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Critiques de Winoc (78)
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Les sirènes de Bagdad

Après le roman de Yasmina Khadra paru en 2006 (que je n'ai pas lu), voici la version BD qui me permet alors de le découvrir. Il est question des organisations terroristes qui recrutent les kamikazes en les manipulant mentalement. Il faut dire que ces derniers sont généralement de pauvres gens ayant vécus des situations difficiles ce qui facilitent le recrutement.



Rien de pire que l'invasion d'un pays par les américains qui voulaient chasser Saddam Hussein en prétextant des armes de destructions massives imaginaires. C'est un peuple qui a près de 8000 ans d'histoire. Il faut dire que la civilisation humaine a commencé en Irak entre le Tigre et l'Euphrate. Ces gens ont une certaine fierté qui sera bafoué par l'occupant américain.



Certes, cela pose des questions sur le fait qu'aucun méfait ne doit entraîner la mort et la destruction en représailles car il y a toujours des innocentes victimes. Notre héros que l'on suit depuis son village natal en plein milieu du désert va en faire l'amer expérience. On va suivre son parcours jusqu'au final forcément dramatique. La violence est omniprésente dans cette œuvre.



J'ai tiré de cette lecture le fait que des circonstances de vie peuvent très vite nous faire basculer dans autre chose. Il faut un certain courage pour pouvoir tout arrêter. Gageons que notre héros puisse le trouver pour le salut de son âme.



Il est question également de mieux comprendre le dialogue entre l'Occident et l'Orient en fonction de certaines réalités de terrain et de culture tout à fait différente. La loi de l'honneur est par exemple une de ces valeurs fondamentales.



Bref, j'ai succombé aux sirènes de Bagdad. Certes, elles ne nagent pas dans l'eau mais le désert a également son côté enchanteur et dangereux. A découvrir pour ceux qui veulent se pencher sur cette question dans un contexte malheureusement toujours d'actualité.
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Les sirènes de Bagdad

Club N°55 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Encore une très belle adaptation de Yasmina Khadra.



Irak, deuxième guerre du Golfe.



On y suit une famille Irakienne vivant dans un petit village de campagne et l'impact sur une famille et son plus jeune fils.



Aaricia

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le Postello

Cette bande-dessinée, basée sur des faits réels, nous entraîne à la suite de Stéphane qui a acheté un tableau de Degas, du moins est-ce son intime conviction car la toile n'est pas signée. Entre analyses comparatives et scientifiques, espoirs et déceptions, il consacre des années et beaucoup d'énergie à tenter de prouver l'authenticité de son tableau



Cette enquête est passionnante, mais c'est également très technique et je me suis parfois sentie un peu perdue. J'ai néanmoins apprécié cette incursion dans un univers nébuleux que je connais peu.
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Le Postello

Quand vous êtes né orphelin, il y a peu de chances pour vous de côtoyer le monde de l’art. C’est pourtant ce qui est arrivé à… Appelons-le Stéphane. Stéphane K.

Au milieu des années 80, il est proche de la jet-set qui passe par Paris. Il y guide même des gens tels que David Bowie. Il fréquente quelques-unes des mannequins les plus célèbres, sans toutefois avoir nécessairement un lieu où se poser, où dormir. C’est au cours d’une de ses « incrustes », qu’en se réveillant sur un canapé, il découvre une sérigraphie d’Andy Warhol… Et c’est le coup de foudre. Le virus de l’art ne le quittera plus jamais.

Il commence par travailler pour un antiquaire. Il veut étudier l’art ! De temps en temps, il réalise une jolie opération en servant d’intermédiaire.

Aux puces, il tombe un jour sur un tableau qu’une femme s’apprête à acheter. Mais ce tableau, il le veut ! Quelque chose lui parle, alors il ment effrontément à cette dame en prétendant qu’il est étudiant à l’école du Louvre et que ce tableau est mal dessiné…



Critique :



Jamais, je n’aurais cru être à ce point intéressé par un livre que j’aurais cru d’une banalité consternante : un mec qui aime l’art et un tableau en particulier. Bof !

Ah, mais non ! Pas bof du tout ! Le scénario d’Hervé Richez est admirablement construit. Il est digne d’une des meilleures intrigues policières ! Et en plus, il fait découvrir au lecteur les arcanes du monde de l’art, celui des œuvres qui se comptent en centaines de milliers d’euros, et bien plus, celui des pseudo-experts qui croient tout savoir d’un (ou de plusieurs) artiste(s), celui de ces gens qui peuvent faire chuter, ou au contraire, faire grimper la cote d’un artiste, et surtout d’un tableau. Mais ne voilà-t-il pas qu’avec le temps et les progrès de la science, ces experts tombent de leur piédestal car les techniques scientifiques viennent prouver ou démentir leurs dires de façon bien plus convaincante : faites entrer le microscope stéréoscopique, la lumière ultra-violette, les rayons infrarouges et la radiographie, pour n’en citer que quelques-unes de ces techniques.



Je ne suis pas certain que le style de dessin très épuré et les couleurs de Winoc séduiront tout le monde. Avant de me plonger dans l’histoire, juste en feuilletant le livre, je ne me sentais guère attiré par l’ouvrage. Mais, bon, voilà, on me l’offre ! Alors que faire d’autre que de le lire par pure courtoisie, histoire de ne pas décevoir la personne qui me l’a offert ? Et là, toutes mes idées préconçues s’effondrent ! Impossible de m’arrêter de le dévorer malgré la fatigue due à l’heure très tardive où j’ai entrepris la lecture. Et impossible de faire l’impasse sur le dossier « L’expertise des œuvres d’art au XXie siècle, par-delà le regard… » ! Et de revenir en arrière pour relire certains passages ! Finalement, le dessin qui ressemble à un amalgame d’esquisses me plaît infiniment. Voilà exactement le genre d’ouvrage que j’ai feuilleté sans éprouver le moindre intérêt, peut-être même en émettant en mon for-intérieur des « Beurk ! Beurk ! Beurk ! » et qu’il me plaît de rouvrir et de lire et relire... Et d’en apprécier les dessins et la mise en couleurs !



Petite précision : si les noms ont été changés, l’histoire, elle, est vraie !

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Le Postello

Le rêve de tout chineur : dénicher l'objet insolite, rare ou méconnu qui pique la curiosité et affole de plaisir le collectionneur.



Et quand il s'agit d'un peintre célèbre et d'avoir peut-être entre les mains un tableau non signé, l'heureux propriétaire se voit sans doute contraint de se lancer dans une recherche historique et picturale. On peut y user ses nerfs en laissant sa vie personnelle au bord du chemin.



Une bande dessinée qui raconte une enquête dans les milieux artistiques et le monde feutré de l'expertise. En marge de l'histoire étonnante de la découverte d'un tableau inconnu, c'est la notion d'authenticité qui est mis sur la sellette, même si la science devient le pilier indispensable dans l'attribution des oeuvres d'art. Ces messieurs les experts en prennent un peu pour leur grade.



C'est graphiquement très élégant avec des couleurs douces qui accompagnent bien le propos.

Excellente lecture .

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Gran café Tortoni

Dans un café de Buenos Aires, La Mina ramène au Gran Café Tortoni un jeune homme qui rêve de devenir le meilleur des danseur de Tango. Et ce café, des histoires sur le Tango, il en a vu passé!



J'ai eu un peu de mal à me plonger dans cet bande dessinée. Surement parce que je ne m'attendais pas à ce genre de narration. Je m'attendais à une vraie histoire et du coup j'ai été décontenancée. Je ne trouvais pas le fil. Jusqu'à ce que je comprenne que l'histoire du jeune homme dans le café était un prétexte pour parler du Tango. Un ameublement entre différentes histoires courtes sur la musique ou la danse argentine.

Dans l'ensemble c'est une bande dessinée agréable à parcourir même si les mini histoires ont souvent un gout de trop peu.

L'ambiance est bien rendu par les dessins aux tons chaleureux même si je trouve le trait un peu changeant faisant terriblement varier l'age des personnages d'une case à l'autre.
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Le Postello

Cette histoire qui nous est présentée a pour origine des faits réels mais comme le précise l'auteur, le tableau et le nom des personnages ont été modifiés; il n'en reste pas moins que cette quête et cette enquête autour d'une œuvre sont intéressantes documentées et nous tiennent en haleine.

Les planches accompagnent bien le texte et certains tableaux connus font aussi parti du décor.
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Le Postello

Une plongée dans le milieu de l'art et plus précisément des tableaux de peintres. Un univers difficile d'accès mais que la BD expose en essayant d'être compris par tous.
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Gran café Tortoni

Dans la salle du Gran Café Tortoni, un jeune homme ambitieux rêve de devenir le plus grand des danseurs de tango. Il rencontre successivement plusieurs personnes qui lui racontent leur passion pour cette musique et cette danse et la façon dont elle a marqué leur vie comme eux ont inscrit, de façon plus ou moins importante, leur nom dans les annales de cet art.

Je suis un peu passée à côté de cette histoire qui n'a pas vraiment éveillé d'émotion en moins...mis à part la planche de la page 52...Magnifique!

OK, bon, c'est une planche du 'Tango' de Cosrto Maltèse...Jolie référence, bien placée. Cela mis à part, je ne pense pas que je retiendrai grand chose de cette lecture.
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Gran café Tortoni

L'histoire ne correspond pas vraiment à ce qui était annoncé en quatrième de couverture. A la place, on suit un jeune homme venu en Argentine pour rencontrer un maître du tango et qui en attendant de pouvoir le voir, passe la journée dans un café où il discute avec plusieurs personnes qui évoquent avec lui leurs souvenirs liés au tango : musique, chant, danse, passion amoureuse, jalousie, etc.

J'ai bien aimé les dessins, mais l'histoire ne m'a pas totalement séduite parce qu'elle m'a paru trop morcelée avec ces anecdotes qui s'enchaînent sans autre lien que le tango.
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Le Postello

Dessins et couleurs aboutis. Histoire tirée d’un fait réel. Celle d’un homme qui consacrera sa vie à prouver, que le tableau non signé qu’il a acheté, est bien un Degas. Nous assisterons aux différentes expertises modernes. Ah si Degas pouvait voir cela ! Le scénario est un peu complexe, mais intéressant. Un bon cru, à l’image des Fondus du vin, du même auteur.



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Les déracinés (BD)

J'ai beaucoup aimé cette BD qui est tiré d'un roman de Catherine Bardon à propos d'une famille juive qui fuit l’Autriche qui a viré totalement nazie suite à l'Anschluss du 13 mars 1938 avec les troupes allemandes accueillies par des autrichiens en liesse prêts à en découdre avec les juifs, jaloux de leurs succès économiques.



Certes, on retrouvera les repères habituelles pourvu que l'on soit intéressé par la Seconde Guerre Mondiale et la montée du nazisme, le parti d'Hitler. Le processus d'aryanisation va conduire à la persécution des juifs auxquels on va confisquer leurs travail, puis leurs biens et enfin leurs vies.



Pour autant, cette histoire va prendre une tournure particulière quand il s'agira de fuite vers la république dominicaine, une petite dictature des Caraïbes car tout les autres états démocratiques ferment leurs frontières et n'accordent pas leur visa à ces gens persécutés par le régime nazi. C'est un vrai éclairage sur ce qui s'est réellement passé durant cette période qui donne toute la lumière sur des faits peu avouables. On peut être complice par passivité de l'inacceptable.



La conférence d'Evian en juillet 1938 en est la preuve car malgré 32 pays présents, peu ont accordé des visas supplémentaires. Les USA du président Roosevelt n'ont accordé que 27000 visas pour les citoyens du Reich faute d'un accord avec le Congrès, c'est dire. Seul le Mexique aurait protesté contre l'Anschluss. Même Londres refuse de voir aborder la question palestinienne.



Cette conférence est un grave échec. Le seul pays qui accepte publiquement d’accueillir les réfugiés juifs d’Europe est la République dominicaine à la condition que ceux-ci soient porteurs de fonds suffisants pour s’établir dans le pays à leur compte et à exercer le commerce, une profession, ou créer des industries, contribuant de cette façon à l’enrichissement de la Nation. Ce dictateur négrophobe est loin d’être un philanthrope,il n’agit pas ainsi par bonté d’âme.



On va suivre Will et Almah, un beau couple dans leur périple qui vont les conduire jusqu'aux portes des Etats-Unis qu'ils n'arriveront pas à franchir, faute de papier suffisant. Ils vont alors débarquer dans un kibboutz à construire en plein milieu de la forêt de la République dominicaine suite à un accord entre une association d 'aide aux juifs la DORSA et le gouvernement du général Trujillo. Bref, des déracinés au milieu des mygales, des fièvres et les tempêtes tropicales et des haïtiens tenus en esclavage. Certes, c'était mieux que les camps de concentration mais bon. Ces familles juives trouvèrent par conséquent refuge dans la petite ville de Sosúa située dans la partie nord du pays, une région presque inhabitée. Un terrain y avait été aménagé en bananeraie puis abandonné par la United Fruit Company.



L’accueil du peuple dominicain fut assez chaleureux. Il est vrai que les colons n’étaient plus les bienvenus nulle part, mais il n'y avait pas d’antisémitisme dans cette île des Caraïbes. Les réfugiés qui parlaient l’allemand ou l’hébreu ont fait des efforts pour apprendre à parler l'espagnol et ainsi communiquer avec la population. Des liens se créèrent peu à peu entre les deux communautés . Cette œuvre retrace toute cette histoire particulière assez méconnue.

Ils construisirent une sorte de ferme collective où ils travaillèrent comme ouvriers dans une sorte d'autarcie imposé au départ par la DORSA. Malheureusement, les terres n’étaient pas fertiles et se révélèrent impropres à l’agriculture. Ils se concentrèrent alors sur l'élevage des vaches afin de produire du beurre et du fromage. Les fermes regroupées en coopérative virent leurs affaires prospérer. Ils organisent une véritable vie culturelle et religieuse. Une synagogue est même construite. Aujourd'hui, cette ville est une destination touristique fort prisée.



Les Juifs de Sosúa ont échappé aux tragédies de la Shoah, et se sont reconstruit une nouvelle existence. Leur histoire est celle d’une rencontre aboutie entre deux peuples de cultures différentes. A noter que ce récit va s'étaler sur une période de 26 ans (1935-1961).



J'avoue avoir appris des choses très intéressantes sur l'histoire de la République dominicaine durant cette période.Cela change des récits habituels sur le même sujet. On voit que l'auteure a accompli un travail de recherche assez minutieux. Chose rare, les faits historiques n'alourdissent pas ce récit qui se lit très bien jusqu'au final que j'ai un peu moins aimé. C'est une BD dans le genre romance historique vraiment riche qu'il convient de découvrir.
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Le Postello

Stephane aime l'art a tel point que de brocanteur il va faire des études à l'école du Louvre. Il vendra des tableau de maitre et deviendra un expert de l'art. Un jour en chinant il tombe sur un tableau non signé, il en est certain c'est de la main de Edgar Degas.



Cette bande dessinée va nous faire entrer dans le monde obscur de l'expertise scientifique de l'art. Comment prouver qu'une toile et de tel ou tel artiste? Analyse de pigment, scanner, infra rouge, graphologie... tout y passe. Stephane va mener un parcours du combattant pour faire reconnaitre sa toile comme étant un Degas. Il va se heurter à des experts qui font la pluie et le beau temps dans ce domaine, mais qui ne sont pas toujours les plus sérieux. Ainsi certaines toiles en circulation sont fausses d'autre sont vrais et personne ne le sait...

L'intérêt réside principalement dans la découverte de ce monde fermé. Les termes et les explications données restent simples pour que le lecteur puisse bien comprendre.

L'histoire en elle même, de Stéphane l'amoureux de l'art et de sa femme qui n'en peut plus de le voir s'occuper plus de la toile, n'est par contre pas des plus palpitante.

Le dessin quant à lui est sobre. pas exceptionnel mais pas mal non plus.
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Les sirènes de Bagdad

Kafr Karam est un village paisible qui échappe jusqu'à présent aux malheurs suite à l'intervention américaine en Irak. Ces derniers ont envahi le pays sous prétexte qu'il y aurait des armes de destruction massive. Il y a bien quelques tensions au sein du bled mais des voies prudentes et sages font taire les rageux.

Suite à un malheureux accident, la violence va s'inviter. Un meurtre de sang froid par des soldats étrangers, une fête qui tourne en boucherie et le déshonneur pour un fils qui hait la violence. Des murmures vont le métamorphoser en un potentiel kamikaze…



Les sirènes de Bagdad décrypte pas à pas comment sont repérées les futures bombes humaines, des gens affaiblis par un parcours de vie particulièrement rude, jusqu'au moment de passer à l'acte.

Les illustrations reconstituent la réalité des lieux, c'est édifiant ! Les couleurs sont adaptées à l'ambiance des différents événements tragiques de ce récit.

Cette adaptation du roman de Yasmina Khadra ne laisse pas indifférent !

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Les déracinés (BD)

Issu du roman du même nom, la version roman graphique m'a permis une première approche de cette saga familiale. s'appuyant sur des faits réels. Nous suivons un jeune couple, Almah et Willem, juifs non pratiquants qui fuient l'Autriche au moment de l''Anschluss.

De nombreux pays fermant leurs portes aux migrants juifs, ils n'ont d'autre choix que de s'exiler vers la République Dominicaine, pays totalement inconnu mais qui leur promet le paradis!

Avec un groupe de migrants juifs, ils construisent un kibboutz, developpent avec plus ou moins de succès l'agriculture. Avant même la création d'Israël, ils expérimentent ce mode de vie en communauté et les questions qu'il suscite, comme une première expérimentation des idéologies de l'époque.

Les personnages sont touchants, le récit dynamique et bien construit. Les graphismes sont lumineux et attrayants.

Cela me donne très envie de prolonger la découverte de ce récit par la lecture du roman, qui montrera tres vraisemblablement d'autant plus de détails, d'analyse des personnages et de cette aventure que j'ignorais totalement jusqu'alors.
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Les déracinés (BD)

En 1935 dans le quartier chic d'Hietzing à Vienne, un jeune couple de confession juive célèbre son mariage dans les jardins de la superbe demeure familiale. Quelques années plus tard, Frederick, le premier fils d'Almah & Wilhelm voit le jour alors que la capitale assiste à la montée de l'antisémitisme. Almah est rapidement interdite d'exercer son métier de dentiste et la rédaction du journal de Will est rachetée par le parti nazi, ce dernier se retrouve ainsi mit à la porte comme un malpropre. ⠀



Les restrictions et persécutions antisémites vont forcer la famille Kahn à s'exiler dans un camp de réfugiés à la frontière Suisse, puis se voir offrir un visa pour reconstruire leur vie en République Dominicaine. Un voyage qu'ils accepteront pour un nouveau départ au coeur de la forêt tropicale.⠀





Catherine Bardon se base sur des faits réels d'une grande richesse et nous permet de découvrir une histoire familiale touchante et qui force au respect. ⠀

L'auteure a su mettre en lumière un contexte historique particulièrement tourmenté et méconnu du grand public. Personnellement, je n'avais pas connaissance de ce dictateur dominicain qui avait offert l'asile à une communauté juive dans les années 40. ⠀



Je me suis attachée de suite à ces personnages qui ont connu les pires atrocités à cette époque. On est ému par leur courage et leur amour, on s'indigne de leur sort et on découvre avec eux les magnifiques paysages et les plages multicolores de la ville de Sosúa. ⠀



Les planches de cette bande dessinée sont superbement réalisées par Winoc & Sébastien Bouët et je pourrais la relire des milliers de fois pour le plaisir des yeux.



Le premier tome de cette saga m'attend dans ma PAL et après cette belle lecture, je suis certaine de le commencer prochainement pour redécouvrir en détail cette histoire.
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Le Postello

Qu'est ce que l'authenticité en matière d'art? Comment se révèle t-elle des dizaines d'années après la disparition de l'artiste? Avec le Postello nous entrons dans le monde complexe des amateurs, collectionneurs et vendeurs d'œuvres d'art.

Grâce au personnage central Stephane K., nous suivons l'histoire d'une oeuvre préparatoire d'une célèbre toile de Degas. Seul hic, si la toile présente beaucoup de points chers à Degas, elle semble postérieure au chef-d'œuvre du grand maître. Prouver l'authenticité de la toile deviendra vite une obsession pour Stéphane.

Un album très plaisant, un dessin doux et chaleureux grâce aux tons de pastel, et un dossier en toute fin très instructif.
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De mémoire

Le personnage principal souffre d'hypermnésie.

Il retient tout.

Le déroulé de l'histoire est assez brouillon:

Une première partie nous dépeint un homme solitaire et qui est incapable de garder un job.

La seconde partie, mélange son enfance, la perte de ses parents et le lien entre les personnes qui veulent le "capturer" et lui....



J'ai été attirée par la 4ème de couverture. Le thème étant peu traité en BD, je voulais voir où allaient nous emmener les auteurs, tant graphiquement qu'avec l'histoire.



Ravie par le graphisme qui colle aux personnages: flous mais détaillés.

Mais l'histoire, je suis plus mitigée :D

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Les déracinés (BD)

Catherine Bardon signe là son premier roman, adapté en bd.

Amoureuse de la République Dominicaine, elle parle ici d’une famille juive viennoise qui doit émigrer là-bas suite à la montée du nazisme et au début des persécutions.

L’histoire familiale est passionnante, l’intrigue rondement menée, et l’aspect historique très bien documenté, les dessins sont très agréables et servent bien le propos. Bref, j’ai passé un très bon moment de lecture !

Une belle saga familiale, un très beau voyage !
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Les déracinés (BD)

J'avais adoré le livre éponyme Les déracinés de Catherine Bardon ainsi que ses suites et quand j'ai su qu'il existait la version BD du 1 er tome, j'ai foncé. 



Et franchement c'est une belle réussite !



Cette BD commence en 1939 en Autriche où Almah et Wilhelm, juifs, sont amoureux mais confrontés à la nécessité de quitter leur pays pour rejoindre la République Dominicaine où tout est à construite et reconstruire.



A force de travail et de persévérance, nos héros vont se créer une famille, un avenir loin de la guerre et ses atrocités. 



Cette histoire est basée sur des faits réels et cela se ressent.



Le parcours d Almah et Wilhelm est empreint d amour, de douceur, de témérité. 



Le texte de Catherine est parfaitement respecté, pas de dénaturation. 



Les traits de Winoc sont magnifiques de sincérité, de respect,de grâce qui accompagnent parfaitement les propos.



Une très belle découverte



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