J'espère que t'aime les pipes. Ok on laisse tombé le thé! Mesdames, oui, vous pouvez crier au scandale, mon attitude est tout a fait indigne d'un gentleman ! mais je reste un mec... et romantique ou pas, il y a des mots magiques auxquels les hommes ne peuvent pas résister. Surtout des hommes abstinents depuis plus de deux mois !
J'ai toujours aimé les formes des femmes, les silhouettes prononcées, les tailles généreuses, mais aucunes de ces beautés ne m'a fait autant d'effet que ce corps ci: brut, dur, puissant. Le corps d'un homme. Jamais je n'ai eu autant envie de quelqu'un;
« Il dit qu’il n’a pas les épaules pour porter ma douleur, mais c’est moi qui n’ai pas le courage de porter la sienne et c’est pour cette raison que je recule. J’ai trop peur de ne pas être à la hauteur de sa détresse. Je peine suffisamment à surmonter la mienne. »
J’ai oublié l’ensemble des sentiments négatifs à son égard, il ne reste que ce musicien à l’âme extra large qui me donne une leçon d’émotions, une leçon de musique. Il n’a jamais été aussi beau et fascinant que maintenant.
- C'est là où tu te trompes. Jared est plus que quelqu'un avec qui j'ai vécu pendant des années. S'il représente mon univers tout entier, ce n'est pas uniquement parce que je n'ai pas de famille, c'est parce qu'il est spécial à mes yeux. Quand il est là, je suis complet. Il comble chaque espace vide de mon coeur, comme s'il savait exactement où chaque chose avait sa place. Il n'y a que dans ses bras que je me sens chez moi.
A cet instant, sa beauté me frappe, elle me tord les boyaux, m'écorche les veines ; je ne savais même pas qu'il existait quelque chose d'aussi magnifique dans ce monde où tout est voilé, dangereux et abîmé.
Il est temps que je me présente : Milan Andersen. Ma mère m’a appelé ainsi en l’honneur de la ville où elle a passé ses années d’étudiante (j’ai volontairement omis certains passages dérangeants de son récit, mais apparemment, elle s’y est beaucoup BEAUCOUP amusée). Heureusement qu’elle n’a pas profité de sa liberté sexuelle à l’université de Dunkerque.
Bref, j’ai dépassé le cap des vingt ans depuis six ans, je suis célibataire, et père de deux garçons de six et quatre ans. Vous pouvez faire le compte sur vos doigts, je les ai eus jeune. Disons que j’aurais fait n’importe quoi pour leur mère, qui a quatre ans de plus que moi, et qui m’a ensuite jeté comme une vieille chaussette pour se maquer avec un macho de première, même pas beau.
Pardon pardon, ça fait mec aigri.
Je reprends avec le sourire : mon ex et moi nous sommes séparés d’un commun accord (qui venait surtout d’elle), parce que nous n’avions plus les mêmes sentiments qu’avant (elle, surtout), et que nous avons décidé qu’il serait plus sain pour les enfants de refaire chacun notre vie de notre côté. Et même pas un mois plus tard, Floriane emménageait chez un type à l’accent marseillais pas possible, alors que quoi, merde, on habite à Bordeaux !
Même si je suis terrorisé à l'idée d'être trahi, je suis bien plus terrorisé encore à l'idée de rater une occasion d'être aimé.
Il n’y a rien de pire que ceux qui passent leur vie à regretter ou à être nostalgiques. C’est maintenant qu’il faut profiter de ton existence, pas demain, encore moins hier ; il faut bouffer le bonheur, pas le grignoter comme un putain de gourmet !
Le plus grand problème de ce monde, c’est le silence.
Ce silence qui consent l’intolérance, la haine, les disparités entre les peuples, la lente agonie de la planète, et le pouvoir sans limite des leaders et des banques.
Ce silence tantôt lâche, tantôt désespéré, qui laisse croire que le monde tel qu’il est vous convient.
Si vous avez peur de crier à l’injustice, murmurez-la.
Chuchotez, encore et encore ; ne vous arrêtez que les lorsque les murmures auront formé suffisamment de bruit pour qu’on perçoive votre désaccord.
Vos murmures seront le salut de nos générations futures.