« The perfect match ou the perfect love ? Ashton ou Izaak ? » à l'occasion de la sortie de « The perfect love », découvrez l'instant Collection &H en compagnie de Lyla Mars
Je ne doute jamais de rien ; sinon des certitudes.
L’amour, c’est dans les galères, dans les petits moments, dans les secousses. L’amour, c’est s’époumoner, éclater en sanglots, s’effondrer de rire, crier, transpirer …. L’amour, c’est un truc qui se passe là où ça bat, c’est pas un putain de pourcentage. ( page 115)
Le combustible de la haine est l'amour […]. Tu as besoin d'avoir aimé pour vraiment détester ; sinon c'est du dégoût, de la colère…mais pas de la haine que tu ressens.
Il nous fait faire des choses folles, ce cœur…, murmure-t-il. Un si petit organe qui pèse en tout et pour tout trois cent cinquante grammes.
Je les regarde s'amuser le coeur battant. Algorithma peut dire ce qu'il veut, le "fléau de la solitude" ne se résout pas qu'avec une simple bague au doigt. Il n'y a pas que l'amour. Il y a aussi ces fils rouges qui s'emmêlent inexplicablement avec ceux des autres, par hasard. De simples noeuds, et ces autres deviennent des amis. Puis des personnes indispensables à votre existence.
Depuis que je suis enfant, je me persuade que je n'arrive pas à avoir d'amis. Mais c'est faux. Et je me dois de l'admettre. Je m'interdisais d'en avoir. Car je ne veux pas de couteaux dans le dos, de faux espoirs, de lien au poignet qu'on pourrait couper à tout moment. Je ne veux rien de tout ça.
L'amour, c'est pas ça! L'amour, c'est dans les galères, dans les petits moments, dans les secousses. L'amour, c'est s'époumoner, éclater en sanglots, s'effondrer de rire, crier, transpirer... L'amour, c'est un truc qui se passe là où ça bat, c'est pas un putain de pourcentage.
Il faudrait que mon cœur s'arrête complètement de battre, pour cesser de le faire pour toi.
La vérité, c'est que tu as le droit de te tromper.
Tu as le droit d'avoir le cœur brisé, pour apprendre à le reconstruire. Tu as le droit de revenir en arrière, de changer de chemin ou même d'aller dans la cambrousse en tracer un nouveau. Tu as le droit de trébucher, de tomber, ou de rester allongée sur le sol, si ça te chante. C'est normal. Parce que c'est ça la vie. Et tout ça vaut aussi pour tout type de relation. C'est dur, c'est incroyablement effrayant, mais il faut le faire. Il faut prendre des risques. Ou on ne goûtera jamais à la vie.
Le combustible de la haine est l’amour, dit-il à brûle pourpoint. Tu as besoin d’avoir aimé pour vraiment détester ; sinon c’est du dégoût, de la colère… mais pas de la haine que tu ressens.
Soudain, il se détache de moi pour fouiller dans ses poches. Il en sort un anneau. Son alliance.
Quoi ?
— Tu ne l’as pas jetée ? demandé-je.
— Non... Même si elle ne représente rien en soi, je n’ai pas réussi à le faire. Je crois que c’est parce que c’est avec ça que tout a commencé pour nous deux.
Sans ce mariage, cette colocation forcée et la mascarade qu’on a menée pendant plusieurs semaines, je crois que nous n’aurions jamais découvert cette force irrépressible entre nous.
Il prend ma main, et place l’anneau au creux de ma paume.
— Je veux que tu le gardes. Pour te rappeler que, peu importe comment j’agis, peu importe ce que je dis, je suis lié à toi. Et je ne peux pas jeter cette vérité dans l’océan.
Je sens ma gorge se nouer alors que je regarde la bague scintiller dans ma paume.
Soudain, une décharge me traverse.
J’allais oublier !
Je plonge les doigts dans ma veste et sors mon alliance.
— Je ne l’avais pas laissée dans ma cabine. Je l’ai cachée parce que j’étais aussi incapable de la jeter. Et j’ai eu du mal à comprendre pourquoi... Tout ce que je sais, c’est que c’était impensable.
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