordon, elle ne sait pas quoi en penser. Elle a peur, assurément, mais elle est aussi stressée et excitée. J'ai beaucoup aimé ce personnage. Je la trouve curieuse et j'aime cela dans ce genre de roman. De plus, je la trouve courage de ne pas baisser les bras dans un monde qu'elle ne connait pas. Elle est toujours déterminée à rentrer chez elle par tout moyen. Bref, c'est un personnage que j'admire.



Leela est la meilleure amie de Sera. Elle est un peu effacée au début, mais par la suite, l'auteure démontre son potentiel. C'est ce qui a fait que je l'ai vraiment apprécié et j'ai hâte de la retrouver dans les prochains tomes.



Agnes et Leo sont deux personnages importants du roman, mais je ne veux pas trop en dire pour ne pas plus spoiler... Il faut juste noter que j'ai apprécié dès le début Agnes, mais que j'ai appris à connaitre Leo au fil des pages.



Le style d'écriture est très descriptif comme j'aime. J'avais déjà lu un roman de l'auteure et j'ai retrouvé sa plume dans ce premier tome pour mon plus grand plaisir.



En général, une histoire étonnante que je ne pensais pas autant apprécier quand je l'ai commencé.
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Le Joyau, tome 1

J'avais une seule attente en commençant ce livre : je souhaitais de la nouveauté dans le genre dystopie. Et j'ai été royalement servie avec une idée principale excellente : l'achat de mères porteuses dotées de pouvoirs appelés Augures, pour engendrer les héritiers sur mesure du Joyau.



Les premiers chapitres sont très touchants. Violet quitte l'institut pour voir sa famille une dernière fois, avant son départ à la vente aux enchères. Etant donné que ça fait 4 ans qu'elle ne les avaient pas vu, les retrouvailles sont difficiles pour elle et même pour nous (passage fort en émotion!). Surtout avec sa petite soeur, c'était trop émouvant! On voit ce qui a été retiré à Violet le jour où elle a été déclaré "Mère porteuse" et ça la rend dès le début très attachante.



Les mères porteuses sont considérés comme des objets. L'un des sujets importants de cette série est l'esclavage, la servitude. Et Violet n'est plus qu'un numéro de lot, une possession que la Duchesse prend plaisir à exhiber. Pourtant elle a droit à une servante, des appartements, des cadeaux si elle se tient bien etc... Mais elle a perdu son avenir, et la possibilité de faire des choix. Certes sa vie aurait été bien plus difficile à vivre (niveau qualité de vie) en dehors du Joyau, cependant, la on la prive carrément de sa liberté et c'est ce qui ressort le plus du livre. La population du Joyau est riche, mais elle est très cruelle, vicieuse et manipulatrice. Et l'auteure a parfaitement su nous faire détester cette réalité qui se cache dans le Joyau.



Par contre, la romance m'a un peu déçue au début, je l'ai trouvé survolée à cause de son arrivée tardive. Ash est très intéressant, d'abord par son histoire et aussi parce qu'il ressemble beaucoup à Violet à cause de son rôle à jouer dans cette maison. Mais malheureusement j'ai trouvé ça trop facile. Ils ne se battent pas vraiment pour protéger cet amour naissant et leur libertés. Pour tout vous dire, j'ai été beaucoup plus intriguée par Garnet, le fils de la Duchesse, alors qu'il ne fait que quelques apparitions. Mais dans les derniers chapitres, la relation Ash / Violet est plus convaincante et j'ai finalement été conquise par ce mignon petit couple qui s'aime malgré les risques (surtout après ce qui va leur arriver! ^^).



Au final, c'est pour moi un premier tome très prometteur pour la suite de la série. Les bases sont là et l'action ne fait que commencer. Surtout que la fin est une grosse surprise, j'ai adoré! Enfin là ... un peu moins, puisque qu'il va falloir attendre...
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Le Joyau, tome 2 : La rose blanche

Je viens de terminée ce nouveau tome du joyau et je suis un peu déçu je l'ai tellement attendus que finalement il n'était pas a la hauteur de mes attentes.



Nous suivons toujours violet accompagnée de Ash ils se sont échappé de la maison du lac et on même réussit à récupérée Raven la meilleure amie ils vont vivres de nombreuses aventures certes c 'est palpitant mais aussi très ennuyant j'ai trouvée qu'il y avait de nombreuses longueur le récit s'étalait là ou on aurait pu faire plus vite j'ai trouvée ça dommage...



Dans ce tome ci nous arborons plus le côté des augures et des clash entre les familles mais le ton donnée reste trop monotone.



L'histoire en elle même reste bien j'avais tellement aimée le tome 1 que je lirais la saga de bout en bout mais ce tome ci était un tome transitoire qui je pense n'était pas forcément nécéssaire, la fin quand à elle laisse présagée un tome 3 fantastique.
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Le Joyau, tome 1

Les nombreux avis mitigés sur Le Joyau m’ont légèrement refroidie et le livre est resté un petit moment dans ma PAL. J’ai bien fait cependant de ne pas me laisser décourager puisque j’ai beaucoup aimé cette lecture. Il y a des défauts mais l’ensemble est très bon.



Le Joyau est une dystopie qui va, malheureusement, souffrir de ressemblances avec d’autres romans bien célèbres du genre. Très vite, j’ai pensé à Hunger Games. La distinction entre le joyau, cœur de la ville et zone la plus riche, et les régions autour de celui-ci m’a tout de suite fait penser au Capitole et aux Districts. On retrouve cette idée d’une division qui a l’ascendant sur les autres. Et cette ressemblance avec la saga de Suzanne Collins se poursuit avec le personnage de Lucien qui est une copie de Cinna. Son attitude, ses actions, tous les deux sont les préparateurs de l’héroïne, bref, les points communs entre ces deux personnages sont nombreux. J’ai également pensé à Divergent avec cette façon de catégoriser les gens selon leur profil. Certains seront agriculteurs, d’autres travailleront en usine, certaines filles seront mères porteuses… J’ai eu le sentiment de retrouver les factions créées par Veronica Roth.



Bon, j’avoue que dit comme ça, ça ne donne pas vraiment envie. Mais ne vous arrêtez pas à ça. L’univers imaginé par Amy Ewing est fascinant et très intrigant. Le Joyau est un monde de faux semblants où tout est dans le paraitre. J’ai pris un réel plaisir à évoluer dans cette société, rongée par toutes ces intrigues, ces complots. Tous les coups sont permis, y compris les plus sales, et croyez-moi, certaines personnes ne s’en privent pas. L’auteure réserve de nombreuses surprises et certains personnages ne révèlent vraiment surprenants. Ne prenez rien pour argent comptant, le Joyau a vraiment de quoi vous étonner.

Malgré des similitudes avec des univers connus, Le Joyau se montre bien plus complexe qu’on ne le pense.



L’auteure a une écriture très vive et très agréable à lire. Elle retranscrit parfaitement cette atmosphère où rien n’est ce qu’il parait. C’est très dynamique comme histoire et on tourne les pages très facilement. J’ai difficilement lâché le livre, je tenais à savoir ce qui allait arriver. Tout est possible et c’est très captivant.

De plus, je trouve que l’auteure traite avec intelligence d’un sujet un peu délicat. Le fait de vendre des jeunes filles pour en faire des mères porteuses m’a légèrement mise mal à l’aise mais l’auteure s’en sert avec justesse et finesse.



Violet est une héroïne sympathique mais j’avoue ne pas avoir toujours compris son comportement. Par moment, elle va faire des choses très bien et la fois suivante, on ne sait pas pourquoi elle va faire une ânerie, qui va lui couter plutôt cher par la suite. Elle peut se montrer très courageuse mais aussi très irréfléchie par moment. Elle met un peu de temps à prendre les choses en mains mais quand elle se décide à agir, je trouve qu’elle s’en sort assez bien. Elle prend des initiatives. J’ai hâte de voir jusqu’où elle est prête à aller.

Ash est mignon tout plein, on sent qu’il a une histoire difficile mais je n’ai pas réussi à m’attacher à lui plus que ça. On en sait assez peu sur lui au final.

La romance imaginée par l’auteure ne m’a pas du tout convaincue. Le coup de « love at first sight » m’a fait lever les yeux au ciel.

Mais bon, je suis plutôt curieuse et la façon dont les choses se terminent me donne terriblement envie de savoir ce qu’il va advenir d’eux.



La duchesse a beaucoup attiré mon attention. Elle a un comportement odieux mais elle peut aussi se montrer tout à fait charmante et très attentionnée. C’est le genre de personnage ambigu et envoûtant. Je pense qu’on peut s’attendre à pas mal de choses avec une femme pareille.



Je me suis totalement laissée porter par cette lecture dont les échos plutôt négatifs m’avaient fait un peu peur. Au final, Le Joyau est une dystopie intéressante, qui réussit peu à peu à se distinguer. Sans pour autant venir révolutionner le genre, Le Joyau offre un très bon moment de lecture.
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Le Joyau, tome 1

Ce livre porte bien son titre : c’est un JOYAU. Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement parce qu’il est aussi étincelant, précieux et dur qu’une pierre précieuse. Je ne suis pas ressortie indemne de ma lecture. Et je me morfonds déjà de l’attente du prochain tome.



Ce livre est une dystopie (cette fois-ci j’en suis sûre MockingJay :)). Le joyau c’est le centre de la cité où vivent les nobles. Tout autour gravitent des cercles où sont concentrés les habitants selon leur profession : (travail d’usine, dans les champs et enfin le marais). Le Marais c’est de ce lieu d’où est issue Violet. Elle vit dans la pauvreté avec sa famille et crève de faim. Mais voilà sa vie bascule à cause d’une prise de sang qui l’identifiera comme une personne spéciale et précieuse. Pendant quatre ans, elle sera formée pour devenir une « Mère porteuse ». Durant des siècles, les femmes de la royauté ont mis au monde des enfants difformes ou mort-nés. Et ce sont grâce à ces jeunes filles si spéciales qu’elles peuvent assurées leur descendance.



Ce livre c’est l’histoire de Violet qui au terme de sa formation est vendu comme un objet lors d’une vente aux enchères. Ce n’est plus un être humain mais un incubateur sur patte. Elle est achetée par la Duchesse du Lac qui a un très grand projet pour elle. Elle veut que Violet mette au monde une fille façonnée à sa façon qui sera exceptionnelle.



L’auteur a écrit son histoire autour d’un sujet sensible (et d’actualité à notre époque) comme le droit des femmes à disposer librement de leur corps. Violet en est le parfait exemple. Elle n’a jamais voulu devenir une « mère porteuse ». Elle perd toute humanité et n’est plus qu’un objet, un animal pour amuser les nobles. Son corps ne lui appartient plus. C’est horrible à écrire mais c’est la vérité. La Duchesse n’a qu’une idée en tête, celle d’inséminer Violet au plus vite et de faire en sorte que sa future fille naisse avant celles des autres nobles. Ajouté à ce sujet sensible, des complots, des assassinats et des exécutions et vous aurez un livre bien noir. C’est aussi une société matriarcale où les femmes détiennent le pouvoir.



Mais à travers toute cette noirceur, Amy Ewing parsème quelques notes de couleurs. Des couleurs que l’on retrouve dans l’amitié indéfectible qui lie Violet et Raven sa meilleure amie. A travers leurs silences et leurs séparations, elles continue à s’envoyer des messages et à communiquer pour s’entraider et tenir le coup face à toute cette cruauté. Il y a aussi l’amour interdit qui unie Violet et Ash (je ne sais pas pourquoi j’aime beaucoup ce prénom :)). Je crois que les échanges entre ces deux personnages sont mes moments préférés du roman. Ils sont tous les deux des objets pour leurs maîtres et en osant se parler, ils retrouvent leur humanité.



Vous l’aurez sans doute compris, ce roman est bouleversant. Et le plus critique dans cette histoire c’est le dernier chapitre et les dernières phrases du celui-ci. On peut dire que ce premier tome se termine sur un cliffhanger. Et je DÉTESTE ça !!! Je ne peux pas être plus explicite. C’est déjà dur de se dire que nous devons attendre la traduction du second tome, mais laisser Violet sur cette fin c’est inimaginable pour moi.
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Le Joyau, tome 1

La couverture de ce livre est tout simplement sublime ! Souvent il n’en faut pas plus à la faible lectrice que je suis pour avoir envie de lire un livre. Mais là en plus la 4ème de couverture était plus que tentante, donc comme je suis faible (je l’ai d’ailleurs déjà dit), j’ai cédé.



Violet est depuis 4 formée à être mère porteuse pour la noblesse du Joyau, la haute sphère des la société dans laquelle elle vit. Elle n’a pas eu le choix, mais ce n’est pas pour autant qu’elle est résignée. Mais la réalité est-elle vraiment comme on la lui a enseignée ?



Dès les premières pages du livre j’ai été envoûtée, oui complètement. Violet m’a plu d’emblée, ça n’arrive pas toujours mais on crée parfois des liens rapidement avec les personnages. Et là c’est comme si une alchimie avait eu lieu entre nous. Je n’ai même pas eu besoin de la description physique pour l’imaginer (bon OK la couv’ a dû m’aider un peu). Violet est une personne douce, réfléchie et révoltée. Si, si le tout est compatible. Elle est révoltée mais pas impulsive. Elle réfléchit avant d’agir, enfin, elle essaye le plus souvent, même si parfois cela n’est pas évident. Elle est aussi consciente du monde qui l’entour et de son rôle. Elle ne l’apprécie pas, mais sait pertinemment qu’elle ne peut aller contre. Du moins, pas toute seule. J’ai beaucoup aimé Violet parce qu’elle veut que les choses changent mais ne foncent pas tête baissée. J’ai aussi apprécié sa générosité et sa gentillesse. Par contre n’allait pas imaginer qu’elle est parfaite, elle a 16 et c’est l’âge où le côté fleur bleue peu pousser à faire des bêtises…

L’originalité du monde crée par l’auteure m’a totalement séduite. Bien sûr, c’est un monde dystopique, avec des castes, mais bien trouvées. Un mélange de futur et de noblesse passée. Bon, j’ai quelques questions qui n’ont pas trouvée de réponses (notamment sur l’origine précise du monde de Violet), mais j’espère que l’auteure y répondra dans les prochains tomes. Même si je dois avouer que ce n’est pas la réponse que j’attends le plus. Non, parce que la fin du livre est tout simplement horrible ! L’auteure n’y va pas avec le dos des la cuillère ! Elle nous fait une fin qui vous laisse bêtement la bouche ouverte en vous demandant « C’est pas possible !? ». Alors que si, elle a osé. Du coup, on a très très envie de connaître la suite et vite !
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