Cette série de quatorze nouvelles mettant en scène le juge Froget a été écrite à bord de l'Ostrogoth, à Stavoren (Pays-Bas), durant l'hiver 1929-1930.
Les treize premières nouvelles de ce recueil ont été prépubliées dans l'hebdomadaire « Détective » du 13 mars au 19 juin 1930 sous le pseudonyme de
Georges Sim. La dernière nouvelle, « La Nuit du pont Marie », n'avait pas été retenue, à l'origine, par l'auteur. Publiée séparément dans le quotidien « L'Intransigeant » du 10 juin 1933, elle n'a retrouvé sa place dans cette série qu'en 1967.
Voici un bref aperçu des quatorze intrigues policières qui vous attendent dans ce recueil :
- Ecrite à la première personne, la nouvelle « Ziliouk » raconte la tactique très personnelle dont va user le juge Froget pour confondre un aventurier soupçonné d'espionnage et d'homicide.
- Dans « Monsieur Rodrigues », tout se déroule au sixième étage d'un immeuble où on fume de l'opium et où parfois l'on meurt. Dans cette énigme, le juge va prouver qu'il ne s'agit pas toujours de mort naturelle.
- Il arrive aussi qu'une personne soit confondue parce qu'elle a reconnu un borgne, ce sera le cas de « Madame Smitt ».
- Dans les « Flamands », le juge va se retrouver confronté à l'inconscience, l'obscurantisme, l'amoralité ... Et à trente-trois coups de marteau.
- Avec « Nouchi », cette jeune et jolie hongroise, le juge fera la part des choses entre une escroquerie à l'assurance et une escroquerie à l'amitié…. C'est tout un programme !
- Concernant l'affaire « Arnold Schuttringer, le juge devra résoudre un crime au vitriol par substitution, mais le criminel sera déclaré irresponsable.
- le juge démontre pour quelle raison « Waldemar Strvzeski » a attaqué une crèmerie avec un révolver non chargé.
- Pour « Philippe », le juge apporte la preuve qu'une bouteille homéopathique était bien remplie d'eau et non de poison. Il ne s'agit donc ni d'un suicide, ni d'un accident.
- En ce qui concerne « Nicolas », le juge retient l'accusation de coups et blessures, mais pas celle de tentative d'assassinat, qui n'était qu'une machination.
- Dans « Les Timmermans », est-ce bien le clown à vélo qui a assassiné le jongleur ?
- le juge établit que « le Pacha » Enesco, pourtant violent avec les femmes, n'a pas fait disparaître la prostituée que tout le monde recherche.
- Dans « Otto Müller », le juge remarque un petit fil noir qui dépasse de la cravate de l'accusé. C'est là qu'il a cousu la preuve de son crime.
- Pour « Bus », contrairement à tous, le juge n'a pas confondu le noir coupable et le noir innocent.
- Déguiser son suicide en crime pour faire condamner, soit sa femme, soit son amant, est un piège dans lequel ne tombe pas le juge, grâce à un clochard dans « La Nuit du Pont-Marie ».
Bonne lecture !