Le sage veut un ami "afin d'avoir quelqu'un pour qui mourir, d'avoir qui suivre en exil, de qui sauver les jours, s'il le faut, aux dépens des [siens]." L'ami est comme l'occasion d'un exercice de la vertu : il ne m'apporte rien lui-même, je n'attends rien de lui, mais je suis tout entier dévoué à lui, au prix du sacrifice de moi-même, car c'est dans ce sacrifice que je trouve mon accomplissement d'homme.