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3.91/5 (sur 289 notes)

Nationalité : Burkina Faso
Né(e) : 1979
Biographie :

Roukiata Ouedraogo est née en 1979 au Burkina-Faso. Elle grandit à Fada N’Gourma, puis dans les faubourgs de Ouagadougou. En 2000, elle décide de rejoindre son frère en France. Elle enchaîne les petits boulots pour financer ses études au Cours Florent. Depuis, Roukiata enchaîne spectacles et one-woman-shows. Elle intervient sur France Inter, dans l’émission "Par Jupiter !" où elle régale les auditeurs de ses chroniques humoristiques.

Du Miel sous les galettes est son premier roman

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La librairie Point Virgule vous propose cette semaine de faire le point sur les nouveautés sorties cet automne en matière de BD. Du polar au récit intimiste en passant par l'humour, il y en aura pour tous les goûts. - La saga des Bojeffries, Alan Moore & Steve Parkhouse, Komics initiative, 22€ - Mes mauvaises filles, Zelba, Futuropolis, 21€ - Saint-Elme, t1 La vache brûlée, Serge Lehman & Frederik Peeters, Delcourt, 16,95€ - Ouagadougou pressé, Roukiata Ouedraogo & Aude Massot, Sarbacane, 24€ - Quelqu'un à qui parler, Grégory Panaccione (roman de Cyril Massarotto), Le Lombard, 22,50€


Citations et extraits (96) Voir plus Ajouter une citation
Chaque fin de mois, une douzaine de femmes se réunissaient dans notre cour, sous le grand tamarinier. Maman organisait une tontine. Chacune des femmes mettaient deux mille cinq cents francs CFA au pot commun, qui etait ensuite attribué à l'une d'entre elles. Le mois suivant, c'était une autre qui en bénéficiait, et l'opération se répétait ainsi jusqu'à ce que chacune ait eu le droit à sa part. L'argent récolté permettait à certaines de développer des petites activités, comme la vente, l'élevage, la teinture, voir la restauration. La pratique de la tontine est trés courante en Afrique. Elle fait partie de ces mille et une manières simples et pratiques qu'ont les populations démunies de compenser, comme elles peuvent, les grands déséquilibres de l'économie mondiale.
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J'étais bien contente qu'on demande au linguiste de préciser la diffèrence entre " transculturalité" et " interculturalité". Mais finalement le sens caché par ces mots complexes n'est pas si compliqué. Ces gens s'expriment en "gros gros français"*, comme on dit chez moi, et c'est peut-être seulement ca qui fait la différence entre un intellectuel et un être humain normal .
*expression du Burkina Faso
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Dans ce camp, il y avait partout les mêmes souffrances. Chaque histoire était différente, mais toutes racontaient la même chose… l’horreur que l’homme est capable d’infliger à son prochain.
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- (…) Ici nous ne formons qu’une seule communauté, celle des survivants, des fuyards, des mendiants ! Nous sommes tous là dans nos tentes, nos baraquements, immobiles, inutiles, incapables de nous nourrir nous-mêmes, obligés d’attendre qu’on nous apporte du riz ou de l’eau. Nous avons perdu notre liberté, notre indépendance et notre dignité. Nous avons perdu nos fils, nos pères, nos sœurs. Nous sommes meurtris. Et vous, vous voulez amener la violence ici ? Vous voulez encore de la douleur, des pleurs, des blessés ? Vous voulez encore des morts ! Vous n’apprenez rien ! Vous ne comprenez rien ?
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"Vous savez, reprend la secrétaire générale, le titre de marraine peut sembler parfois un peu anecdotique, mais il ne l'est pas. En tant qu'artiste, vous véhiculez une image qui nous touche. Vous êtes jeune et vous avez de nombreux fans qui le sont aussi. En tant qu'instruction, l''OIF peine parfois à intéresser une jeunesse qui peut nous percevoir comme "un machin", ainsi que le disait le général de Gaulle au sujet de l'ONU, vous voyez ? Une chose abstraite et lointaine dont on voit mal à quoi elle sert. Et puis, vous savez parfois être impertinente dans vos spectacles et cela aussi nous intéresse. N'oublions pas que la langue française est une des grandes langues des Lumières, la France incarne encore aujourd'hui partout dans le monde l'idée de révolution. Le français est une langue avec une aura un peu sulfureuse, qui, comment dire ...
- Qui secoue le cocotier ?
- Vous avez trouvé le mot que je cherchais. "
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En cas de dérapage, si l'enfant refuse de se plier à certaines règles ou, pis encore, en cas d'échec, la mère est immanquablement montrée du doigt. Aux yeux de tous, elle est l'unique fautive, la seule responsable de l'éducation ratée de l'enfant. Jamais le père ne sera mis en cause. Et lorsque la réussite de l'enfant est assurée, on félicité toujours le papa. Il est perçu comme celui qui a su donner les conseils adéquats à la mère qui, ensuite, a su les faire entendre à l'enfant. La sagesse de l'homme ruisselle sur l'ensemble de la famille, c'est comme une sorte de théorie familiale du ruissellement.
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- Ma mère dit que tu es Peul. Et nous, les Mossé, on ne peut pas fréquenter des Peuls. (…) Ma famille dit que c’est interdit par la tradition que des Peuls et des Mossé soient ensemble. Moi, je trouve ça stupide. Mais ma mère dit que si on se fréquente, il y aura des problèmes tôt ou tard.
- Mais c’est des conneries d’adultes, tout ça ! s’enflamma Lamine. Moi je t’aime. Il n’y a rien de mal à aimer une personne, non ?
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- Durant mon long périple, j’ai vu aussi des bandits de toutes les communautés, y compris la nôtre. J’ai vu les hommes et les femmes sous leur plus vilain jour. Peureux, mesquins, égoïstes, cruels. J’ai aussi vu l’inverse, la grandeur et la beauté, dans toutes les communautés, pas uniquement dans la nôtre. Et j’ai conclu ceci : il faut juger les hommes pour ce qu’ils font, pas sur ce qu’on croit qu’ils sont.
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Du fait de ses activités avec les équipes du camp, Lamine voyait des quantités de familles, de gens isolés, perdus, parfois en mauvais état parmi les nouveaux arrivants. Il ne se passait pas une journée sans qu’il vît une ou plusieurs personnes dont la situation lui oppressait la poitrine, lui faisait monter les sanglots au fond de la gorge ou le révoltait au point de lui donner envie de prendre les armes. (…) Les retrouvailles au clair de lune, ces moments uniques qu’il partageait avec Ella, occultaient la misère de la journée. (…) Là, dans la fraîcheur relative de la nuit, ils redevenaient des adolescents insouciants.
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- Madame Sankaké, poursuivit le greffier, je vous le jure sur les têtes de mes deux femmes et de mes treize enfants, votre mari n'a même plus regardé le procureur. Il l'a négligé comme il faut ! Il n'a plus dit un seul mot, il s'est juste levé et il a demandé aux deux gros policiers de le ramener dans sa cellule. Il fallait voir les gens dans la salle ! Personne n'osait applaudir. Mais sur la tête de mes deux femmes...
- Et de vos treize enfants, l'interrompit maman qui ne cachait plus sa joie.
- Combien ? Treize ? Vous êtes sûre ? En tout cas, sur leur tête, madame Sankaké.
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