AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.99/5 (sur 724 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mont-Saint-Martin , le 11/05/1967
Biographie :

Laurent Guillaume est un écrivain français de romans policiers.

Il suit des études de droit qui l'amènent, en 1993, à l'école de police d'où il sort lieutenant de police. Pour sa première affectation, il est commandant d'unité mobile de sécurité dans le Val de Marne, une unité spécialisée en anticriminalité et en violences urbaines.

Après un passage aux stups en tant que chef de groupe, il part au Mali en 2007, dans le cadre de la coopération, comme conseiller du directeur général de la police local pour les affaires de stup. Revenu en 2011 à Annecy, il est affecté à la brigade financière. En 2012, il quitte la police pour se consacrer à l’écriture de romans policiers et de scénarios.

"Mako" (2009), son premier roman policier a obtenu Prix VSD du polar 2009: Coup de Cœur de Frédéric Beigbeder (Président du Jury) et le grand prix du cercle Caron 2010. Il est également lauréat du Prix des lecteurs 2015 de Sang d'encre (festival).

Il a co-scénarisé avec Olivier Marchal et Christophe Gavat le téléfilm de France 2 "Borderline" adapté du livre "96 heures un commissaire en garde à vue" de Christophe Gavat. Il a créée et scénarisé avec Olivier Marchal la série "Section Zéro" pour Canal plus.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Laurent Guillaume   (14)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Dans cet épisode, nous vous présentons deux romans, un polar, une bande dessinée et un essai qui, chacun, nous invitent à plonger dans un événement historique du siècle dernier. Des livres que nous avons aimés, qui nous ont remués, laissé une trace durable, appris beaucoup aussi, et que nous vous proposons de découvrir, selon un fil chronologique, grâce aux voix de nos libraires Julien, Marion, Annaïk et Adeline. Voici les livres présentés dans cet épisode : Toute la lumière que nous ne pouvons voir, d'Anthony Doerr (éd. Albin Michel/Le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/9988696-toute-la-lumiere-que-nous-ne-pouvons-voir-anthony-doerr-le-livre-de-poche ; Le Temps des loups, de Harald Jähner (éd. Actes Sud) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22997999-le-temps-des-loups-l-allemagne-et-les-allemand--harald-jahner-actes-sud ; Les Dames de guerre, de Laurent Guillaume (éd. Robert Laffont) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23135747-les-dames-de-guerre-saigon-laurent-guillaume-robert-laffont ; L'Absence est une femme aux cheveux noirs, d'Émilienne Malfatto (éd. du Sous-Sol) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23307281-l-absence-est-une-femme-aux-cheveux-noirs-emilienne-malfatto-rafael-rodriguez-roa-editions-du-sous-sol ; Vivre libre ou mourir, d'Arnaud le Gouëfflec et Nicolas Moog (éd. Glénat) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23140248-vivre-libre-ou-mourir-punk-et-rock-alternatif-en-france-1981-1989-nicolas-moog-glenat-bd. -- Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…

+ Lire la suite
Podcasts (1)


Citations et extraits (192) Voir plus Ajouter une citation
— Même si Henry a fait jouer de gros pistons au département d’État et à la CIA pour que les Frenchies vous laissent accéder à ces unités, ce n’est pas gagné. Loin s’en faut.
— Pourquoi ?
— Ces commandos sont presque autonomes. Ils n’ont rien à faire avec l’état-major de l’armée et ils n’ont de comptes à rendre à personne. Ce qui leur vaut l’inimitié et la jalousie des unités de l’armée régulière. Ils sont basés dans des « maquis », comme disent les Français. Ce sont des bases avancées dans les zones d’influence des Viets.
Son regard s’attarda sur deux jeunes femmes annamites qui passaient sur le trottoir, élégantes et souples comme des joncs. Ses yeux revinrent à Elizabeth.
— L’essentiel des troupes des GCMA est constitué d’indigènes. Des Méos pour la plupart, des peuples de montagnards qui vivent surtout au Laos, mais aussi des Thaïs qui viennent du Siam. Ce sont d’excellents guerriers qui détestent les Vietminhs. Les cadres sont des Français, d’anciens parachutistes, des commandos, des vétérans de la Seconde Guerre, de vrais tueurs.
Commenter  J’apprécie          210
On parle souvent à tort et à travers face à un interlocuteur mutique.
Commenter  J’apprécie          392
- N’y a-t-il pas moyen de les civiliser, même un peu ?
Bremond éclata de rire. Les Méos qui se reposaient se tournèrent vers eux et rirent de concert sans pour autant comprendre les raisons de l’hilarité de l’officier.
- Surtout pas ! Ce foutu fantasme de la civilisation, cette obsession de rendre meilleurs les sauvages afin qu’ils soient compatibles avec nos valeurs… Quelle arrogance ! Les civiliser, comme vous dites, ce serait les affaiblir, les rendre débiles. Et si je vous disais que pour moi ce sont eux les civilisés et nous les barbares. Avez-vous la moindre idée de ce que font nos troupes pour recueillir des renseignements sur les prisonniers ennemis ? Eh bien je vais vous le dire, moi : on ne fait pas moins que ce que faisaient la Gestapo et les Kempeitaïs. Et le Vietminh n’en fait pas moins lorsqu’un des nôtres est fait prisonnier. Cessez de voir de l’honneur dans la guerre, c’est l’endroit qui en est le plus dépourvu.
Commenter  J’apprécie          270
Dans un état proche de l’hébétement, elle descendit les quelques dizaines de mètres qui la séparaient du gros de l’hécatombe. Le lieutenant marchait devant, son fusil à pompe négligemment posé sur l’épaule. Il y avait des corps partout, allongés dans les postures grotesques dans lesquelles la mort les avait pris. Et soudain, la guerre devint pour elle une réalité tangible, de cris de souffrances, d’odeurs infectes et de peur si intense qu’elle flottait au-dessus des corps martyrisés comme un nuage aigre. La guerre à l’état brut, sans le filtre esthétisant d’Hollywood ou des journaux télévisés. Sans même le filtre familier et rassurant du viseur de son Leica.
Commenter  J’apprécie          253
Pour survivre, les Méos échangent l’opium contre du riz, des armes, des munitions, des médicaments, des vêtements et des bijoux parfois, poursuivit Ferrari. Après tout, eux aussi ont bien le droit à la coquetterie. Sans opium, ils ne pourraient pas tenir dans les montagnes, ils devraient descendre dans la plaine, se soumettre aux Laotiens, aux Annamites, aux Vietminhs. Mais eux préféreraient mourir. Ils sont fiers, Elizabeth. Ce sont les guerriers des montagnes. C’est pour cela qu’on les appelle les seigneurs aux pieds nus, et voilà pourquoi nous allons leur rendre leur foutu opium. Pour qu’ils puissent rester dans leurs foutues montagnes.
Commenter  J’apprécie          251
Si les Viets ont attaqué la région de Lao Cay en 49 et en 50, ce n’était pas pour des raisons stratégiques militaires, c’était pour s’assurer de la récolte d’opium du pays thaï. Alors vous voyez, on est loin des grands discours. À la guerre, tout le monde ment. Tout le monde se parjure.
Commenter  J’apprécie          240
Si Petit Phénix cédait à cette mode de la poudre et du projectile, il prendrait certes moins de risques, en préservant une distance de sécurité et en s’épargnant les giclées d’hémoglobine qui pouvaient le trahir. Mais il ne parvenait pas à se résoudre à l’utilisation de ces armes indignes, seulement bonnes pour les paresseux. Dans sa conception d’honorabilité du métier de tueur, on devait aller au contact de la cible dans une quasi étreinte intime et non pas l’abattre de loin dans le dos, comme un lâche.
Commenter  J’apprécie          230
Ferrari était un ancien de la BCRA, le Bureau central de renseignement et d’action (clandestine) de la France libre. Un héros sans gloire. On n’entrait pas dans les services spéciaux pour parader dans des salons moites, la poitrine épinglée de breloques scintillantes. Les coups fourrés, le danger, l’adrénaline, les combines étaient une récompense en soi.
Commenter  J’apprécie          200
– Je le sais, mais je dois vous demander de ne pas diffuser cette photo.
Tanya prit le temps de réfléchir quelques instants.
– Ça va à l’encontre de ma règle à moi.
– Qui est ?
– L’inverse de la vôtre : informer les gens, quoi qu’il advienne. Les pires saloperies se cachent dans l’ombre des petits accommodements.
Commenter  J’apprécie          182
LÀ OÙ RÈGNE LA VIOLENCE, IL N’EST DE RECOURS QU’EN LA VIOLENCE ; LÀ OÙ SE TROUVENT LES HOMMES, SEULS LES HOMMES PEUVENT PORTER SECOURS.
Commenter  J’apprécie          150

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Laurent Guillaume (650)Voir plus

Quiz Voir plus

Les formules d'Harry Potter

La formule pour ouvrir les portes :

Wingardium Leviosa
Allohomora
Allohomorix
Aguamenti

13 questions
40 lecteurs ont répondu
Thème : Harry Potter, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. RowlingCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..