AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782809850048
350 pages
L'Archipel (02/05/2024)
4.24/5   35 notes
Résumé :
Et si en finir avec la vie n'était pas mourir mais changer d'époque ?
C'est ce que découvre Édith quand elle décide de mettre fin à ses jours mais qu'elle se réveille dans un lit d'hôpital en... 1905, plus de 150 ans avant sa naissance. À peine remise de son passage à l'acte, elle est embauchée par un grand industriel pour ses connaissances scientifiques - plus d'un siècle d'avance, ça aide.
Alors qu'elle est choyée comme un être précieux, les discour... >Voir plus
Que lire après Tuer le tempsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 35 notes
5
8 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
"Et si en finir avec la vie n'était pas mourir mais changer d'époque ?

Et l'improbable s'est produit! Sans doute un alignement favorable des planètes à l'instant précis où j'ai ouvert ce roman est il responsable de cette rencontre coup de coeur entre la lectrice cartésienne que je suis et Edith . Va savoir...
En tout cas sachez que j'ai suivi avec plaisir Edith dans ses pérégrinations dans le passé , j'ai apprécié Lucien alias l'Oncle me suis méfiée de beaucoup d'autres, ai circulé dans le quartier de la Bastille en ces années 1880/1900 et ai craint le pire.

Paul Joubert signe ici sauf erreur de ma part un premier roman réussi. J'ai apprécié le rythme de la narration, sa construction qui permet au lecteur le moins averti de ne pas perdre le fil du temps, suivez mon regard! L'écriture est plaisante, le décor crédible historiquement parlant . Bref vous l'aurez compris j'ai beaucoup aimé ma lecture.

Un grand merci aux éditions L'Archipel pour ce partage via netgalley
#Tuerletemps #NetGalleyFrance !
Commenter  J’apprécie          240
Âgée de trente ans, Edith est en dépression. le 13 février 2080, elle se suicide. Sa tentative échoue et elle atterrit plusieurs siècles en arrière. le contexte est angoissant, aussi, elle décide de se donner la mort, à nouveau. Une fois encore, elle se réveille, dans un lit d'hôpital, dans une époque antérieure à celle de sa naissance. Elle comprend, avec stupeur, qu'à chaque tentative de suicide, elle ne meurt pas : elle est transposée à une autre date. Elle finit par accepter de ne rien comprendre. « J'ai accepté que cette époque passée soit peut-être ma vie future. » (p. 36)

Étonnamment, en 1905, certaines personnes semblent savoir qui est Edith. Cependant, très vite, elle devient méfiante. Ceux qui la dorlotent, semblent attendre quelque chose de sa part. D'autres personnes tiennent des discours sibyllins. Elle est déterminée à comprendre ces attitudes et redouble de prudence. Devenue une « voyageuse du temps », elle enquête sur ses vies passées. Mais à qui peut-elle accorder sa confiance ? Qui est-elle elle-même ? Son histoire à travers le temps semble avoir un impact considérable sur son existence actuelle du début du XXe siècle. Sa quête devient obsessionnelle. En raison des évènements auxquels elle assiste, cela se comprend aisément.

Paul Joubert indique que « La mort est une obsession dans (sa) vie et dans (son) travail d'écriture ». Dans Tuer le temps, il propose une vision de la vie après la mort. Celle-ci est très originale. Elle est bien ficelée, aussi, j'y ai adhéré, le temps de ma lecture. J'ai accompagné Edith, dans son enquête, je me suis interrogée à son sujet et à celui des personnes gravitant autour d'elle. Quel est ce secret si important, dont elle n'a pas connaissance ? J'étais impatiente de connaître la réponse et j'avoue que j'attendais un peu plus de sensationnalisme. Alors que l'idée de départ m'a beaucoup surprise, la suite ne m'a pas bluffée comme je l'escomptais. Peut-être me suis-je habituée à l'incroyable ? Aussi, j'ai bien aimé ce roman, car j'étais intriguée par l'enquête, mais je perçois qu'il ne me marquera pas.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          170
"Tuer le temps" de Paul Joubert est un roman captivant qui explore de manière originale le thème de la mort et de la renaissance. L'histoire d'Édith, qui se retrouve propulsée dans une époque lointaine après avoir tenté de mettre fin à ses jours, t'amène à réfléchir sur ta perception de la vie et de la mort.

J'ai trouvé que le personnage d'Édith était particulièrement bien développé et complexe. Sa décision de se suicider révèle une profonde souffrance intérieure, mais sa capacité à s'adapter à sa nouvelle réalité et à trouver sa place dans cette époque inconnue démontre sa force de caractère. Son intelligence et ses connaissances scientifiques lui apportent une reconnaissance inattendue dans ce monde du passé, mais suscitent également des interrogations et des suspicions parmi ceux qui l'entourent.

L'auteur te plonge dans une atmosphère mystérieuse et intrigante, où le temps et l'espace semblent se mêler de manière troublante. Les interactions d'Édith avec les personnages de son époque d'accueil soulèvent des questionnements profonds sur la nature de l'existence et l'importance de chaque moment de notre vie.

Le récit invite à réfléchir sur le sens de la vie, sur la manière dont nous appréhendons la notion de la mort et sur la possibilité de vivre d'autres réalités au-delà de notre propre existence. Il soulève également des questions éthiques sur les conséquences de nos actes et sur la responsabilité que nous avons envers nous-mêmes et envers les autres.

Un roman qui m'a interpellé , me confrontant à mes propres croyances et à ma propre perception de la vie et de la mort. Avec son intrigue captivante et ses personnages complexes, ce livre offre une réflexion profonde et stimulante sur l'essence même de l'existence humaine.
Commenter  J’apprécie          60
Le 13 février 2080 à 14 h 58, Edith se suicide avec une arme à feu. À 15 h 05, elle ouvre les yeux péniblement, et se retrouve nue dans un Paris qu'elle ne reconnaît pas, puis, pour une raison que je vous laisserais découvrir, cela lui arrive à nouveau peu de temps après. Et si quelques bâtiments lui évoquent quelque chose, mais semblent différents, c'est qu'Edith est désormais en 1905.

Alors qu'elle pensait en finir avec la vie, la voilà propulsée 150 ans avant sa naissance et accueillie en grande pompe par un industriel qui va aussitôt lui proposer un très bon poste pour l'aider à développer son empire. Une personne qui vient « du futur » avec de nombreuses connaissances, Alfred de Crancy ne va pas la laisser passer.

Et si ce début d'histoire vous paraît un peu fou, vous n'êtes pas au bout de vos surprises avec ce premier roman de l'auteur. Je trouve qu'il est difficile d'en dire plus sur ce livre sans trop en dévoiler et gâcher la fin, mais sachez qu'Edith va vivre des aventures palpitantes, que tout le monde ne va pas apprécier ses compétences, et qu'elle va rapidement comprendre le système pour tenter de le maîtriser et ne pas se laisser faire.

Et si en finir avec la vie n'était pas mourir, mais changer d'époque ? Voilà la question posée en quatrième de couverture et le postulat de départ de cette histoire folle. Bien entendu, s'il y a vraiment besoin de le préciser, ce n'est pas ici un roman incitant ni banalisant le suicide comme le dit l'auteur au début.

C'est au contraire un livre prenant, captivant, très bien ficelé du début à la fin avec de nombreux rebondissements et qui ne m'a pas perdu à aucun moment malgré les changements d'époques. Pour ceux qui le connaissent sur son compte Instagram Grosso Modo, vous retrouverez dans ce livre toute la fantaisie et l'imagination de Paul Joubert.
Commenter  J’apprécie          30
Avant tout merci à Stéphane Leblanc de 20minutes.fr de m'avoir proposé de lire ce livre et d'en faire une chronique.
A la suite de son suicide, Edith découvre sans le vouloir, qu'après ce refus de la vie, on fait un saut dans le passé. Elle cherche donc alors à améliorer ce passé grâce à ses connaissances du futur, mais tout le monde ne sera pas de cet avis et s'en suivra une enquête à suspens, palpitante.
J'ai lu ce livre avec curiosité. La science-fiction, et la Fantasy ne sont pas mes lectures de prédilection, mais les voyages dans le passé de ce livre m'ont au contraire passionnée.
Une écriture fluide, poétique dans les descriptions. Une enquête avec un suspens très bien tenu. Un livre décalé idéal pour tuer le temps.
Si je pouvais vous convaincre à lire ce livre, je dirais il faut le lire parce que lorsque survient la mort, il n'y a pas d'explication sur le "après". Paul Joubert décide donc avec ce roman de nous proposer une réponse au "après", mais seulement pour ceux qui ont décidé de quitter la vie. le propos est original et ouvre sur de multiples interrogations.
La transmission des connaissances à travers les âges semble être le thème fondamental pour l'auteur. Sur ce thème viendra se greffer l'hypothèse d'un saut dans le passé après la mort. La métaphore de la mort et du temps fort bien présentée dans le titre "Tuer le temps". Autre raison de le lire parce que l'auteur ne s'arrête pas à la mort. Il pose clairement en contrepoids, à côté de sa métaphore, le thème de la pérennité de la connaissance et de la nécessité de sa transmission.
Mais puisque cette transmission n'est pas évidente, et qu'elle se heurte à de nombreux problèmes, et même de nombreuses personnes contraires, cela crée l'atmosphère parfaire pour une enquête, avec un suspens dans le temps. Donc un roman avec plusieurs niveaux de lecture, ce qui le rend d'autant plus passionnant. Une balade temporelle avec un vrai fond, pour un premier roman c'est à souligner.
Commenter  J’apprécie          70


autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus

Lecteurs (107) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3704 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..