AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.75/5 (sur 145 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vosges , 1991
Biographie :

Mélody Gornet écrit (en cachette) depuis ses dix ans. Après son bac elle se lance dans des études de psychologie puis d’éducation. Ne tenant pas en place elle préfère se consacrer à l’animation de colonies de vacances et surtout à sa passion pour les voyages.

2015 "Tout revivre"

Ajouter des informations
Bibliographie de Melody Gornet   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
- Une apocalypse de zombies commence toujours avec énormément de morts et, surtout, la chute de la civilisation. Dans la fiction, c'est un moyen assez radical de régler les problèmes de pollution, de réchauffement climatique : en faisant table rase des humains, on guérit la planète, non ? Les zombies, c'est la fièvre qui permet de se débarrasser du virus. Ou peut-être que ce sont simplement les anticorps de la planète. Ils ont la même forme que les humains qui l'empoisonnent et la détruisent.
Les humains survivent toujours. Sinon, il n'y aurait pas d'histoire.
Mais la nature reprend ses droits. Les attaques de zombies ne touchent pas la vie sauvage. Elle se remet à se développer. Les autoroutes sont traversées par des animaux, les arbres poussent dans les bâtiments, plus aucun véhicule humain ne parcourt le ciel ou la mer. Le silence revient, la paix aussi. La végétation recouvre petit à petit les ruines de ce qu'on considérait comme notre monde, et les survivants forment de petits groupes, toujours menacés par différents prédateurs, pas seulement les zombies, d'ailleurs. Cette épidémie, c'est ce qui redonne l'humilité aux humains. Ce qui leur rend une place d'égal à égal avec toutes les autres espèces qui doivent s'organiser et se battre pour survivre. Ces histoires ne montrent jamais la vie repartir comme avant. Elles montrent le vide et le chaos, une survie dangereuse, aucune certitude, et parfois, à la fin, un peu de paix. Et le prix à pays pour celle-ci.
- J'y avais jamais pensé comme ça.
Commenter  J’apprécie          00
"Maintenant, elle meurt, répète Alexandre. Dans toutes les maisons. Les rideaux noués en nœuds coulants, les piluliers dans la salle de bains, les lames de rasoir. Elle n'a pas arrêté. Chaque fois que tu tournais la tête elle mourait. Tu refuses de la voir maintenant, et elle n'arrête plus de mourir."
Il y a plus de fantômes dans ma tête que dans tous les cimetières d'Edimbourg.
Commenter  J’apprécie          30
"J'ai l'impression de passer à côté de ma vie. Quand je vois les autres complètement à fond. Ils vivent à deux cents pour cent des... trucs chiants comme une partie de Uno, par exemple."
Commenter  J’apprécie          30
On descend les cartons? demanda Jordan en prenant le sien.
-Attends, je vais chercher un truc dans la chambre de maman.
L'odeur de sa chambre, intacte, me fit monter les larmes aux yeux. Elle avait un miroir au-dessus de son lit ; j'évitai de le regarder. Je me disais que si elle était quelque part, peut-être que les miroirs étaient des fenêtres desquelles elle pouvait nous voir. Surtout depuis sa chambre. Et je préférais le croire, plutôt que voir mon reflet.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qu'elles font ici – je parle pas du miel, je parle de polliniser chaque petite fleur de ce pré et de la forêt derrière –, on a encore inventé aucune machine qui puisse le faire. Leur langage, leur danse, c'est assez précis pour transmettre l'équivalent de coordonnées GPS. Nous, on a des milliers de mots, des millions en comptant tous les dialectes possibles, et c'est encore pas assez pour se comprendre.
Commenter  J’apprécie          10
- Je me sens pas comme les autres filles. J'ai l'impression de ne pas être normale, et je crois que je me suis éloignée de tout le monde.

- Moi aussi je me sens souvent à part, tu sais. Pour moi, si on arrêtait de penser que toutes les filles doivent être d'une façon ou d'une autre, on n'aurait pas l'idée de se mettre à l'écart. C'est cool, d'être différentes.
Commenter  J’apprécie          10
moi, je refuse de me mentir. Et je refuse d'accepter n'importe quoi, de jouer un rôle qui n'est pas le mien, juste pour faire comme les autres. Cette société me dégoûte. Je m'ennuie à mourir. Je ne m'intéresse à personne, alors c'est normal que personne ne s'intéresse à moi.
Commenter  J’apprécie          10
Peut-être aussi parce que je me sentais en retard sur elle. Elle avait déjà couché avec un garçon, « fait des trucs » avec cinq autres. Lucie aussi avait eu des histoires, et je commençais à me dire qu'il devait me manquer quelque chose, pour que je n'intéresse personne.
Commenter  J’apprécie          10
T'es juste un peu désabusée. Un peu spéciale, c'est tout. Je sais qu'il y a des choses qui te font vibrer. Ou partir en vrille. T'es pas insensible, Lana, tu vois seulement le monde autrement. C'est pour ça que je t'adore.
Commenter  J’apprécie          10
Sa vie se déroule par épisodes prévisibles, comme une téléréalité ennuyeuse. Si je continue à la regarder, c'est seulement parce que j'ai peur de couper l'émission et de me retrouver seule dans le noir.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Melody Gornet (171)Voir plus

¤¤

{* *}