Je me rappelle la phrase que Shôji m’a lancée une fois : « La pensée est une prérogative de l’humain. » Je ne savais pas de qui il tenait ce cliché, mais je n’y trouvais que de l’arrogance. Je lui avais dit : « Les animaux aussi parlent, observent, réfléchissent, se souviennent, ont peur, se battent, se cachent… Ils ne vivent pas seulement par instinct, ils pourraient avoir une pensée possiblement plus sage que celle des hommes. » Shôji riait : « Pourquoi pas ? »