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Critiques de Alexandre Kauffmann (64)
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Surdose

Ce livre, et plus particulièrement son résumé, pourraient faire penser à un roman policier. Pourtant, tout ce qui y est relaté est vrai. L’auteur, Alexandre Kauffmann est journaliste et a été en immersion, durant une année, au sein de l’unité spéciale « Surdose » de la brigade des stupéfiants de Paris. Les bureaux étaient installés au célèbre n°36 Quai des Orfèvres, jusqu’il y a peu.



C’est de ce travail d’investigation que ressort toute la force de ce livre car ce qui semble parfois glauque ou horrible dans un roman policier est, pourtant bien, ici dans le réel. Jamais, Alexandre Kauffmann ne tombe dans le sensationnalisme gratuit. On peut aisément se rendre compte comment il a mené à bien ce projet d’écriture en partageant la vie des membres de cette unité. Nous-mêmes en tant que lecteurs, nous nous y attachons assez vite pour la dignité, l’empathie et la persévérance dont ils font preuve dans leur travail quotidien, dans leur recherche des petits dealers mais aussi des gros bonnets.



Tel que c’est écrit, cela en devient addictif car on vit les différentes enquêtes comme si on partageait la scène avec nos héros policiers des thrillers qu’on lit à tour de bras. En plus d’y partager l’intimité des enquêteurs, on évoluera dans celle des victimes mais aussi des responsables que sont les dealers.



On y apprend plein de choses malgré que ce livre soit assez prompt. Franchement, si je devais un point négatif à ce livre, c’est qu’il ne compte pas plus de pages. Car une fois qu’on y rentre, la lecture est haletante et on la poursuivrait bien dans d’autres enquêtes avec l’unité et ses membres.



Je remercie les éditions Harper Collins pour leur confiance.
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Surdose

«  Un homme est mort à deux rues de chez moi » .

«  L'esprit de suspicion hante le monde des stupéfiants .

»

Deux extraits de ce polar - documentaire car tout est vrai.

À Paris en 2016, un informaticien , un dentiste et une étudiante sont morts d'une overdose : le premier d'une drogue aphrodisiaque prisée de certains milieux gays, le deuxième après avoir consommé de la cocaïne , la troisième de la MDMA , principe actif de l'extasy.

Après un an d'immersion au sein de l'unité spéciale de la brigade des stupéfiants , le journaliste Alexandre Kaufmann nous embarque pour une véritable plongée en apnée —- un récit haletant ,passionnant ,enrichissant ———dans l'intimité des victimes , des dealers et des enquêteurs .

Qui sont ces enquêteurs à part ?

Le groupe Surdoses est composé de sept membres : cinq hommes, le Commandant , Bélier , qui attend sa mutation à la Réunion , dont il est originaire,Chat Noir,le Doyen et le Chimiste , et deux femmes : Floriane et Émilie la slameuse , la seule slameuse de la police judiciaire, —— toujours de bonne humeur —- elle a passé cinq ans dans un groupe stups de Saint - Denis devenant experte en tout ce que le 9-3 compte de toxicos , rappeurs au chômage et dealers paranos .

Ces personnes ont un quotidien mouvementé , délicat , difficile tout en gardant une bonne dose d’humour , ce qui les rend très humains .

Ils sont chargés d’élucider les morts par overdose de Paris et remonter maints réseaux de drogues .

Comment ? Ils récoltent des indices sur les corps et les téléphones des malheureuses victimes , enquêtent sur les trois affaires jusqu’à un «  cocaïne call center de la capitale , un bar à chicha de Sevran et un site internet fantôme à Amsterdam, pratiquent des écoutes téléphoniques sur le long terme, perquisitionnent , se renseignent auprès d’indics et se fient à des analyses sérieuses de laboratoire.



Ce qui m’a paru plus étonnant , c’est le portrait des victimes : plutôt banals , ordinaires ,les usagers nous ressemblent ils travaillent , ont une famille, ces drogues synthétiques leur apportent un petit shoot de plaisir .Mais ……

MDMA , GHB , d’autres drogues de synthèse peuvent tuer dès la première prise…

Ces victimes ont des parcours de vie et des histoires totalement différentes , on ne peut dresser un portrait type .

Un récit noir pétri d’humanité, dur , passionnant , bien écrit et ,enrichissant , sincère , une plongée nécessaire et triste qui nous apprend beaucoup !

Documentaire plus que policier !

Mais ce n’est que mon avis , bien sûr !

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Surdose

« Ce soir dans EnquêteBabeliote, direction le centre de Paris où nous découvrions le quotidien mouvementé de ces policiers si particuliers de la brigade Surdose. Drogue, Overdose et Chasse à l'homme seront au rendez-vous. Ne ratez surtout pas ça ! Un documentaire de qualité signé Alexandre Kauffmann »



En 2017, pour un article pour Le Figaro, Alexandre Kauffmann travaille en immersion avec les agents de la brigade des stupéfiants « Surdose » qui s'occupe des enquêtes concernant les morts par overdose. A la suite de cet article, le journaliste est contacté par les éditions Goutte d'Or qui lui propose une immersion de plusieurs mois dans la même brigade en vue de l'écriture d'un récit. Le voici.



Surdose est un récit très enrichissant. On y découvre le quotidien de ces policiers parisiens assez spéciaux. L'auteur nous dépeint des portraits et des histoires de vies passionnants. Ces agents, hommes et femmes, ont un quotidien mouvementé et difficile mais savent garder un humour noir qui fait mouche qui les rend attachants. Ces policiers, chargés d'élucider les morts par overdose de Paris en vue de remonter le réseau de drogues, auront face à eux des histoires de vies assez difficiles. Ce qui m'a le plus surprise c'est le portrait dressé des victimes, on est loin des « junkies » clichés des films. Les morts ici sont des personnes qui nous ressemblent, des personnes plutôt banales, souvent avec un niveau normal ou assez élevé. Les morts ont des histoires de vies totalement différentes et il est difficile de dessiner un portrait unique de victime d'overdose. Surdose se veut le plus objectif possible et nous immerge totalement dans le quotidien de cette brigade. A lire !
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Black museum

Que dire ? J’attendais beaucoup de ce livre. J’aurais aimé n’en dire que du bien, mais voilà, j’avoue qu’en toute honnêteté, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.



Et pourtant Black Museum est un beau projet : L’auteur se rend chez les Hadzas, un peuple africain qui semble être resté au plus proche du mythe de l’homme « des origines », avec tout ce que cela comporte de fantasmes et de préjugés, dans le but de faire paraître un article sur eux. Il sait qu’un grand anthropologue a déjà publié une thèse fort remarquée sur ce clan, qu’il a lue et connaît sur le bout des doigts… mais il souhaiterait livrer une image plus fidèle, plus vraie, de ce que sont ces hommes, sans dénaturer et réinterpréter leur vie.



Cela ne va pas être si simple…



Alexandre Kauffmann nous apparaît souvent désabusé par cette mission et l’ampleur de la tâche : comment rentrer en contact avec les Hadzas ?



« Le mystère de la société hadza, je l’avais approché avec naïveté. Comment faire autrement ? Personne ne savait au juste d’où venaient ces nomades et où ils allaient. Les archers pouvaient être d’anciens agriculteurs ruinés par les sécheresses, des pasteurs privés de bétail qui avaient gagné le bush pour fuir leurs créanciers, ou les descendants d’un peuple lointain à la rechercher d’une terre d’asile. »



Comment ne pas être dupe de la comédie qui se joue devant ses yeux ? Que penser de ce tourisme organisé qui offre aux étrangers une mise en scène théâtrale, leur donnant à voir ce qu’ils étaient venus chercher : un spectacle exotique entre dépaysement et mythe occidental du « bon sauvage » ?



« Pour résumer le tableau de la rivière Barai : des crève-la-faim vendaient des visites truquées chez d’autres crève-la-faim à des étrangers qui auraient mieux fait de rester chez eux. »



Est-ce que ce reportage vaut tous les efforts qu’il pressent devoir faire et pour atteindre à quoi ? Une vérité ? Est-ce que tout récit de ce genre n’est pas, quoi qu’on y fasse, une fiction, une ré-écriture de ce qu’ « on » a décidé de nous donner à voir ? À quoi bon s’acharner et se battre contre des moulins à vent, là où il pourrait rédiger de son hôtel un condensé de toutes ses notes et recherches, agrémenté de deux, trois photos et anecdotes, et le tour serait joué. Les lecteurs n’y verraient que du feu. Fake news !



Même dans ses désillusions et dans ce qui a vraiment nuit à ma lecture, il est fidèle en quelque sorte à ce projet d’écriture. Est-ce que le fait d’entrecouper son récit de ses réflexions sur sa co-locataire, avare et manipulatrice, la façon dont il prévoit de la congédier et d’autres réflexions du même acabit, ne serait pas une manière de nous montrer à nous lecteurs, le côté blasé du journaliste, qui même dans les plus beaux coins du monde, n’arrive pas à se poser, à décrocher de ses considérations matérielles pour tout simple dire « Waouhh ! » ? Si c’est le cas, chapeau bas ! On n’a qu’une envie c’est de lui demander de nous laisser sa place, car non, nous « Monsieur », on ne ferait pas la fine bouche… Si ce n’est pas le cas, et bien, je dois dire que je me suis souvent retrouvée dans la situation qu’il met en scène où, à son retour en France, il pollue tout son entourage avec ses récits sur les Hadzas :



« Même ma mère, pourtant patiente avec son fils, se raidissait quand j’abordais le sujet : « Non, disait-elle avec une lueur d’effroi dans les yeux, pas les chasseurs-cueilleurs ! »



Et moi de me dire : « Non, pas la colocataire !! »
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Black museum

Existe-t-il encore des groupes humains qui vivraient en "bons sauvages", comme disait Rousseau, loin des influences d'autres civilisations ? Oui, le peuple nomade Hadza de chasseurs-cueilleurs, selon Frank Marlowe (The Hadza : hunter-gatherers of Tanzania, PUF, 2010). C'est ce qu'espère observer Alexandre Kauffmann, journaliste et auteur de ce 'Black Museum', en allant à leur rencontre dans le bush tanzanien. Las, une fois sur place, le Français s'aperçoit vite que l'image donnée est un mythe pour occidentaux, un piège pour touristes un peu plus baroudeurs que la moyenne, et que le mensonge profite à tous - structures touristiques et Hadza eux-mêmes, bien entendu, dont les comportements sont pour le moins ambigus...



Lors des premiers contacts, l'hostilité et la méfiance règnent de part et d'autre, on ne sent pas vraiment de respect entre l'auteur et ses hôtes. A tel point qu'on se demande pourquoi il y retourne, ce qu'il espère encore découvrir, une fois le subterfuge dévoilé. On peut alors trouver que le récit tourne en rond, et j'avais envie d'abandonner tout ce monde là, d'autant que le narrateur me paraissait froid et dénué d'humour, en dépit de la "drôlerie" annoncée en quatrième de couverture.



Malgré l'ennui croissant à la lecture, j'ai apprécié les réflexions suscitées autour du tourisme, de notre soif d'exotisme lorsqu'on voyage et qu'on veut de l'authentique (à l'autre bout du monde, ou même à notre porte, en Bretagne, à Paris...). Ce phénomène qui peut pousser reporters et sociologues/anthropologues à l'imposture, à caricaturer pour le folklore.

L'expérience de Kauffmann nous invite également à réfléchir aux différences culturelles en général, et au "commerce" en particulier (au sens large) - les convenances, la politesse, le don, la gratitude, l'amitié : « Puisqu'ils n'en veulent qu'à mes cadeaux, nous ne serons pas amis, voilà tout. Avec ce statut, ils obtiendraient pourtant beaucoup plus de moi. Dans mon pays, on peut tout donner par camaraderie. Mais à quoi reconnaît-on ses amis ? » (p. 192) - réflexion de l'auteur face à la manie de ses hôtes de tendre la deuxième main après avoir reçu un cadeau...



Alors, qui sont les Hadza ? « [...] des bandes dont la moitié au moins était constituée de délinquants en fuite ou d'agriculteurs trop feignants [...] pour travailler la terre ? » (Erich Obst, début du XXe siècle). Quoi qu'il en soit, un peuple qui sait garder des singularités malgré les intrusions, et les rôles qu'on leur demande de jouer : « Si les Hadza ne sont que mille, s'ils sont démunis, si leurs terrains de chasse s'amenuisent d'une année à l'autre, ils ne continuent pas moins à se distinguer des autres peuples, parlant une langue singulière, refusant toute accumulation de biens, toute hiérarchie, toute religion. » (p. 219)



Avis mitigé à l'issue de cette lecture (2.5/5).
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Le troisième indic

Le troisième indic d'Alexandre Kaufman, reçu à l'occasion de la dernière opération masse critique (Merci Babelio, Merci Flammarion), se lit d'une seule traite.

Une écriture simple et facile provoque une empathie naturelle pour le narrateur, qui dans le récit est Francis d'Auxerre, un supposé compagnon de cellule de Lakhdar, l'un des "tontons" qu'il fréquente lors de son immersion dans le milieu des indicateurs de police.

Le récit d'Alexandre Kaufmann relate l'expérience qu'il a mené entre avril 2018 et mai 2019 avec l'aide du Commandant Z., Christophe, et du commissaire Paul, un ami dingue de luttérature et de vélo.

Les aventures du journaliste se déroulent dans des bistrots du 19ème, du 20ème, porte de la Chapelle, porte de Champerret, et d'autres endroits parisiens que les journalistes qualifient "d'abandonnés de la République"...

Ayoub le Lybien, Lakhdar le Marocain, et Zofia l'Algérienne, sont devenus les compagnons du quotidien d'Alexandre Kaufmann lors de son enquête.

Vous pourrez lire dans le Monde du 24 septembre, un récit assez précis publié à l'occasion de la sortie du livre :

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/24/tontons-cousins-ou-balances-les-indics-se-mettent-a-table_6012764_3224.html

Le récit n'est pas sans rappeler le film le Cousin d'Alain Corneau, sorti en 1997, avec Alain Chabat et Patrick Timsit.

La lecture du Troisième Indic confirme ce que l'on connait déjà sur le monde des indicateurs et ses dérives.

Pour resituer la problématique des informateurs de police, l'auteur invoque "Antoine de Sartine, lieutenant général de police sous Louis XV, qui demandait aux professeurs de morale "Citez moi des honnêtes gens qui pourraient faire ce métier." Voire...

Les références à la Charte du Traitement des Informateurs (CTI) datant de 2004, rappellent que le "métier" d'indicateur est dorénavant encadré et rémunéré. Les informateurs de Police sont enregistrés au Bureau Central des Sources (BCS) qui en compte 2.000 à ce jour.

Chaque titre de chapitre est un extrait d'un article de la CTI et le propos de l'auteur est de montrer le décalage entre cette charte et la pratique des officiers de police judiciaire.

L'utilisation des Tontons, a par exemple souvent pour objet d'amener les contrevenants potentiels à commettre une infraction afin de caractériser le flagrant délit qui permettra de les interpeller...Par ailleurs, les Tontons jouent sur plusieurs tableaux en travaillant pour différents officiers dont les services ne communiquent pas entre eux...

Le récit est constitué d'autant de "preuves" que le monde des Tontons évolue sur la crête entre l'ombre et la lumière.

L'auteur éprouve une certaine compassion pour ces compagnons ephémères, "En dépit des apparences, son métier exige aussi une forme de tact." mais il reste le personnage central de l'histoire :

"La cheffe de groupe m'a instinctivement associé au monde de Lamine. L'héroïne, les armes, les berlines. Francis d'Auxerre est donc capables de faire illusion aux yeux d'une enquêtreic de la police judiciaire. Je pourrais savourer ma victoire si ma couverture n'était déjà déchirée : le Lybien a donné mon vrai nom à un trafiquant de pistolets-mitrailleurs."

"Sonné par l'effet de la cocaïne, je ne suis plus que l'écho de moi-même."

"Sans m'en apercevoir , je me suis laissé rattrapper par d'anciennes obsessions ; ces fictions romantiques qui me conduisaient autrefois aux quatre coins de la planète (...)"

Alexandre rappelle qu'il est le fils de Jean-Paul otage au Liban dans les années 1980 : "Je tiens sûrement ce protocole de mon enfance. de la perte provisioire de mon père. de ce chaos Libanais qui s'est invité dans ma chambre alors que je n'avais pas encore dix ans."

Un livre intéressant malgré ses défauts notamment en raison du style de l'écriture et de la sympathie que l'on ressent pour le narrateur jouant vrai en partageant la totalité de ses sentiments au cours de cette enquêt qui a pris une année de sa vie.

"Une fois de plus, ma volonté d'épater la galerIe m'a joué des tours." avoue-t-il avec sincérité.

La conclusion appartient au commandant Z. qui déclare à Kaufmann

"Tu sais avec les Tontons, on ne sait pas trop à quoi s'attendre (...)"

Un livre intéressant, plein d'humanité qui laisse toutefois une impression d'inachevé ou d'inabouti.






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Surdose

Un petit tour chez les stups ça vous branche ?



Si c'est le cas, plutôt que de vous repoudrer le nez comme le fait la copine de la Linea sur la couverture, vous pouvez acheter Surdose, édité par goutte d'or et vous enfiler les 300 pages à votre rythme habituel, que ce soit d'un coup sec lors d'une nuit d'insomnie ou par petites paragraphes entre amis, c'est vous qui voyez, tant que vous faites tourner.



Vous pouvez en abuser, la lecture est bien moins toxique que ce que proposent de vous vendre les candidats qui se présentent souvent de force chez la volaille du 36 quai des Orfèvres. 



Le groupe surdose est un groupe spécialisé dans ce qu'on appelle dans le milieu l'OD, l'overdose, et interviennent lorsque que quelqu'un en a subi une, ils déboulent.. HOPHOPHOP ! J'en vois qui partent en courant, vous revenez tout de suite, j'ai une critique à finir nom mais .. oui donc je disais ils traquent les victimes d'overdoses, mais celles qui ont passé l'arme à gauche, donc avec votre addiction au bouquins vous ne risquez rien!  Alors on se détend, on souffle un coup, on se rebalance un gorgeon de café tiède dans le carafon et on peut remettre ce pauvre chat sur les genoux, si vous arrivez à l'extirper de sa cachette sous le canap', le coeur a 12000 comme s'il s'était balancé une poutre de coke, sauf que c'est juste de votre paranoïa dont il est victime. 



Donc cette brigade de la maréchaussée, part de la victime et se sert de la téléphonie, et plus précisément de "fadette" (petite dédicace aux fans de faites entrer l'enfoiré, Christophe Hondelatte, elle est pour toi celle-là) pour remonter la ligne et foutre les pinces au malappris qui a vendu cette camelote, et lui coller sur le dos.... des idées ?



- Non pas une tape amicale, on parle de la police la!

- Non pas un poisson d'avril, on est en novembre bordel...

- Non pas une matraque bien dure, ils s'en servent autrement ces derniers temps.



Un CHEF D'HOMICIDE bravo mon petit Gregory, au passage faudra penser à me changer ce petit pull-over rouge, il commence à blairer la vase et le poiscaille.



Et puis après une petite audition ou on se fout un peu de ce qu'il y a de marqué  sur le PV puisque de toute façon quand ils viennent toquer à 6h du mat' chez vous, c'est pas pour vous vendre un calendrier ou parler de Raptor-Jesus, notre sauveur.. 

 on se doute bien qu'ils ont un dossier qui en sait plus long sur vous que votre pauvre maman.



Alors c'est assez cool à lire puisque ça tire donc plus sur le documentaire que le roman policier, on suit une équipe réelle dans son petit quotidien parisien avec ce petit truc en plus apporté par le fait que ce sont des cas réels dont ça jacte ici, gage que le produit fourni ici est de qualité, comme dirait  même les goujats fournisseurs de dope, '' C'est pas du commercial mais de la peu-fra fréro"



Bon je  toussote  et remet ma casquette à l'endroit après cette interprétation minable, mais je n'invente rien puisque c'est le jargon dont nous fait profiter l'auteur tout au long du bouquin  et je suis plutôt fier de ne pas avoir appris grand chose de coté la, alors tiens la petite trentaine et l'alopécie, prends toi ça dans les dents!



En bon addict que je suis, je vais me taper un autre bouquin en loucedé et fissa, mais ça reste entre nous, ne dites rien de notre addiction à la flicaille ;)
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La mythomane du Bataclan



La mythomane du Bataclan.

Alexandre KAUFMANN



13 novembre 2015. La France se couche hébétée, triste et pleine d’empathie pour les victimes des attentats et leurs proches.

Une jeune femme va plus loin. Elle contacte l’association qui se met en place pour aider les victimes et leur parle de son ami blessé au Bataclan.

Flo Kitty devient une figure majeure de cette association « Life for Paris » tellement sa personnalité et sa disponibilité pour tous sont appréciées.

Elle devient même salariée de l’association.

Elle organise les commémorations, les concerts de soutien, rencontre les élus parisiens et continue à donner des nouvelles de cet ami dont elle est si proche… mais que personne n’a jamais rencontré.

Des interrogations et des doutes commencent à émerger chez certaines victimes et encore plus le jour où l’une d’entre elle la découvre chez un avocat qui s’occupe uniquement des victimes.

Florence est elle une usurpatrice ?

Et pourquoi portait elle un bracelet électronique le 13 novembre ?



Une incroyable enquête de ce journaliste qui nous est livrée sur la mythomanie de cette Flo, Florence, Florana qui débute 20 ans avant ses méfaits parisiens nous expliquant combien ce processus est ancré chez elle sans qu’elle soit jugée irresponsable.

Une personne intelligente qui a très bien su manipuler et utiliser les personnages et les moyens à sa disposition.

Je ressors de cette lecture à la fois subjuguée par le culot et le talent de cette femme et écœurée du profit qu’elle a fait de ce drame.
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Le troisième indic

Très intéressant et instructif.

Livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique, merci aux éditions Flammarion et à Babelio.

Pour rappel, l'auteur, Alexandre Kauffmann, introduit par un commandant de police, a partagé durant une année le quotidien d'indics de la police judiciaire, suivant plus particulièrement deux d'entre eux, Lakhdar, un marocain ancien proxénète, dealer de coke, et Ayoub dit le Lybien, un algérien fumeur de crack. Nous sommes pour l'essentiel dans le cœur de Paris, où plusieurs mondes se côtoient au grand jour, du meilleur au pire, sans forcément que chacun en prenne vraiment conscience. Les indics, ou tontons dans le jargon policier, que l'on est amené à croiser dans ce récit sont étrangers et d'un certain âge. Ils sont tous toxicomanes, dealent, s'arnaquent mutuellement, n'hésitent pas à dénoncer des membres de leur famille, bref, ils sont sans foi ni loi. On a l'impression qu'il n'y a, dans leur monde, aucun code, aucune règle, si ce n'est de ne pas en avoir.

L'auteur, de par sa narration et son implication, nous plonge dans ce monde glauque, complètement immoral mais assumé, fait de mensonges, de tromperies, de violence. Son immersion dans cette fange de la société est courageuse d'autant plus qu'il est amené à prendre pas mal de risques, parfois sans filet. J'ai trouvé intéressant qu'il nous fasse part de certaines de ses interrogations : quelle frontière doit-il installer entre les indics et lui-même ? Jusqu'où doit-il et peut-il aller ? Quelques digressions en fonction du récit sur des péripéties lui étant arrivées nous amènent à mieux le connaître et le rendent plus proche. On éprouve inévitablement de l'empathie envers lui. L'écriture est sobre, fluide, agréable. Le récit est équilibré, instructif, d'une grande humanité. J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai lu d'une traite.
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La mythomane du Bataclan

D'abord, je pense avoir trouvé mon style favoris de lecture audio, la non-fiction. J'ai totalement été embarquée dans cette histoire, qui ne retrace pas seulement le mensonge sordide de se faire passer pour une victime d'attentat. Mais le parcours pour en arrivée-là.



La personnalité de notre protagoniste est extrêmement complexe, au début, elle se reproche de l'association des victimes d'attentat en tant qu'amie, puis fait l'ascension excelle, faux profil, réclamations ...... 



On se demande comment on peut en arrivée là. Rien n'est plus révoltant, mais quand on se penche sur la personnalité de Floriane on découvre que depuis 20 ans elle multiplie les usurpations d'identité... D'ailleurs à son entrée dans l'association elle portait un bracelet électronique pour des faits similaires.



Très intéressant a lire je vous le conseil vivement. 
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La mythomane du Bataclan

Ce récit, écrit à la suite d'une enquête sans doute longue et difficile, est une réussite.

Alexandre Kauffmann retient l'attention avec des chapitres courts et écrits dans une langue fluide. Le sujet est très intéressant, un aspect peu traité de l'attentat du Bataclan survenu le 13 novembre 2015. Le déroulement des événements qui ont suivi, concernant les victimes vraies et fausses, a dû être difficile à exposer.

Très bien fait et intéressant.
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Un homme dangereux

Comme en écho au livre d'Ixchel Delaporte lu il y a peu, Alexandre Kauffmann s'est livré a une investigation en milieu psychiatrique dans "Un homme dangereux" édité aux éditions Goutte d'Or. Il est aussi question de "Cadillac", l'établissement psychiatrique en région Bordelaise dans lequel Ixchel Delaporte s'est rendu dans son livre. Mais pas uniquement, car le journaliste se penche ici sur un service en particulier, l'UMD (unité pour malades difficiles). Un service de soins dans lequel les patients et les patientes sont considérés comme les plus dangereux, pour eux et pour les autres. En général ces services prennent en charge les patients qui peuvent décompenser facilement et sont souvent plus dotés en personnels que les autres unités. C'est d'ailleurs pour cela, comme le relève l'auteur, que la contention y est plus rare, car paradoxalement même si les patients sont à risque les effectifs sont assez nombreux pour les prendre en charge contrairement aux autres unités de soins. Alexandre Kauffmann passe dans plusieurs UMD en France et retrace le parcours de certains patients en anonymisant leurs noms. Notamment un homme qui l'intrigue de plus en plus. Il cherche à comprendre comment ces unités ont vu le jour et comment les patients arrivent dans ces unités. Il découvre un environnement avec des règles précises, mais aussi des patients en souffrance qui font parfois des allers et retours en prison. Au fil des rencontres, l'auteur pose la question de l'irresponsabilité pénale, un sujet qui revient et qu'il avait déjà traité avant le livre pour Libération. Sans tomber dans le sensationnalisme et en donnant à voir une institution psychiatrique à bout de souffle, le journaliste écrit un livre de non-fiction à lire.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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Black museum

Hadzas qu'ils s'appellent. Un peuple de chasseurs cueilleurs vivant en pleine savane quelque part dans la vallée du Rift en Tanzanie. C'est sans doute dans ces coins que les premiers hommes sont apparus avant une longue migration qui les emmènera à travers le monde.

Chez les Hadzas, la vie n'est pas compliquée. On chasse l'antilope, le lion ou le lièvre. On fait cuire et on partage avec tout le monde.. En ce XXIème siècle, le Monde semble avoir peu d'emprise sur ces gens là.

Sauf que, quand arrive un Mundzu (homme de faciès blanc), on le voit d'un mauvais œil. Surtout, il se doit d'emmener des cadeaux : du riz, de la farine, de la marijuana... Alexandre Kauffmann, notre auteur est de ceux-là. Il se laisse embrigader par ces archers hadzas pour voir de plus près le fonctionnement de cette peuplade qui ne compte guère plus d'un millier d'habitants.

L'histoire pourrait s'avérer intéressante s'il n'y avait ces allers-retours incessants entre les démêlés d'Alexandre avec son ex-colocataire Marie à Paris et le quotidien qu'il partage avec ces hadzas.

Bien sûr, il nous met en exergue une Société que l'on croit autonome, insensible à une mouvance mondiale de consommation et qui en fait, joue comme elle veut à toucher nos sentiments.

N'empêche, la mayonnaise n'a pas pris pour moi. Je n'ai pas senti une brousse brûlante où les prédateurs abondent (en même temps, il n'y a peut-être plus beaucoup d'animaux). J'ai eu l'impression que Alexandre Kauffmann vivait à côté de ces gens et pas avec eux. Pas de complicité - que des relations intéressées de chaque côté.

Après, il est possible que je sois passé près d'un récit subtil que je n'aurais pas compris.

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Black museum

C'est donc à l'occasion d'un reportage sur la tribu nomade des Hadza, en Tanzanie, qu'un journaliste free-lance parisien, chargé de rédiger un article pour un magazine de voyage, découvre une véritable mise en scène pour touristes autour de ce peuple que l'on croit à l'écart du monde mais qui finalement n'ignore rien de ce qui se passe au-delà de leurs terres. Ces chasseurs-cueilleurs vivent sur les rives du lac Eyasi, les véritable Hadza sont difficile d'accès et connus d'un seul homme Frank Marlowe, anthropologue américain qui n'est pas si "lisse" qu'il n'y paraît. Les comédiens quant à eux sont assez proches de la civilisation pour ameuter les touristes et assez loin pour mettre en route leur parodie de chasse auxquels ces mêmes touristes prendront part avec enchantement.

Pour le journaliste au contraire c'est le désenchantement total, les Hadza sont de grand consommateurs de marijuana et pour avoir un minimum de coopération encore faut-il allonger la monnaie. Alors accompagné de son guide Matayo, petit caïd local, ce Mzungu (blanc) fait figure de banque sur pattes.



A la fois récit de voyage, introspection et prise de conscience, ces pages pleines d'humour cynique sur un spectacle de brousse démontre la triste réalité dû au tourisme et au désir d'exotisme, on vend du rêve, on vend une réalité qui n'existe plus depuis fort longtemps; la modernité a percé tous les peuples de la planète et les Hazda n'ont pas loupé le coche: c'est le temps de la monnaie facile. Ce peuple a pourtant laissé son empreinte sur ce journaliste téméraire, il retournera quelques années plus tard en Tanzanie accompagnée de Grace pour tenter de trouver l'authenticité qu'il n'avait pas pu toucher la première fois.



Dans ce récit, Alexandre alterne avec sa vie parisienne, sa colocataire mythomane qui lui pourrie la vie, mais qu'il finira par virer de l'appartement avant de quitter définitivement la France et de s'installer en Tanzanie. Comme quoi même s'il n'a pas trouvé ce qu'il était venu chercher, les Hadza reste pour lui un peuple à découvrir.
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La mythomane du Bataclan

J’ai été captivée par « La mythomane du Bataclan ». J’ai été scotchée à mon livre. Non mais quelle histoire!! Une histoire de mensonge, de mythomanie, d’escroquerie. Une histoire liée aux attentats du Bataclan même si les prémices datent de 20 ans plus tôt. Alexandre Kauffmann, journaliste, a mené l’enquête sur cette « Flo Kitty ». Il est remontait aux sources de sa mythomanie. Il nous livre les faits, rien que les faits. Il n’y a aucun jugement ou partie pris dans ce récit. En fait, c’est à nous lecteur de se faire une idée de Florence: une victime, une malade, une manipulatrice, une escroc, un danger. Peut-être tout à la fois…



Je savais déjà l’humain doté des pires vices mais aller jusque là… J’avoue que cette histoire est si énorme qu’elle pourrait ne pas paraitre vraie… Lire « La mythomane du Bataclan », c’est se dire que non, ce n’est pas vrai. Se demander comment les autres ne peuvent pas voir qu’elle ment. Comment les fonds d’aide aux victimes peuvent donner aussi facilement de l’argent. Se dire que les réseaux sociaux facilitent vraiment le mensonge, la création de fausses personnes. S’interroger sur les raisons de cette escroquerie. Se dire que Florence est une victime, qu’elle croit réellement à ce qu’elle dit, invente, que c’est désormais sa vie, fausse mais sa vie. À force de mentir, Florence croit ce qu’elle dit, elle s’en persuade elle-même donc les autres n’y voient que du feu. Elle est entrée dans un cercle vicieux où les mensonges s’intensifient et où surtout, elle a réponse à toutes les situations. Et cette histoire va jusqu’à l’escroquerie contre l’État et tout cela, en étant seule aux manettes des mensonges.


Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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La mythomane du Bataclan

Alors cet essai journalistique est, je dois l'avouer, assez passionnant ! Comme nous l'indique le titre, on va revenir sur les terribles attentats du 13 novembre 2015. Suite au drame, les victimes présentes au Bataclan, sur les terrasses touchées et au Stade de France, se regroupent et trouvent du soutien auprès des autres rescapés. Florence rentre dans ce cercle restreint et devient même un membre très actif du groupe. Vous vous en doutez, le titre laisse peu de suspense, rien de tout ce qu'elle dit avoir vécu n'est vrai.



L'auteur nous immerge totalement dans cette histoire folle, retranscrivant des messages postés sur son compte Facebook, envoyés aux membres de l'association etc...



Très vite, on veut comprendre, on veut savoir pourquoi elle fait ça, on cherche à démêler le vrai du faux. Et c'est ce qui fait de ce livre un vrai bon page-turner. J'ai, cependant, été un peu dérangée au final car je me suis beaucoup dit que c'était une pauvre fille qui devait être bien malheureuse pour inventer tout ça et qu'il y a un côté presque voyeur à disséquer tous ses mensonges comme ça.



Voilà, à vous de vous faire un avis, j'ai passé un bon moment de lecture et ça change de ce que je lis habituellement !
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La mythomane du Bataclan

Au lendemain du 13 novembre 2015, la France est hébétée.

Horrifiée.

L’empathie pour les victimes est à la mesure de l’ampleur du drame.

Les victimes directes et collatérales sont innombrables et ont chacune leur manière de réagir.

Difficile, dans ce contexte, de mettre en doute la bonne foi de ceux qui se présentent comme tel.

Certains vont profiter de cette situation pour tenter d’obtenir frauduleusement des indemnisations.

Mais il en est une qui ne fait pas que sauter sur l’occasion : « Flo Kitty » n’est pas vraiment ce qu’on peut qualifier d’escroc à la petite semaine. Sa vie entière est bâtie sur le mensonge.

Depuis 20 ans, elle multiplie les mensonges, les usurpations, les escroqueries.

Elle a déjà la « structure » pour installer son imposture.

Se fait-elle passer au départ pour une amie de victime pour s’inventer une vie intéressante ou a-t-elle déjà le plan machiavélique de s’infiltrer parmi les vraies victimes pour s’approprier leurs récits et s’en servir pour élaborer son témoignage pour le Fond d’indemnisation des victimes ?



Le livre d’Alexandre Kauffmann est une enquête journalistique de cette incroyable manipulation, qui a bluffé tout le monde, y compris les victimes, au point que « Flo Kitty » fera partie du conseil d’administration d’une importante association de victimes, et y décrochera même un CDD.



Le livre n’a pas la prétention (du moins je l’espère…) de figurer dans les chefs-d’œuvre de la littérature, c’est vraiment plutôt du journalisme, mais le sujet est passionnant
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La mythomane du Bataclan

🌺 saisissant 🌺 découvert grâce à @lollilolette qui m’avait donné grande envie, j’ai évidemment sauté sur l’occasion quand @babelio_ m’a proposé de le découvrir 🌺

15 novembre 2015… attaques terrorises au Bataclan, aux terasses en plein Paris et à proximité du stade de France… des blessés, des morts, des rescapés, des survivants… et contre toute attente, des fausses victimes…

C’est le cas de Florence, alias Flo Kitty, amie supposée d’une victime du Bataclan… Elle se rapproche de l’association Life For Paris, la principale association de victimes. Elle y œuvre en tant que bénévole, prête son oreille attentive autant qu’elle se confie. Elle y prend une part de plus en plus grande, devient une figure emblématique de l’association, rencontre les politiques pour plaider la cause de l’association… tous la respectent et lui sont reconnaissants de sa dévotion et de son soutien…

Flo kitty déploie ses tentacules de mensonges et s’infiltre peu à peu dans les méandres de la reconnaissance des victimes… elle passe ainsi d’amie de victime à victime… percevant de ce fait des indemnités… elle s’enlise alors un peu plus dans son mensonge… un mensonge qui dure depuis bien avant ce funeste 13 novembre…

🌺 c’est un récit sans jugement que nous livre ici Alexandre Kauffmann, une véritable enquête journalistique qui nous tient en haleine de la première à la dernière page.

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Stupéfiants

Alexandre Kauffmann a réussi l’exploit de rendre beaucoup plus haletante son enquête journalistique Surdose que son roman Stupéfiants, qui, très poussif et confus, traîne en longueur et fourmille de digressions inutiles et inopportunes. Pour paraphraser Paul dans Le Mépris (« ou on fait l’Odyssée d’Homère ou on ne la fait pas »), ou on fait un polar ou on n’en fait pas. A vouloir trop instiller de considérations exogènes dans son récit, Alexandre Kauffmann le plombe.
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Black museum

Voyage raté, livre réussi. Un récit désenchanté sur la Tanzanie comme vous ne la verrez jamais dans les brochures.
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