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EAN : 9782383020547
300 pages
Le muscadier (04/04/2024)
4.36/5   201 notes
Résumé :
Je m’appelle Vadim et j’ai cinq ans. Mon petit frère s’appelle Nathan. Maman dit toujours que, de nous deux, c’est moi le plus sage.

Mon grand frère s’appelle Volodya. Maman n’aime pas trop quand je parle de lui. D’après elle, il n’existe pas.

Volodya, lui, me répète que ce n’est pas grave si les autres ne le voient pas. Et même, que c’est mieux comme ça.
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Amelie Antoine, m'a une nouvelle fois conquise avec son dernier roman. Elle excelle dans ce domaine, elle mérite d'être reconnue à sa juste valeur, et jouer dans la cours des grands, devenir la reine des romans psychologiques d'une extrême noirceur, Elle a une énième fois mis la barre très haute, comment pourra t'-elle se surpasser dans l'écriture de son futur roman . Elle a réussi à se surpasser et m'envoûter dés le début dans son histoire.Sylvain et Marianne ont tout pour être heureux, il souhaite agrandir leur famille et devenir parent, mais dame nature en a décide autrement. Il vont avoir recours à l'adoption, Ils vont se rendre en Ukraine , principalement à PRYUVT, où un petit garçon de 18 mois et en attente de parents, La première question qui se pose, comment un petit bonhomme de cet âge est toujours en orphelinat ?. Vadim va combler la vie de Sylvain et Marianne, Un grand miracle se produit, Sylviane est enceinte et donne naissance à Nathan, Une famille comblée au delà de leur attente. du jour au lendemain, un cauchemar, va toucher et perturber, cette famille. Vadim,a la certitude de voir Voldoya, personnage imaginaire , comme étant son grand frère, Ce personnage devient source de conflit, Vadim se referme sur lui même, il se demande pourquoi personne le croit. Ce personnage imaginaire va changer le comportement de Vadim , il ressent les sensations et les envies de Voldoya. Nathan ne comprend plus son frère, ses parents se savent comment gérer cela, ils sont à bout. Arriveront- ils à se sortir de cet enfer La psychologie des personnages est finement analysée, décortiquée, elle dégage de l'empathie pour cette famille, mais une peur inévitable pour Vadim et Voldoya .j'ai beaucoup aimé la façon de mener cette histoire, nous savons dés le début qu'un drame va se produire, elle remonte dans le passé de l'adoption à aujourd'hui, jour de la tragédie. Un roman psychologique, qui nous met dans le questionnement. Je retrouve la plume percutante, subtile de l'auteure. Elle joue avec les mots, elle sait les placer là où il faut quand il le faut, accentuant la tension créer à travers cette lecture. Rien n'est laissé au hasard tout à son importance . Une lecture addictive, une fois commencée, il est impossible de lâcher ce livre, on le lit d'une traite tant que le suspens est insoutenable. Une fin explosive totalement inattendue Amelie Antoine signe un nouveau roman psychologique, sans fausses notes. Une véritable pépite, un coup de coeur. Un roman à lire de toute urgence.
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Ce nouveau thriller psychologique délicieusement sombre d'Amélie Antoine invite à suivre les déboires de Marianne et Sylvain, un couple qui avait pourtant tout pour être heureux. Ils ont certes eu du mal à avoir leur premier enfant, mais ont finalement eu la chance de pouvoir adopter un adorable petit garçon de dix-huit mois, nommé Vadim. Puis, quelques mois après l'adoption, comble du bonheur, Marianne tombe miraculeusement enceinte d'un deuxième gamin, qu'ils appelleront Nathan. le gros problème est que quelques années plus tard, un troisième frère fait subitement son apparition. Sorti de l'imagination de Vadim, ce grand-frère est initialement accueilli avec le sourire, mais lorsque cet ami imaginaire commence à prendre de plus en plus de place, pour carrément devenir envahissant, voire effrayant, le quotidien du couple se transforme progressivement en véritable enfer…

___« Et si l'ami imaginaire de votre enfant devenait votre pire ennemi ? »

Dès le prologue de l'histoire, Amélie Antoine ne laisse planer aucun doute quant à l'issu de l'histoire : un terrible drame s'est produit… reste au lecteur à découvrir lequel. S'en suit un compte à rebours diablement bien maîtrisé et particulièrement haletant, qui démarre près d'un an avant la tragédie. Une construction implacable qui alterne les points de vue de la mère et du père, entre-coupés de témoignages issus de proches des enfants, allant des grands-parents aux enseignants, en passant par la baby-sitter. Un retour en arrière qui permet de dresser le « portrait » de cette chose, certes invisible, mais de plus en plus présente, qui jette une ombre grandissante sur le bonheur de cette famille, au point de se transformer en véritable obsession !

Cette atmosphère de plus en plus pesante qui s'installe au fil des pages est accompagnée d'une analyse particulièrement pertinente de la psychologie des personnages, qui fait habilement écho aux questionnements du lecteur. Il y a d'une part cette maman poule, surprotectrice et très émotionnelle, qui commence à voir des fantômes partout. Puis, d'autre part, il y a ce papa écrivain, à l'imaginaire plus débridé, qui ne voit pas forcément l'apparition de cet ami imaginaire comme une véritable menace et qui a une approche un peu plus cartésienne des événements. Deux visions complémentaires qui vont aider le lecteur à se faire sa propre opinion… Et, là, j'avoue que malgré ma confiance quasi aveugle envers cette autrice, j'ai eu très peur de la direction qu'allait prendre ce récit, balançant d'une part entre une piste fantastique (genre que je n'affectionne pas du tout) ou la piste archi-usée des troubles comportementaux issus de traumatismes de l'enfance. Force est cependant de constater que, alors que je m'attendais à être déçu par la conclusion, peu importe la direction prise, Amélie Antoine est parvenue à ouvrir une ultime porte et à m'emmener juste là où il fallait, m'abandonnant avec une fin qui me fait encore froid dans le dos et ponctuant le tout d'une citation de Stephen King absolument magistrale, en guise de cerise sur le gâteau.

Amélie Antoine démontre donc une nouvelle fois son incroyable capacité à nous happer avec des intrigues d'un réalisme effrayant, tout en dressant le portrait de gens ordinaires, auxquels le lecteur n'a aucun mal à s'identifier. Puis, elle y ajoute ce petit grain de sable qui bouleverse subitement ce quotidien en apparence si paisible, pour l'envelopper d'un voile de noirceur. Notons également qu'à travers le métier du père, l'autrice prend même le temps de pointer du doigt le monde impitoyable de l'édition, intégrant ainsi un message qui semble venir du coeur.

Au final, « Un enfant sans histoire(s) » s'avère être un thriller psychologique impossible à lâcher, qui installe encore un peu plus solidement Amélie Antoine parmi mes autrices préférées !

Coup de coeur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Bonjour,
Voici « Un enfant sans histoire(s) » de Amélie Antoine. Gros coup de coeur pour ce thriller où le tragique le dispute à l'oppressant. Nous découvrons une baby-sitter en charge de deux petits enfants qu'elle va laisser sans surveillance alors qu'elle est en ligne avec son petit ami. Un drame survient. C'est en remontant le cours du temps et à travers les yeux de différents protagonistes que par petites touches on s'achemine vers une issue terrible. Les personnages sont parfaitement travaillés, leur psychologie finement disséquée. Nous ressentons leurs émotions, interrogations, angoisses. L'atmosphère se révèle inquiétante, troublante et le malaise va crescendo. L'auteure aborde avec finesse des sujets difficiles et douloureux et m'a à nouveau séduite après « Pourquoi tu pleures » avec ce roman poignant, bouleversant et glaçant. Sa plume brillante et addictive m'a véritablement transportée. Une belle réussite !
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Waouh, j'ai le souffle coupé ! Je pensais avoir déjà lu Amélie Antoine mais en fait j'ai tous ces livres dans ma PAL mais je n'avais jusqu'à hier encore jamais ouvert un de ses livres.
Un grand et vrai merci à Babelio et aux éditions le muscadier qui m'ont offert "Un enfant sans histoire(s)" et c'est un vrai coup de coeur dans tous les sens du terme.
La façon dont est construite ce livre est tout à fait addictive et ne laisse pas le lecteur insensible. Impossible de s'assoupir ou de poser le livre, non il doit être lu d'une traite et c'est ce que j'ai fait.

Sylvain et Marianne n'arrivent pas, malgré leur nombreuses tentatives, à avoir un enfant .Quelle joie lorsqu'ils sont appelés, un enfant les attend. Ils vont le chercher à l'autre bout de l'Europe.
Vadim est un petit bonhomme sans histoire apparente, le bonheur est au rendez-vous. Ils repartent avec cet enfant le coeur plein d'amour. Un an après, comme par miracle Nathan va arriver naturellement Vadim se retrouve alors être le grand frère !
Que du bonheur mais voilà, Vadim a également voldoya comme grand frère dit-il à ses parents adoptifs. Ce grand frère Voldoya prend une place de plus en plus importante, Vadim échange avec lui , joue avec lui se dispute avec lui.
Par respect pour les futurs lecteurs et ne pas les priver de plaisir je n'en dirai pas un mot de plus.
le livre commence par un drame, mais lequel ? on ne sait pas puis on alterne 11 mois plus tôt, 10 mois plus tôt, 9 mois plus tôt etc. avec le jour du drame. C'est excellemment bien fait, la tension est palpable à chaque page. On a envie que tout se passe bien mais on sent bien qu'il y a quelque chose et on redoute de tourner la page et puis il y a aussi notre incompréhension notre envie de comprendre et d'aider Vadim. Alors on lit de plus en plus vite pour avoir une explication pour savoir pour comprendre...
La fin a été pour moi complètement inattendue mais là aussi je ne vais pas dire pourquoi ni dans quel sens pour ne rien divulguer.
Pour avoir déjà travaillé avec des familles d'accueil, la question de connaître l'histoire de l'enfant que l'on accueille est un point très souvent évoqué et objet de grosses problématiques.
Bravo à Amélie Antoine et encore merci à Babelio et les éditions le muscadier.
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Je ne ferai pas de résumé car cela a été fait et bien fait avant moi sur cette page.
Ce roman est le 4ème que je lis d'Amélie Antoine qui est rentrée dans le club assez fermé de mes auteur(e)s de prédilection. Et une fois de plus, j'ai été happée par l'histoire, les personnages, l'atmosphère.
Elle met le doigt, cette fois, sur une peur diffuse liée à l'adoption, ce saut dans l'inconnu d'un enfant dont on ne connaît pas le passé, qui peut être lourd et traumatique et engendrer des névroses, des comportements violents ou erratiques. Et elle le fait avec beaucoup de talent.
Elle s'empare également du thème de l'ami imaginaire que s'inventent certains enfants, une intimité à laquelle les parents n'ont pas accès et le pousse à l'extrême dans ce roman.
Les chapitres alternent le drame du 4 mai, annoncé dès le début, où ceux qui ont côtoyé la famille prennent la parole à tour de rôle et la vie de cette famille en remontant 11 mois auparavant. L'auteure crée le suspense, déclenche la curiosité car nous ne découvrirons la nature du drame qu'à la toute fin du roman et elle installe une tension, une atmosphère angoissante au fur et à mesure qu'on se rapproche du 4 mai avec une présence de plus en plus envahissante de l'ami imaginaire, la nervosité des parents, les incidents inexpliqués qui se multiplient.
Amélie Antoine, tout en restant dans une veine noire, se renouvelle à chaque roman et sait nous tenir en haleine quel que soit le thème évoqué. du grand art!
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Les enfants sont des éponges à émotions et ils n'ont pas besoin de mots, ou d'explications, pour sentir une atmosphère, pour deviner une angoisse qui n'est pas la leur.
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𝑷𝒂𝒓𝒇𝒐𝒊𝒔, 𝒐𝒏 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒎𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒒𝒖’𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕, 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒊𝒓𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒊𝒕 𝒎𝒂𝒍𝒈𝒓𝒆́ 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒓𝒆.
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Quand on a une histoire comme la sienne, on a tout intérêt à l’ignorer.

Je vais vous dire: même aujourd’hui, même après ce qu’il vient d’arriver à des milliers de kilomètres, je ne vois toujours pas en quoi ces informations auraient eu la moindre utilité.

Il y a des choses qu’il vaut mieux éviter de trop remuer.

Et le passé de cet enfant en fait partie, croyez-moi.
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"Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi... Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent." Stephen King
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On ne conserve aucun souvenir de notre petite enfance, aucune image, aucun fragment de parole, mais est-ce a dire que ce passé n'a laissé aucune trace sur nous?
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